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French to German: Interview Prof. Molimard zur Tabaksucht General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - French
Chapitre 1
Si vous faites de la bibliographie sur les arômes contenus dans le tabac, vous ne trouverez rien, bien entendu, parce que personne ne cherche sur le tabac. Il y a peut-être des choses connues par les compagnies tabagières. Mais bien entendu, si vous êtes Philip Morris, et si dans votre laboratoire vous trouvez une substance qui risque d'attirer un petit peu plus vers vos cigarettes, vous n'allez pas le publier dans la littérature internationale pour que BAT s'en empare, quoi, c'est…On est dans le domaine du secret industriel.
C'est à mon avis complexe. On pourrait en parler, sur le rôle éventuel de la nicotine. Elle a des effets qui peuvent être appréciés par le fumeur. Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est pas les effets que peut avoir la nicotine. Elle a des effets énormes, dont certains sont favorables. Elle stimule l'éveil, d'ailleurs si les gens qui sont de garde de nuit fument beaucoup, c'est beaucoup pour se tenir éveillés. Elle a un effet paradoxal qui est une détente, et puis elle a d'autres effets, et en particulier elle va augmenter le sucre dans le sang. Elle a un effet hyperglycémiant.
Doktor Glub : Certaines personnes parlent de 4000 substances toxiques dans les cigarettes, c'est quelque chose qu'on entend, et parlent aussi de.. avant, le tabac qu'on fumait, les cigarettes qu'on fumait étaient peu nocives, et qu'aujourd'hui elles seraient plus nocives…
Bon ! Là-dedans, il y a beaucoup de légendes. D'abord, plus l'analyse chimique devient fine, plus on va trouver de substances. D'autre part, 4000 substances, ça ne veut pas du tout dire 4000 substances toxiques. La grande majorité des substances qui sont contenues dans la fumée, par exemple l'eau, ç'en est une substance !Donc la grande majorité ne sont pas toxiques. Mais il y en a qui sont effroyablement toxiques. Et, les substances toxiques, on commence quand même pas mal à les connaître: Numéro 1, l'oxyde de carbone. Si on supprimait l'oxyde de carbone… Je dois dire que les gens qui chiquent, ils ont déjà une diminution de 90% à 95% de leur risque, du fait de la suppression de l'oxyde de carbone. C'est à mon avis le produit le plus dangereux, parce que vous avez une intoxication chronique à l'oxyde de carbone si vous fumez. Il y a des cancérigènes épouvantables, qui sont les nitrosamines. C'est des cancérigènes épouvantables, à des doses infinitésimales. Et c'est pour ça que quand on vous note le taux de goudrons sur un paquet de cigarettes, les nitrosamines peuvent représenter la dix-millième partie du poids des goudrons.
Doktor Glub :Ce qui veut dire que c'est rien ?
C'est-à-dire que vous avez par exemple une étude sur des cigarettes – ça vient de Pologne - qui ont comparé des cigarettes en fonction du taux de goudrons tel qu'il était marqué sur les paquets, et ils ont regardé le taux de nitrosamines. C'étaient des Malboro qui étaient les plus faibles en taux de goudrons qui avaient le plus de nitrosamines !Donc le taux de goudrons, global, grossier tel qu'il est donné… dans les goudrons 95% du poids des goudrons sont des substances inertes sans aucun intérêt, qui n'apportent aucun danger particulier. Et puis, si vous avez un dix-millième, deux dix-millièmes au lieu d'un dix-millième de nitrosamines, vous avez quelque chose de beaucoup plus dangereux..Donc mettre le poids de goudrons n'a aucun sens. Vous pouvez avoir des cigarettes très riches en goudrons beaucoup moins cancérigènes que des cigarettes…[Coupure: qui en produisent moins]. D'autre part, ça a d'autant moins de sens que le fumeur, c'est pas une machine à fumer !Et que ce qui est noté sur le paquet de cigarettes, c'est la quantité qu'une machine à fumer va retirer dans des conditions standards de température, de courant d'air autour etc, où l'on va tirer des bouffées de 35 ml, tirées en 2 minutes (lapsus: secondes) par une seringue toutes les minutes. Si au lieu de prendre une bouffée de 35 ml vous en prenez une de 80 comme on le fait avec des cigarettes ultra-légères actuellement, vous multipliez déjà par 2 la quantité de nicotine et de goudrons que vous allez sortir, si vous prenez une bouffée toutes les 30 secondes, ou toutes les 20 secondes, au lieu de toutes les minutes, vous multipliez à nouveau par 3 ça fait multiplié par 6. Si au lieu de laisser un mégot de 23 mm, ou 8 mm avant le filtre, vous ne laissez pas de mégot du tout, voire vous fumez un peu du filtre, alors là, vous allez ramasser ce qui a déjà récolté des goudrons…Donc, un fumeur, il tire "ce qu'il veut", ce dont il a besoin..
Alors, autres substances dangereuses, il y a des hydrocarbures, du benzopyrène, du naphtalène, et des produits…du benzène…Quand vous voyez de grandes affiches avec "Ah les produits dangereux dans une cigarette: l'acétone". Mais le type qui nettoie une tâche sur son pantalon, il pompe 10 fois plus d'acétone que dans sa vie il ne pompera à partir de ses cigarettes n'est-ce pas. Et chacun sait que l'acétone est un produit de notre fonctionnement normal qui n'est pas dangereux.
Doktor Glub : On peut quand même dire que quand on est fumeur on a des risques de cancer…
Ah ! Oui, oui, oui ! Ça augmente essentiellement les cancers du poumon. Un fumeur de plus de 20 cigarettes il va approcher de 20 fois le risque qu'encourt un non-fumeur. Et puis ça s'arrête quand même pas tout de suite, vous êtes 10 ans après [l'arrêt], le risque est encore doublé si vous avez été un grand fumeur longtemps. Mais c'est lié au tabac fumé, ça. D'autre part, vous avez le risque cardiovasculaire. Mais alors le risque cardiovasculaire, c'est bizarre: Il faut de l'oxyde de carbone. S'il n'y a pas d'oxyde de carbone… Moi j'ai fait toute une étude bibliographique il y a des années: il n'y a pas d'augmentation de risque cardiovasculaire avec le tabac sucé, mâché, prisé. Il faut qu'il ait brûlé. Et deuxièmement, il y a une bizarrerie énorme, c'est que le risque n'augmente pas avec la quantité. C'est-à-dire que, que vous fumiez peu ou beaucoup,… Si vous fumez quelques cigarettes, voire ce que l'on évoque pour le tabagisme passif, vous allez multiplier pas 1,5 le risque par rapport à celui qui ne fume pas et qui n'est pas exposé. Si vous fumez plus d'un paquet, vous allez le multiplier par 1,8…ou 2 !Il n'y a pas de relation directe avec la dose. Ce qui fait qu'il y a une hypothèse, qui a été avancée d'ailleurs par Madame Louis-Sylvestre, nutritionniste au Collège de France, c'est pas n'importe qui : "Vous êtes japonais, vous fumez, vous ne faites pas d'infarctus. Le même japonais, il va sur la côte ouest des Etats-Unis, il fait des infarctus, s'il fume". Les Japonais, s'ils vont sur la côte ouest des Etats-Unis, qu'est-ce qu'ils mangent ? Des Mac Do !
Doktor Glub : Du poison, et moins de poisson
Alors qu'ils bouffaient du poisson au Japon. Donc ça expliquerait à ce moment-là, si c'est des habitudes alimentaires, pourquoi il n'y a pas de liaison avec la quantité de cigarettes.
Doktor Glub : C'est vrai que le Japon est spécifiquement sur le poisson, il y a quand même une grosse différence,
Oui, et ils bouffent du mercure avec…
Alors, le risque des 4000 substances, maintenant c'est… sur les 4000 substances, disons il doit y en avoir 3 990 qui sont inertes, qui n'ont pas beaucoup d'intérêt
Doktor Glub : et une dizaine qui sont dangereuses… Les autres cancers, en dehors de…
Finalement, vous développez des cancers à l'endroit où arrivent les cancérigènes. Donc la bouche, le larynx, les bronches…Alors, avec les cigarettes très fortes en nicotine, les "Boyard", on n'inhalait pas, ou on inhalait peu, alors on faisait des cancers des grosses bronches. Avec les ultralégères, on inhale beaucoup plus loin et on fait des cancers de plus en plus loin dans le poumon. Et puis, vous avez bien entendu l'œsophage, bien sûr, parce que vous déglutissez. La vessie. Pourquoi la vessie ? Parce que vous avez une concentration de l'urine, et à ce moment là l'agressivité est plus importante. Alors, peut-être un peu tous les cancers, parce qu'il y a peut-être des actions sur les systèmes immunitaires, mais la vérité c'est…, "le gros", c'est ça. Le gros, c'est les voies aériennes supérieures, le poumon et la vessie.
Et on se base aussi sur des enquêtes. des enquêtes de "prévalence", c'est-à-dire le pourcentage de gens qui fument. Mais il y a quelques années, vous interrogiez un gamin en lui disant "Alors, tu fumes ?".Il en était à 5 cigarettes par semaine, mais un jour il avait fumé un paquet, alors il va rouler des mécaniques parce que ça faisait bien, en disant " J'en suis au paquet !".Parce qu'il y est arrivé une fois. Maintenant, le même, vous lui posez la question: il ne se considère pas encore comme fumeur !Donc il va dire "Je ne fume pas".
Le grand problème, c'est que vous avez des discordances extraordinaires selon les enquêtes. Vous avez une étude européenne qui date de 2002, qui s'appelle Eurobarometer, demandée par la Commission Européenne. L'étude a été faite, en France, en particulier, par CSA. Eh bien, entre 1995 et 2002, le pourcentage de fumeurs en France est passé de 37,5 à 44%, une augmentation, et en 2002, une enquête de l'INPES trouvait 30,4% ! Et personne ne s'est jamais posé la question de savoir ce que représentait cette différence. Pourquoi 30,4% - alors là, on a dit "c'est formidable, il y a une baisse de la consommation, de la prévalence du tabagisme en France". Mais 44%, personne n'en a parlé !Si on est un scientifique, et qu'on voit une différence, la première question: "A quoi tient cette différence ? Au mode de recueil des informations ?"Alors une fois ç'avait été fait par une enquête téléphonique, l'autre fois, par Eurobarometer, c'était un "porte-à-porte". Une enquête téléphonique, une enquête porte-à-porte, ce n’est pas du tout la même chose. On ne recueille pas les mêmes choses. Au téléphone, par exemple, les jeunes, ils ont dans l'ensemble des téléphones portables [dont on ne trouvait pas les numéros dans les annuaires], et ils fument beaucoup, et les pauvres, qui vivent dans la rue, ils n'ont en général pas de téléphone…donc vous n'allez pas toucher les mêmes populations.
Chapitre 2
Doktor Glub : Si on ne se fie qu'à cette logique, on risque de passer à 50% ou à 48…
On ne sait pas, mais de toute façon, tout ce qu'on sait, c'est que fumer est une partie centrale de l'identité des gens. Et si vous les attaquez, si vous attaquez leur identité, si vous attaquez l'identité, vous allez obtenir des réactions de repli, des réactions de défense de l'identité. Et ça se passera peut-être.., ils vous diront: "Ah oui, mais je vais en profiter pour arrêter de fumer !". Alors ma secrétaire l'autre jour a eu un patient qui s'était inscrit pour venir en consultation. Il téléphonait pour se décommander. Il se décommandait en disant:" Vous comprenez, maintenant au boulot je ne peux plus fumer. Donc je vais en griller une, dehors, à une heure où il y a une pause… Bon, au travail je ne fume plus, c'est déjà cela. Donc pourquoi je me priverais de fumer un peu quand je rentre chez moi ?".Alors elle lui dit: "vous avez diminué un peu ?", Ah il dit "Non, je fumais un paquet, j'en suis au paquet et demi !".Donc on va voir qu'il y a des phénomènes de repli, comme ça, sur soi, une forteresse qui va s'établir. Alors que c'est par… il faudrait essayer de convaincre les gens, et à ce titre d'ailleurs, la loi Evin commençait à faire ses effets. On ne fumait plus dans les réunions, c'est quand même assez curieux. Alors maintenant il y a la menace de tabagisme passif
Doktor Glub : Alors, le tabagisme passif. Vous avez une étude qui parle de 6 morts non-fumeurs sur les lieux de convivialité, sur la France, ça a été fait sur l'Europe. Donc on se pose des questions sur ces 6 morts. C'est quoi, cette histoire de tabagisme passif ?
Alors, le tabagisme passif ?Il y a comme la "résistible ascension" du nombre de morts par tabagisme passif. Il y a quelques années, je m'étais fait d'ailleurs traiter de tous les noms parce que, sur un plateau de télévision, j'avais dit, j'avais cité des chiffres qui m'avaient été dits oralement par Catherine Hill qui, à l'Institut du Cancer, s'occupe de l'épidémiologie du cancer. Or elle avait dit "Bon, c'est très difficile. Parce que quand vous parlez de la mortalité globale, qui est entre 60 000 et 65 000, si vous vous trompez de 10%, ce n’est pas grave, vous avez un grand problème de santé publique quand même qui est posé par le tabac. Mais quand vous en arrivez à des chiffres de 100, 200, 300, alors là l'incertitude devient énorme. Alors je lui dis "Vous pensez à quoi ?".Ah, elle me dit: "Disons, pour les cancers, une centaine, peut-être. Tout, ensemble, bronchites chroniques, infarctus, tout ce que vous voulez, allez disons 1 000. Mais c'est "à la louche" comme évaluation". Les Américains sont arrivés avec 2 500 morts, non pas aux Etats-Unis, mais la transposition en France, sans étude française, ça a été 2 500 morts. On a raconté ça à l'Académie de Médecine, Gérard Dubois, le Professeur Tubiana. Et puis est arrivée une étude européenne, qui s'appelle "Lifting the Smoke Screen", (Lever l'écran de fumée), qui annonce : Morts par tabagisme passif en France = 5863, au décès près. Et, de ces 2 500 morts par tabagisme passif, on vient de passer à 5863, en fonction d'une étude qui s'appelle Lifting the smoke screen, qui est une étude européenne, et 5863, c'est pour la France, mais l'étude concerne toute l'Europe. Ce que les gens de l'anti-tabagisme qui ont la faveur des médias ont immédiatement arrondi à 6 000 morts. Et ces 6 000 morts, 5 000 ou 6 000 selon les versions, ont été prises en main par le député Bur, pour obtenir cette législation extrêmement restrictive.
Alors, quand on replonge dans cette étude, qu'est-ce qu'on voit ?On voit que ces 5 863 morts comprennent une majorité de fumeurs !Dont d'ailleurs 5 574 sont des fumeurs exposés à domicile, sur lesquels la législation, tant qu'on ne va pas dans le domicile des gens faire des contrôles, n'aura aucun effet, et l'on retrouve 289 fumeurs au travail, dont 25 dans les bars, hôtels restaurants, boîtes de nuit. Et alors là, il s'agit d'une population générale. Mais quand on s'intéresse aux non-fumeurs seulement - et c'est la véritable définition du tabagisme passif – on a calculé d'une façon particulièrement tordue le pourcentage, la part passive du tabagisme d'un fumeur actif. C'est-à-dire, vous fumez dans votre bureau, vous avez, bien entendu… vous inhalez directement la fumée, mais vous respiriez aussi la fumée de votre bureau, donc vous êtes une victime du tabagisme passif, il faut vous protéger contre ce tabagisme passif.
Alors, si on s'intéresse quand même aux non-fumeurs, à ce moment-là on voit que ça diminue énormément. Puisqu’il n'y a, d'après ce rapport, que 1 114 non-fumeurs, qui sont comptabilisés comme des morts de tabagisme passif. Mais dans ces 1114, il y en a 1 007 qui sont des morts à domicile. Et seulement 107 qui sont des décès au travail, dont 6 dans les hôtels,; restaurants, bars, boîtes de nuit.
Mais encore, si l'on pousse plus loin: comment ont-ils calculé les "non-fumeurs" ? Eh voyons mais c'est très simple !On prend le pourcentage de fumeurs dans une population – alors on a vu tout à l'heure qu'en France, on ne savait pas si c'était 30,4 ou 44% -, on multiplie le nombre, la population par ce pourcentage, on a la population de fumeurs, et on va retirer ce nombre de fumeurs de la population totale on a le nombre de non-fumeurs. C'est-à-dire qu'on va inclure dans les "non-fumeurs" tous les ex-fumeurs. Or on sait très bien que l'on ne rejoint pas le risque de celui qui a arrêté de fumer [lapsus: qui n'a jamais fumé] quand on a fumé depuis 30 ans et qu'on a arrêté depuis 15 jours !Le risque, d'après les célèbres études sur les médecins britanniques, il est encore de 6 entre 4 et 9 ans d'arrêt, pour le cancer du poumon. Donc le poids des ex-fumeurs est extrêmement important là-dedans. Et comme les ex-fumeurs représentent à peu près 40% des gens qui ne fument pas, 48%, et 52% des gens [non-fumeurs de toujours]., à ce moment-là on se rend compte que le nombre de réels non-fumeurs, qui n'ont jamais fumé, qui vont avoir un risque de tabagisme passif dans les bars, hôtels, restaurants, discothèques, ces lieux où il est absolument impératif d'arrêter de fumer pour les risques qu'on fait courir au personnel, ce nombre, évalué avec la louche comme moyen de mesure, il est de 2 ! …..Voilà !Alors, c'est un article que je vais essayer de faire passer:, mais j'ai très peu de chances…
Je n'ai rien contre les labos. J'ai contre le marketing des labos. Heureusement qu'on a des laboratoires pharmaceutiques, pour avoir des médicaments efficaces, pour avoir des antibiotiques qui marchent. Heureusement. Mais le grand problème, c'est qu'il y a actuellement une perversion par, finalement par le gigantisme qui les amène à finalement orienter presque une politique de santé. Il y a un manque de courage des médias. Il y a surtout, aujourd'hui, je crois que c'est la domination financière des annonceurs. La nicotine, ça coûte actuellement si vous l'achetez chez Fluka, qui est une entreprise mondiale de produits chimiques, ça coûte 440 euros le litre. Or avec les 0,8 mg de nicotine que va vous donner une cigarette, ça représenterait, puisque 1 mg il y en a 1 million dans un litre, ça représenterait 1 200 000 cigarettes, c'est-à-dire qu'avec 1 euro, vous pouvez faire le calcul, vous achèteriez 143 paquets.
Doktor Glub : Oui, mais il y a quand même le papier…
Peut-être. Moi je parle de la quantité de nicotine. Vendre de la nicotine pour aider les gens à arrêter de fumer, ce qui n'était pas une mauvaise idée je dois le dire, ça ne marche pas. Alors, ils ont monté un canular fantastique. Ce canular fantastique, voilà, c'est ça. Nicotine Addiction. Rapport du Surgeon General américain, 1988. Ce rapport, fallait quand même le faire, parce que moi, des "Tobacco Addictions", des addictions à la cigarette, c'est tous les jours, ce n’est pas la peine de chercher. Des dépendants de la nicotine, j'en cherche encore. Ça fait 200 ans qu'on connaît la nicotine, alors permettez-moi de vous dire que trouver une drogue à 440 euros le litre, il n'y a pas une drogue à ce prix-là !Personne ne s'est jamais shooté à la nicotine pure. Jamais il n'y a eu de trafic de nicotine. Il y a une dépendance au tabac extraordinaire. Il n'y a pas de dépendance à la nicotine.
Doktor Glub : Pas du tout ou un petit peu…
Pas du tout de dépendance à la nicotine. Quand vous regardez par exemple des gens qui étaient des dépendants formidables au tabac, qui se sont arrêtés en utilisant par exemple des patchs, s'ils étaient dépendants à la nicotine, vous trouveriez au bout d'un an des gens… vous savez quel est le pourcentage de gens qui continuent à se mettre des patchs ? 1%.
Doktor Glub : 1% qui continuent à se mettre des patchs au bout d'un an, ce n’est pas énorme…
Des gommes à la nicotine, vous savez combien il y en a qui continuent au bout d'un an, après avoir arrêté de fumer, qui continuent à mâcher des gommes à la nicotine ? Alors là il y a la mastication bien sûr, et l'on sait très bien, y a qu'à regarder les masséters de quelques Américains qui mâchent du Hollywood chewing gum, qu'il y a un tic masticatoire. 7%.Alors je vous garantis que si je faisais un inhaleur, ou des gommes à l'héroïne pour sevrer des héroïnomanes, j'en aurais plus de 7%.
Chapitre 3
Je n'ai jamais réussi à obtenir que des rats appuient sur une pédale pour s'entretenir en nicotine..On met une pédale, quand on appuie sur la pédale ça fait marcher une seringue. Avec la cocaïne, les rats, 300 fois par jour, toc, toc, toc, ils y allaient. La nicotine, jamais. Il n’y a pas de… La dépendance au tabac est formidable, la dépendance à la nicotine, non.
Le "Nicotine Addiction". Pourquoi est-ce que, en 1988, est sorti ce bouquin sous ce titre ? Ils l'auraient intitulé "Tobacco Addiction: The rôle of nicotine"….Ils l'ont appelé "Nicotine Addiction". Ça veut dire que déjà en 1988 ils étaient prêts à l'offensive. Et ils l'ont appelée "substituts nicotiniques". Pourquoi l'ont-ils appelée "substituts nicotiniques" ? Parce qu'ils ont voulu bénéficier de l'aura de la substitution aux opiacés. C'est-à-dire, vous avez un héroïnomane ou un morphinomane. Il est obligé de se réapprovisionner rapidement, parce que l'héroïne s'en va rapidement de l'organisme. Vous allez lui donner un autre opiacé qui est de la méthadone qui, au lieu de s'éliminer en quelques heures, n'a diminué de moitié qu'en 24 heures. Donc vous allez lui donner un apaisement relativement prolongé, il suffit qu'il prenne sa dose toutes les 24 heures, vous lui donnez un autre opiacé que le sien, avec des caractéristiques différentes, qui vont lui permettre de se réinsérer dans la société, de ne pas passer son [coupure: temps à chercher le produit]. Mais là, si vous considérez que la nicotine est LA drogue du tabac, si vous donnez de la nicotine à un fumeur, c'est comme si vous donniez de l'héroïne à un héroïnomane, c'est pas de la substitution, c'est lui donner sa drogue !
Doktor Glub : Qui en plus n'est pas le…
Donc c'est déjà abusif de parler de "substitution nicotinique", puisque c'est pas une substitution: vous lui donnez le produit. Et d'un autre côté, cela présume quelque chose qui signifierait que la nicotine résumerait la dépendance. Or elle ne la résume pas, les gens ne se droguent pas (avec), il n'y a jamais de "primo-drogués" à la nicotine. Jamais quelqu'un ne va expérimenter avec des patchs ou des gommes. C'est toujours des gens qui étaient parfaitement dépendants (du tabac). Donc c'est pas une substitution, et la preuve en est avec le tabac oral suédois. Il y a autant d'utilisateurs [de tabac qu'en France]. À peu près 40% des Suédois utilisent le tabac. Mais sur ces 40% il y en a la moitié qui sont déjà passés au "snus". Ils ne passent pas à la gomme. La gomme, les gens n'aiment pas. Ils abandonnent. La durée moyenne, même quand elle est gratuite, la durée moyenne d'utilisation des gommes à la nicotine, c'est 21 jours.
Le tabagisme passif, c'est un cheval de bataille qui hélas est en train de montrer son efficacité en désorganisant complètement la culture d'un pays, en désorganisant des professions, et dont les effets en ce qui concerne la réduction du tabagisme, la réduction des dangers du tabagisme, à mon avis seront plutôt pervers. Or ce sont les mêmes "anti-tabagiques", qui ont réussi à obtenir le blocage, l'interdiction de vente du snus, qui est l'arme absolue contre le tabagisme passif. Parce que le snus, qui est cette espèce de tabac que les Suédois se mettent dans la bouche, il ne fait pas de fumée ! Il ne produit pas d'oxyde de carbone. Il ne gêne pas le voisin. Si quelqu'un dans un restaurant va se mettre un snus dans la bouche au moment où l'on m'apporte mon plat favori, je n'ai aucun grief à lui faire.
La réponse, on pourrait bien la trouver dans le rapport "Lifting the smoke screen" lui-même. Quand vous regardez l'introduction de ce rapport, qu'est ce que vous lisez ?Alors je vous donne une traduction un peu libre (le rapport est en anglais), vous lisez:
Dans les pays qui ont édicté et renforcé la législation, 75% (de la population) est en faveur de la loi. Ceci montre que le public désire cette loi.
Bah. Si vous avez une grande majorité de non-fumeurs, déjà, la majorité va se trouver très bien avec cette loi, et vous y ajoutez aussi des fumeurs qui disent, "des fois, ça pourrait peut-être m'aider à m'arrêter". Donc ils le désirent…
..et que les politiciens ne doivent pas avoir peur de soutenir et de voter des lois contre la fumée.
Et en fait ils ne le sont pas, comme l'a révélé la réponse à la conférence pour une Europe sans fumée du 2 juin 2005. Tenue à Luxembourg sous les auspices de la Présidence Luxembourgeoise de l'Union Européenne, et préparée par les organisations chargées de ce rapport, sponsorisée par GlaxoSmithKline et Pfizer, la conférence a réuni au niveau européen pour la première fois des organismes de santé, des chercheurs renommés et des représentants des employeurs des secteurs publics et privés de l'Europe, des syndicats, des inspecteurs de santé au travail, la Commission Européenne et des politiciens pour débattre de la politique d'élimination de la fumée. Au total, 9 ministres de la santé et de l'emploi, plus l'ex-ministre de la santé italien parlèrent à cette occasion.)
Texte anglais original extrait du rapport : In countries which have enacted and enforced legislation, support for the law is over 75%.These figures show that the public wants this legislation and that politicians should not be afraid to sponsor and vote for smoke free laws.
And indeed they are not, as the response to the Smoke free Europe Conference on 2 June 2005 revealed4. Held in Luxembourg under the auspices of the Luxembourg Presidency of the EU, and organised by the commissioning organisations of this report with sponsorship from GlaxoSmithKline and Pfizer, the conference brought together at European level for the first time health organisations, leading researchers and representatives of Europe’s public and private sector employers, trades unions, occupational health inspectors, the European Commission and politicians to debate smoke free policy. In total, nine serving ministers of health and/or employment plus the ex-health minister of Italy spoke at the event
Eh bien, à qui profitent donc les choses ? Est-ce que réellement la Commission Européenne, l'Europe, les ministres de la santé, ont besoin, pour s'acheter des sandwiches, du soutien de GlaxoSmithKline et Pfizer, qui sont les grandes multinationales pharmaceutiques qui fabriquent et vendent les médicaments pour s'arrêter de fumer ? ,
Doktor Glub : Les patchs, les…
Bon. Y a pas photo !.....Et de ce côté-là, les défenseurs de ce qu'ils appellent les "substituts nicotiniques". Ils disent :" Ah mais vous comprenez, il y a la "mauvaise" nicotine qui est dans les cigarettes, la "bonne "nicotine qui est dans les patchs et les gommes." Donc ils sont même arrivés à dire : "Diminuez votre risque, en continuant à fumer, mais, mâchez donc une gomme à la nicotine pendant ce temps-là, vous allez moins inhaler, et vous allez bien entendu diminuer votre risque"
Doktor Glub : Cela dit, entre un patch et une cigarette, c'est quand même moins dangereux le patch, dans la mesure où l'on n'inhale pas de…
À condition que vous ne preniez que le patch, que vous ne continuiez pas à fumer dans le même temps. Mais actuellement… Il faut voir ce qui s'est passé. Au départ, ils vendaient, les gommes, les patchs, avec ordonnance médicale. Ils se sont rendu compte qu'ils n'en vendaient pas assez. Les médecins n'étaient pas enthousiastes. Alors ils se sont battus pour qu'en France ce soit vendu sans ordonnance. Vous allez chez le pharmacien: "Je voudrais des patchs, je voudrais des gommes". Bon, voilà. Vous n'avez pas besoin d'ordonnance. Mais avec ces produits-là, qui font au mieux 1,6 fois le résultat du placebo, avec ces produits-là, ce qui les a poussés à passer "sans ordonnance", c'est qu'à partir du moment où vous avez un médicament du domaine public, vous pouvez faire de la publicité. Donc vous avez vu de la publicité pour les gommes, pour les patchs, sur les culs de bus, à la télévision etc. Mais à partir du moment, théoriquement d'après le code de la sécurité sociale, de la santé publique, à partir du moment où vous faites de la publicité pour un médicament, il ne peut plus être remboursé. Eh bien, ils sont arrivés à obtenir que la sécurité sociale donne 50 euros par an et par fumeur, pour utiliser des médicaments pour lesquels ils peuvent continuer à faire de la publicité. J'appelle ça un pillage organisé de la sécurité sociale
Doktor Glub : Gardes du corps ?…
Alors ils se sont rendu compte qu'ils n'en vendaient pas assez, que ça ne prenait pas. À ce moment-là ils se sont dits mais, vous avez le pauvre insuffisant respiratoire, qui ne peut pas se passer de tabac. Alors vous allez lui dire: "Vous allez réduire votre risque en prenant en même temps une gomme". Ça, c'est criminel. C'est criminel, parce que vous allez inciter quelqu'un à continuer à fumer. C'est ça qu'il comprend, le patient. "Je vais diminuer mon risque, parce que j'inhalerai un peu moins". Le problème, c'est qu'ils oublient la leçon qui nous a été donnée avec la fameuse étude du Professeur Doll sur les 36 000 médecins britanniques suivis pendant 40 ans. Qu'est-ce qu'il nous dit ?Il nous dit: "Ce qui est important, c'est la durée pendant laquelle vous fumez". Et Catherine Hill a traduit ça, la formule qui nous avait été donnée par Doll pour le cancer du poumon d'une façon relativement simple.: Si vous multipliez par 2 la quantité que vous fumez tous les jours, vous multipliez par 2 votre risque de cancer. Si vous diminuez par 2 vous diminuez par 2 votre risque de cancer..Mais si vous multipliez par 2 la durée pendant laquelle vous fumez, vous le multipliez par 2 à la puissance 4 et demi. Et ça, les pneumologues ont retenu la fameuse formule du "paquet-année" Et j'étais un jour sur un plateau de télévision où un célèbre cancérologue disait: "Eh bien c'est la même chose de fumer un paquet pendant 20 ans ou 2 paquets pendant 10 ans". Non, Monsieur le Professeur, c'est pas du tout la même chose !Parce que si vous fumez deux fois plus, vous multipliez par 2 votre risque, mais si vous fumez deux fois plus longtemps, vous le multipliez par 2 à la puissance 4 et demi, et 2 à la puissance 4 et demi, c'est 23 !
Ce qui est grave, c'est la durée pendant laquelle on fume. Et tout ce qu'on peut dire à un fumeur, c'est: "Fumez 4 Davidoff, 5 paquets de cigarettes par jour, mais arrêtez le plus vite possible !!".Parce que c'est la durée qui compte, et si vous incitez, parce qu'il va prendre un petit, une petite gomme, ou un patch ou un inhaleur, qui va diminuer… Il y a une étude avec les inhaleurs, qui va diminuer de 10, de 15% l'inhalation, vous allez diminuer de 15% votre risque, à conditions que vous utilisiez l'inhaleur à VIE !Mais si vous prolongez… alors là vous aurez la puissance 4 et demi qui va affecter la durée pendant laquelle vous fumez. C'est criminel. Je l'ai dit. Ça a pas plu !
Chapitre 4
Et actuellement, nous en arrivons en Europe à des interdictions généralisées, dont le but est uniquement du profit financier. Et je pense qu'on arrive à passer au-delà des cultures, et à se faire imposer cette culture manichéenne américaine, mais au nom du profit.
On peut parfaitement imaginer qu'un restaurateur dise: "Chez moi, on ne fume pas, dans mon restaurant on ne fume pas, dans ma discothèque on ne fume pas", ou bien dire "on fume" , ou bien : "on ne fumera pas entre telle heure et telle heure". Il peut y avoir des aménagements. Mais là, il y a vraiment une intrusion fascisante. Chacun le sait, on le voit bien, c'est la même chose avec le bruit. C'est pareil. On pourrait exiger le silence total, monastique, dans les salles de restaurant !Il y a un manichéisme. Dans l'état d'esprit américain, on le voit bien, c'est le Bien, et le Mal. Le Mal, c'est le tabac, c'est la fumée, c'est l'alcool. Ils ont une tendance prohibitionniste, et manifestement, c'est quelque chose qui vient, peu à peu, chez nous. Avec bien entendu, tout l'aspect religieux, aux Etats-Unis, n'est-ce pas, avec les évangélistes, tout cet état d'esprit qui vient de longtemps, puisque c'est encore la philosophie, la religion de Manès, c'est-à-dire le manichéisme. C'était dans les années 300 ou 400, cette espèce de vision que retrouvent les évangélistes, n'est-ce pas, avec le Bien et le Mal. Il y a le Démon !Faut vaincre le démon. En général, on est plutôt dans des nuances de gris. Et puis, par-derrière, il y a évidemment le profit. Parce qu'il est tout à fait clair que ce rapport, cette conférence qui s'est tenue a Luxembourg, qui va imposer à toute l'Europe, France y compris, ces visons-là, à mon avis par-derrière il y a des intérêts financiers prodigieux. Vous comprenez, c'est tout de même, à mon avis assez incroyable, qu'avec des produits, je pense à la nicotine, c'est vrai, je l'ai vu dans mon laboratoire, la nicotine crée une sorte de rassasiement par rapport à la consommation de tabac, et si vous prenez de la nicotine, si vous prenez des cigarettes fortes en nicotine, je l'ai vu, mesuré dans mon laboratoire, vous avez tendance à inhaler moins, et à fumer moins. Mais à ce moment-là, il ne fallait pas interdire la vente des cigarettes avec des rendements supérieurs à 1 mg !Il fallait dire :"Faites donc des cigarettes qui contiennent le plus possible de nicotine, qui amènent le plus possible de nicotine et de moins en moins de goudrons, et surtout de moins en moins de nitrosamines." A ce moment-là, au lieu d'aller amener très profondément des bouffées dans les poumons, les gens, ils vont tirer de petites bouffées qu'ils n'inhaleront pas, ils auront très rapidement le blocage du fait de la quantité de nicotine…Ah oui mais, dit-on, vous savez, on va interdire de vendre des cigarettes qui rendent plus de 1 mg de nicotine…Ça ne gênait pas l'industrie du tabac: quand la décision a été prise, il n'y avait pas en Europe une cigarette qui dépassait 0,80 mg !Ça ne les gênait pas !
L'industrie du tabac a fait des "cigarettes légères". On s'est battu contre l'industrie du tabac en disant : "Votre cigarette légère, c'est du mensonge, parce que cette cigarette n'est légère que pour la machine à fumer, et un fumeur ne fume pas obligatoirement comme une machine à fumer. Il va augmenter le volume des bouffées, le nombre de bouffées qu'il va tirer d'une même cigarette, il va fumer en ne laissant pratiquement plus de tabac dans son mégot, et il arrivera à tirer exactement ce qu'il veut, donc si vous mettez (sur le paquet), une cigarette, elle est à 0,1 mg de nicotine et 9 mg de goudrons, ça ne veut rien dire, vous êtes des menteurs et des faussaires."
Mais dans le même temps, alors qu'on vient de démontrer cela, qu'alors qu'on peut démontrer que le taux de goudrons en soi n'a aucun intérêt puisque sa concentration en cancérigènes peut varier considérablement, si bien que c'est quelquefois les cigarettes les plus faibles en rendement de goudrons qui seront les plus fortes en nitrosamines cancérigènes, eh bien, l'Union Européenne continue à exiger des réductions du taux de rendement en nicotine et en goudrons… Mais, ce faisant, en exigeant ça, elle donne une caution à l'idée que des cigarettes à faible rendement-machine en nicotine et en goudrons seraient moins dangereuses…
Doktor Glub : Les cigarettes light…
Donc, elle cautionne les cigarettes light !Dont on sait qu'elles sont aussi dangereuses que les autres. Donc il y a manifestement une incompétence totale, au point de vue tabacologique, des gens qui prennent des décisions. Incompétence d'un point de vue technique, puisqu’ils en arrivent à ce type de caution, et incompétence totale au point de vue de la psychologie des fumeurs, de la sociologie du tabac, qui leur fait prendre des mesures législatives qui finalement, en renforçant les réactions de défense, iront totalement à l'encontre des buts poursuivis dans le domaine de la santé publique.
Ce qui est important pour un fumeur, c'est l'environnement dans lequel ça a été marqué. Ce qui est important, c'est l'environnement. La cigarette, finalement, elle devient importante parce qu'elle fait partie de l'environnement. Mais elle est parasite. Et c'est pas la nicotine qui est importante. Et c'est pourquoi le fumeur, il n'aime pas les patchs à la nicotine. Il n'aime pas les gommes à la nicotine. Par contre l'arôme d'un snus, ça, ça fait partie de l'environnement. Alors là, vous adhérez à l'arôme d'un snus, et, la nicotine, oui, elle est accessoire, mais ce qui est important, c'est qu'il y ait du tabac, c'est qu'il y ait des choses qui donnent les éléments sensoriels, qui vont être associées.
En2004, vous aviez une demande, qui avait été appuyée par Fagerström, vous savez le fameux test de dépendance, par Clive Bates, par Kozlowski, par Martin Jarvis, par des compétences réellement dans le domaine du tabac, qui disaient "Ça va réduire, si tous les fumeurs de cigarettes passaient au snus, au tabac à sucer, on réduirait de 98% les risques". Eh bien, ces gens là avaient appuyé une demande de l'Allemagne et de la Grande Bretagne pour la levée de l'interdiction de vente du snus en Europe. Pourquoi est-ce qu'il se vend en Suède ? Tout simplement parce que la Suède, quand elle a adhéré à l'Union Européenne, a obtenu une dérogation, "Touche pas à mon snus", pour continuer à fabriquer et à vendre le snus Eh bien, le 14 décembre 2004, la Cour de Justice Européenne a à nouveau confirmé l'interdiction de vente du snus en Europe. On peut se poser des questions: pourquoi ? Il est tout à fait clair que les grandes compagnies comme BAT, Philip Morris, Imperial Tobacco etc.., ils n'avaient pas cru au snus. Ils n'étaient pas prêts. Et par conséquent, ils n'avaient pas du tout envie qu'une boîte comme Swedish Match vienne leur tailler des croupières en prenant le marché, par conséquent ils étaient contre. Les fabricants de patchs, de gomme etc., ils se disaient "ben quoi, les Européens ils n'ont qu'à mâcher des gommes à la nicotine", par conséquent ils étaient contre. Les Etats, ils étaient contre tout simplement parce que, quand vous tirez 11 ou 13 milliards de bénéfices, de taxes sur le tabac, vous n'avez pas envie de changer quoi que ce soit, et vous n'avez en tous cas pas envie que les gens s'arrêtent de fumer pour quelque chose qui sera peut-être moins cher. Et puis finalement, les activistes anti-tabac, ils n'avaient pas du tout envie… Résultat, le 14 décembre 2004, la Cour de Justice a confirmé l'interdiction. Mais vous allez voir, je sais maintenant que BAT et que Philip Morris ont un snus. Est-ce qu'ils le font directement ou est-ce qu'ils ont un accord avec Swedish Match, je ne sais pas trop, mais vous allez voir qu'il va y avoir une nouvelle demande et là, je l'espère, une autorisation de vente du snus en Europe.
Le rapport européen "Lifting the smoke screen est téléchargeable sur http:// www.ersnet.org
Translation - German (Anmerkung: Deutsche Übersetzung damals zu meinem eigenen Vergnügen anlässlich einer Diskussion zur Nikotinsucht in einem Internetforum gefertigt, ohne großes Herumfeilen direkt gepostet. Ist zur Zeit die einzige Übersetzung von mir, die keiner Agentur gehört und daher als Beispiel angeboten werden kann. Übersetzt nach der Originaltranskription von Doktor Glub vom 31.01.2008, mit freundlicher Genehmigung von Dr. Glub. Das Copyright verbleibt bei Doktor Glub.)
Kapitel 1
Wenn Sie die Literatur zu den Aromastoffen des Tabaks untersuchen, werden sie klarerweise nichts finden, da niemand den Tabak erforscht. Es mag Dinge geben, die den Tabakkonzernen bekannt sind. Aber wenn Sie Philip Morris heißen und in Ihrem Labor eine Substanz entdecken, die die Anziehungskraft Ihrer Zigaretten auf die Menschen etwas zusätzlich verstärken könnte, werden Sie das freilich nicht in der internationalen Literatur veröffentlichen, wo die BAT [British American Tobacco] sich der Sache bemächtigen kann... Das fällt unter „Betriebsgeheimnis“.
Ich meine, dass das komplex ist. Wir könnten über die potentielle Rolle des Nikotins sprechen. Dieses hat Wirkungen, die vom Raucher geschätzt werden können. Aber was mich persönlich interessiert sind nicht die möglichen Wirkungen des Nikotins. Die können riesig sein und manche dieser Wirkungen sind auch günstig. Nikotin fördert die Wachheit – und wenn Menschen, die Nachtwache halten müssen, viel rauchen, so tun sie das, um wach zu bleiben. Nikotin hat einen paradoxen Entspannungseffekt und noch andere Wirkungen wie insbesondere eine Erhöhung des Blutzuckers. Nikotin wirkt blutzuckererhöhend.
Manche sprechen von 4000 toxischen Substanzen in Zigaretten – das sind Dinge, von denen man hört. Es heißt auch, dass früher der Tabak / die Zigaretten, die geraucht wurden, weniger schädlich waren, während sie heutzutage schädlicher sind...
Na schön, da ist ein hoher Anteil an Legenden dabei. Zunächst findet man mit fortschreitender Verfeinerung der chemischen Analysen mehr Substanzen. Außerdem sind 4000 gefundene Substanzen noch lange nicht 4000 toxische Substanzen. Die überwiegende Mehrheit der Rauchinhaltsstoffe – z.B: Wasser, das wäre ein Inhaltsstoff! – ist nicht toxisch. Aber manche sind fürchterlich toxisch. Und diese toxischen Substanzen sind ja mittlerweile doch ziemlich gut bekannt: Nummer eins ist das Kohlenmonoxid. Wenn man das Kohlenmonoxid wegbekommen würde... ich muss dazu sagen, dass Leute, die Kautabak verwenden, schon aufgrund des Fehlens von Kohlenmonoxid eine 90-95%-ige Senkung ihres Risikos haben. Hier handelt es sich meiner Meinung nach um das gefährlichste Produkt, denn wenn Sie rauchen, haben Sie eine chronische Vergiftung mit Kohlenmonoxid. Dann gibt es ungeheuer schlimme Kanzerogene: die Nitrosamine. Das sind ganz entsetzliche Krebserreger, schon in winzigsten Dosen. Wenn man Ihnen also den Teergehalt auf einen Päckchen Zigaretten angibt, kann die Menge an Nitrosaminen einem Zehntausendstel des Teergewichts entsprechen.
Das heißt also, das wäre dann nichts...
Das heißt, dass es z.B. eine Studie über Zigaretten gibt – die kommt aus Polen – mit Vergleich von verschiedenen Zigaretten, gegliedert nach dem Teergehalt auf der Packung. Und bei diesen Zigaretten wurde der Nitrosamingehalt untersucht. Marlboro-Zigaretten hatten den niedrigsten Teergehalt, aber gleichzeitig enthielten sie die größte Menge an Nitrosaminen! Somit ist der Teergehlalt insgesamt, wie er angegeben wird, ein ganz grobes Maß... Teer besteht zu 95 % seines Gewichts aus uninteressanten inerten Substanzen, die keine spezielle Gefahr mit sich bringen. Aber wenn zwei Zehntausendstel Gewichtanteile an Nitrosaminen statt einem Zehntausendstel enthalten sind, ist das etwas viel Gefährlicheres. Daher ergibt die Angabe des Teergehalts keinen Sinn. Sie können Zigaretten mit sehr hohem Teergehalt haben, die wesentlich weniger krebserregend sind als Zigaretten ... [Schnitt: die weniger davon abgeben]. Und es ergibt zusätzlich umso weniger Sinn, als der Raucher keine Rauchmaschine ist! Das, was auf dem Zigarettenpäckchen angegeben wird, ist die Menge, die man an einer Rauchmaschine erhält, wenn man unter Standardbedingungen (Temperatur, umgebender Luftzug usw.) mittels einer Spritze ein Mal pro Minute ein Zugvolumen von 35 ml auf 2 Minuten [Lapsus: Sekunden] ansaugt. Wenn Sie jedoch statt einem 35-ml-Zug einen 80-ml-Zug nehmen, wie man das mit den heutigen Ultralight-Zigaretten tut, verdoppeln Sie schon die inhalierte Teer- und Nikotinmenge. Und wenn Sie alle 30 Sekunden – oder gar alle 20 Sekunden – statt einmal pro Minute ziehen, verdreifachen Sie das Ganze nochmal und haben letztlich die sechsfache Menge eingeatmet. Dann: wenn Sie, statt eine Kippe von 23 mm (oder von 8 mm Filter) übrig zu lassen, die ganze Zigarette bis zum Ende – oder sogar noch in den Filter hinein – rauchen, inhalieren Sie noch alles, was sich an Teer dort angesammelt hatte... Der Raucher zieht „was er will“ aus der Zigarette, bzw. holt er sich, was er braucht.
Dann hätten wir noch an gefährlichen Substanzen Kohlenwasserstoffe, Benzo[a]pyren, Naphthalin und ...Benzolprodukte ... Wenn Sie große Plakate sehen mit der Aufschrift „Gefährliche Inhaltsstoffe der Zigarette: Aceton“, bedenken Sie, dass jemand, der einen Fleck auf seiner Hose wegputzt, zehn Mal mehr Aceton inhaliert, als er in einem ganzen Leben aus Zigaretten inhalieren wird. Zudem weiss man ja, dass Aceton ein normales, harmloses Stoffwechselprodukt des Menschen ist.
Es kann trotzdem gesagt werden, dass man als Raucher ein Krebsrisiko hat ...
Ja sicher, eindeutig! Rauchen erhöht in der Hauptsache das Lungenkrebsrisiko. Ein Raucher mit einem Konsum von über 20 Zigaretten hat annähernd das 20-fache Risiko eines Nichtrauchers. Und das hört nicht von heute auf morgen auf: als ehemals starker Langzeitraucher haben Sie 10 Jahre nach der Entwöhnung noch ein doppeltes Risiko. Das ist jedoch an den gerauchten Tabak gebunden. Andererseits haben Sie ein Herz-Kreislauf-Risiko. Beim Herz-Kreislauf-Risiko gibt es einen seltsamen Aspekt: es benötigt Kohlenmonoxid. Ohne Kohlenmonoxid... ich hatte vor Jahren mal die Literatur dazu untersucht... gibt es keine Erhöhung des Herz-Kreislauf-Risikos mit gelutschtem, gekautem oder geschnupftem Tabak. Der Tabak muss dazu verbrannt worden sein. Und dann haben wir hier noch ein echtes Kuriosum, nämlich dass das Risiko nicht mit der Menge steigt. Das heißt: gleichgültig, ob Sie viel oder wenig rauchen... wenn Sie einige Zigaretten rauchen – das wird sogar für das Passivrauchen angegeben – werden Sie Ihr Risiko gegenüber Nichtrauchern/Nichtexponierten um den Faktor 1,5 erhöhen. Wenn Sie mehr als ein Päckchen rauchen, ist Ihr Risiko um den Faktor 1,8 ... oder 2 erhöht! Es besteht keine direkte Beziehung zur Dosis. Aus diesem Grund gibt es eine Hypothese, die übrigens von Frau Louis-Sylvestre (Ernährungsphysiologin am Collège de France – das ist nicht irgendwer) vorgebracht wird: „Sie sind Japaner, Sie rauchen, sie erleiden keinen Herzinfarkt. Derselbe Japaner zieht an die Westküste der USA; er erleidet einen Herzinfarkt, wenn er raucht.“ Was essen Japaner, wenn sie an die Westküste der USA ziehen? McDonalds!
Mehr Gift, weniger Fisch.
Während sie in Japan Fisch gegessen haben. Das würde dann erklären – wenn es um Ernährungsgewohnheiten geht – warum keine Beziehung zur Zigarettenmenge besteht.
Es ist richtig, dass in Japan die Ernährung sehr fischlastig ist, da besteht schon ein großer Unterschied.
Ja, und sie essen Quecksilber dabei...
Also das Risiko der 4000 Substanzen, das wäre... auf die 4000 Substanzen kann man annehmen, dass vermutlich 3990 inert sind und von geringem Interesse.
Und ca. zehn, die gefährlich sind ... Die anderen Krebserkrankungen außer ...
Schließlich entwickeln Sie einen Krebs an der Stelle, wo die kanzerogenen Substanzen hinkommen. Das betrifft also Mund, Rachen, Bronchien... Also mit den sehr nikotinstarken Zigaretten, den „Boyards“ [Anmerkung d. Übs.: Boyards waren dafür bekannt, dass selbst geübte Raucher von filterlosen Gauloises davon Hustenanfälle bekamen], da hat man nicht tief inhaliert, also hat man den Krebs an den großen Bronchien bekommen. Mit den ultraleichten Zigaretten inhaliert man viel tiefer in die Lunge und entwickelt daher den Krebs in zunehmend tieferen Lungenbereichen. Dann haben Sie natürlich auch noch die Speiseröhre, weil sie ja schlucken. Und die Harnblase wäre da auch zu nennen. Weshalb die Harnblase? Weil Sie eine Konzentration im Harn haben und dann die Aggressivität stärker ist. Vielleicht noch in geringem Ausmaß alle Krebsformen, weil möglicherweise Auswirkungen auf das Immunsystem bestehen, aber die Wahrheit ist... die genannten machen es in der Hauptsache aus. Es betrifft hauptsächlich die oberen Atemwege, die Lungen und die Harnblase.
Man stützt sich auch auf Umfragen. Umfragen zur Prävalenz, das heißt zum Raucheranteil in der Bevölkerung. Aber wenn man vor einigen Jahren einen Schuljungen fragte: „Wie ist das – rauchst du eigentlich?“, und er einen Konsum von 5 Zigaretten pro Woche erreicht hatte, jedoch schon einmal an irgendeinem Tag seines Lebens ein ganzes Päckchen geraucht hatte, dann hat so ein Junge sich in die Brust geworfen und voller Stolz, weil es so cool war, verkündet, er würde ein Päckchen rauchen. Dies, weil er es ein einziges Mal „geschafft“ hatte. Wenn Sie denselben Jungen heute fragen, betrachtet er sich noch nicht als Raucher! Daher antwortet er „Ich rauche nicht“.
Das große Problem ist, dass Sie unglaubliche Unterschiede je nach Befragung haben. Da gibt es eine europäische Studie von 2002 (Eurobarometer), im Auftrag der Europäischen Kommission. In Frankreich wurde die Studie von CSA durchgeführt. Nun, von 1995 bis 2002 hat sich der Raucheranteil in Frankreich von 37,5 auf 44 % erhöht und für 2002 hat eine Studie der INPES [Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, Institut zur Gesundheitsaufklärung und -vorbeugung] 30,4 % herausbekommen ! Und niemand hat je danach gefragt, woher dieser Unterschied kommt. Warum 30,4 %? Da hat man gesagt: „das ist großartig, der Verbrauch sinkt, die Raucher werden weniger in Frankreich“. Über die 44 % hat keiner ein Wort verloren! Als Wissenschaftler, wenn man einen Unterschied feststellt, ist die erste Frage: „Woher kommt dieser Unterschied? Vom Verfahren zur Infomationserfassung?“ Also: bei dem einen Ergebnis wurden die Informationen durch telefonische Befragungen erhalten, beim anderen jedoch wurden die Eurobarometer-Informationen in einem Tür-zu-Tür-Verfahren erfragt. Eine Telefonumfrage und eine Tür-zu-Tür-Umfrage sind ganz verschiedene Dinge. Man erhält nicht dieselben Informationen. Am Telefon, z.B. bei Jugendlichen, die haben meistens ein Handy [dessen Telefonnummer nicht im Telefonbuch steht] und rauchen viel. Arme Leute, die auf der Straße leben, haben im allgemeinen kein Telefon. Das heißt, dass Sie [mit den unterschiedlichen Befragungsarten] nicht dieselben Bevölkerungsgruppen erreichen werden.
Kapitel 2
Wenn man sich auf diese Logik verlässt, könnte man auf 50 oder 48 % kommen...
Man weiß es nicht. Aber was man auf jeden Fall weiß, das ist dass Rauchen für die Leute ein zentraler Bestandteil der Identität ist. Und wenn Sie sie angreifen – wenn Sie ihre Identität angreifen –, werden die Leute sich entziehen und wehren, um ihre Identität zu verteidigen. Das läuft dann vielleicht so... sie erklären Ihnen: „Oh ja, aber ich werde die Gelegenheit nutzen, um mit dem Rauchen aufzuhören!“ . So hatte meine Sekretärin neulich einen Patienten, der sich für die Sprechstunde angemeldet hatte. Und nun rief er an, um abzusagen. Die Absage kam mit den Worten: „Verstehen Sie, jetzt darf ich am Arbeitsplatz nicht mehr rauchen. Also gehe ich nach draußen eine quarzen, wenn Pausenzeit ist... Und bei der Arbeit rauche ich nicht mehr, das ist doch schon was. Warum sollte ich noch darauf verzichten, ein wenig zu rauchen, wenn ich heimkomme?“ Sie hat ihn gefragt: „Dann haben Sie ein wenig reduziert?“. Drauf er: „Nein, ich habe früher ein Päckchen geraucht, jetzt sind es anderthalb!“. Man wird also Phänomene des Rückzugs feststellen, eines Zurückziehens auf sich selbst. Es entsteht eine Festung. Dabei ist es... man müsste versuchen, die Leute zu überzeugen, und diesbezüglich hatte das Evin-Gesetz übrigens begonnen, zu wirken. Es wurde nicht mehr bei Versammlungen geraucht, das ist doch ziemlich interessant. Und jetzt gibt es also die Bedrohung durch Passivrauch.
Zum Passivrauchen. Da gibt es eine europäische Studie, die von 6 gestorbenen Nichtrauchern in Begegnungsstätten berichtet, da geht es um Frankreich. Man fragt sich also einiges zu diesen 6 Toten. Was ist da los mit dem Passivrauchen?
Das Passivrauchen? Da gibt es sowas wie eine „resistible ascension“ der Todesfälle durch Passivrauch. Vor einigen Jahren wurde ich übrigens aufs übelste beschimpft, weil ich auf einem Fernsehset die Zahlen genannt hatte, die mir mündlich von Catherine Hill (die sich am Krebsinstitut mit der Krebsepidemiologie befasst) mitgeteilt worden waren. Sie hatte gesagt: „Na ja, das ist sehr schwierig. Denn wenn es um die Gesamtsterblichkeit geht, die zwischen 60.000 und 65.000 liegt, ist ein Fehler von 10 % nicht so schlimm. Trotzdem gibt es ein großes Problem im Gesundheitswesen durch den Tabakkonsum. Aber wenn es um Zahlen von 100, 200 oder 300 geht: da wird der Unsicherheitsfaktor riesengroß.“ Ich habe gefragt: „Woran denken Sie da?“. Sie hat geantwortet: „Sagen wir mal, für Krebserkrankungen vielleicht ungefähr hundert. Alles zusammen – chronische Bronchitis, Herzinfarkt, alles, was sie wollen: sagen wir einfach mal 1.000. Aber das ist extrem grob geschätzt“. Die Amerikaner sind auf 2.500 Tote gekommen, und zwar nicht in den USA, sondern auf Frankreich übertragen. Ohne französische Studie. Das waren also 2.500 Tote. Das wurde in der Académie de Médecine erzählt – Gérard Dubois, Professor Tubiana. Und dann kam eine europäische Studie mit dem Titel „Lifting the Smoke Screen“ (sinngemäß: Blick hinter die Nebelwand). Die besagt: Tote durch Tabakrauch in Frankreich = 5863, auf den Todesfall genau. Also hat sich die Zahl der Toten durch Passivrauch soeben von 2500 auf 5863 erhöht, gemäß einer Studie mit dem Titel „Lifting the Smoke Screen“, die eine europäische Studie ist. Und die 5863 Tote beziehen sich auf Frankreich, aber die Studie betrifft Europa insgesamt. Die Anti-Rauch-Leute, die die Gunst der Medien genießen, haben diese Zahl sofort auf 6000 Tote aufgerundet. Und diese 6000 Tote – je nach Version ist die Rede von 5000 oder von 6000 – wurden vom Abgeordneten Bur übernommen, um dieses extrem restriktive Gesetz durchzubringen.
So. Wenn man sich in diese Studie vertieft: was findet man da? Man findet, dass diese 5863 Tote in der Mehrheit Raucher waren! Davon waren übrigens 5574 Raucher mit einer Exposition zuhause, auf die die Gesetzgebung – solange man nicht die Leute zuhause kontrollieren geht – keinen Einfluss haben wird. Dann 289, die in der Arbeit geraucht haben, davon 25 in Bars, Hotels, Restaurants, Discos. Und hier geht es um die Allgemeinbevölkerung. Wenn man sich nur die Nichtraucher ansehen will – und das ist ja die eigentliche Definition von Passivrauchen –, wurde auf ganz besonders verdrehte Weise der Prozentsatz berechnet, der den Anteil des Passivrauchens beim Aktivraucher ausmacht. Angenommen, Sie rauchen in Ihrem Büro. Klarerweise inhalieren Sie direkt den Rauch, aber Sie atmen auch die verrauchte Luft Ihres Büros und sind somit ein Opfer des Passivrauchens. Folglich muss man Sie vor solchem Passivrauchen schützen.
Wenn man sich dennoch für die Nichtraucher interessiert, erkennt man, dass die Zahlen extrem stark sinken. Es beginnt damit, dass in diesem Bericht nur 1114 Nichtraucher unter den Passivrauch-Toten gezählt werden. Aber von diesen 1114 sind 1007 zuhause verstorben. Nur 107 sind in der Arbeit verstorben, und von diesen wiederum 6 in Hotels, Restaurants, Bars oder Discos.
Weiters, wenn man etwas genauer hinsieht: wie wurde die Zahl der „Nichtraucher“ berechnet? Na das ist doch ganz einfach! Man nimmt den Raucheranteil einer Bevölkerung (wir haben vorhin gesehen, dass man nicht weiß, ob der in Frankreich 30,4 oder 44 % beträgt), multipliziert die Bevölkerungszahl mit diesem Prozentsatz und schon hat man die Anzahl der Raucher. Den braucht man nur noch von der Gesamtbevölkerungszahl abziehen, um die Zahl der Nichtraucher zu erhalten. Damit wird man allerdings alle Ex-Raucher als „Nichtraucher“ führen. Man weiß sehr wohl, dass hier nicht das Risikoniveau von Leuten erreicht wird, die nicht mehr rauchen [Lapsus: die nie geraucht haben], wenn jemand nach 30 Jahren als Raucher seit 15 Tagen nicht mehr raucht! Gemäß den bekannten Studien über britische Ärzte besteht zwischen 4 und 9 Jahren nach dem Rauchstopp noch ein Lungenkrebsrisiko von 6x. Daher spielen die Ex-Raucher hier eine gewichtige Rolle. Und da von den Leuten, die nicht rauchen, die Ex-Raucher ca. 40 % oder 48 % ausmachen, gegenüber 52 % [die nie geraucht haben], wird einem klar, dass die tatsächliche Anzahl der Nichtraucher, die nie geraucht haben und die durch Passivrauchen in Bars, Hotels, Restaurants und Diskotheken gefährdet sind – diesen Orten, wo es wegen der Risiken, denen man das Personal aussetzen würde, absolut erforderlich ist, dass man nicht mehr raucht – die kommen also ganz grob geschätzt auf 2 Personen! ...Voilà! Also, das ist ein Artikel, den ich versuchen werde, durchzubekommen, aber die Chancen dafür stehen sehr schlecht...
Ich habe gar nichts gegen die Pharmaindustrie. Ich habe was gegen das Marketing der Pharmaindustrie. Zum Glück gibt es die Pharmaindustrie, um wirksame Medikamente und funktionierende Antibiotika zu erzeugen. Das ist ein Segen. Aber das große Problem ist, dass es zur Zeit ein Entarten gibt, letztlich durch den Gigantismus, wodurch die Pharmaindustrie schließlich fast eine Gesundheitspolitik bestimmt.
Den Medien mangelt es an Mut.
Es gibt vor allem heute, meine ich, eine finanzielle Dominanz der Werbekunden. Der Nikotin kostet, wenn sie es heute beim internationalen Chemieunternehmen Fluka kaufen, 440 Euro pro Liter. Wenn wir von 0,8 mg Nikotin pro Zigarette ausgehen, wären das – da ein Liter einer Million Milligramm entspricht – 1.200.000 Zigaretten. Das heißt, wenn Sie das nachrechnen möchten, dass Sie um einen Euro [die Entsprechung von] 143 Päckchen Zigaretten kaufen würden.
Schon, aber da ist auch das Papier...
Mag sein. Ich spreche aber von der Nikotinmenge. Die Idee, Nikotin zu verkaufen, um den Leuten bei der Rauchentwöhnung zu helfen, war ja nicht schlecht. Aber, so leid es mir tut: es funktioniert nicht. Daraufhin haben sie einen erstaunlichen Taschenspielertrick inszeniert. Dieser erstaunliche Trick, das ist die „Nicotine Addiction“ – die Nikotinsucht. Bericht des amerikanischen Surgeon General, 1988. Dieser Bericht musste einem erst einfallen, denn was mich betrifft, so muss ich nach „Tobacco Addictions“ – nach Tabakabhängigkeiten – nicht groß suchen, die begegnen einem jeden Tag. Aber nikotinabhängige Menschen suche ich bis heute. Man kennt Nikotin seit 200 Jahren und ich möchte schon sagen, dass eine Droge um 440 Euro pro Liter nicht zu bekommen ist! Es hat sich noch nie jemand reines Nikotin gespritzt. Es gab noch niemals dunkle Geschäfte mit Nikotin. Was es gibt, ist eine massive Tabakabhängigkeit. Nikotinabhängigkeit gibt es nicht.
Nicht mal ein ganz klein wenig...
Gar keine Nikotinabhängigkeit. Wenn Sie zum Beispiel Leute betrachten, die extrem tabaksüchtig waren und mit Hilfe von Nikotinpflastern aufgehört haben: wenn sie nikotinsüchtig gewesen wären, hätten Sie nach einem Jahr Leute... wissen Sie, wie hoch der Anteil der Leute ist, die die Nikotinpflaster weiterverwenden? 1 %.
Ein Anteil von 1%, die nach einem Jahr noch die Pflaster verwenden, ist nicht gerade überwältigend...
Bei den Nikotinkaugummis, wissen Sie wieviele Anwender noch ein Jahr nach der Rauchentwöhnung weiterhin die Nikotinkaugummis kauen? Dabei spielt das Kauen eine Rolle, klarerweise, und das weiß man ja – man muss sich nur die Kaumuskulatur mancher Amerikaner ansehen, die Hollywood-Kaugummi kauen –, dass es einen motorischen Kaubewegungs-Tick gibt. Es sind 7 %. Aber ich kann Ihnen versichern: wenn ich einen Inhalator oder Kaugummi mit Heroin herstellen würde, um Heroinsüchtige zu entwöhnen, dann hätte ich mehr als 7 %, die dabei bleiben.
Kapitel 3
Es ist mir nie gelungen, Ratten dazu zu bekommen, eine Fußtaste zu betätigen um sich mit Nikotin zu versorgen. Man macht eine Taste und wenn die gedrückt wird, aktiviert das eine Injektionsspritze. Mit Kokain haben die Ratten 300 Mal pro Tag die Taste betätigt, das ging tock, tock, tock. Mit Nikotin: niemals. Es gibt keine... Die Tabaksucht ist gewaltig, die Nikotinsucht: nein.
Die „Nicotine Addiction“. Warum wurde 1988 dieses Buch unter diesem Titel herausgebracht? Hätten sie es „Tobacco Addiction: The Role of Nicotine“ genannt... Sie haben es „Nicotine Addiction“ genannt. Das heisst, dass sie bereits 1988 zur Offensive bereit waren. Und sie haben es als „Nikotinersatz“ bezeichnet. Warum haben sie es als „Nikotinersatz“ bezeichnet? Weil sie von dem Imagebonus der Opiatersatztherapie profitieren wollten. Das heisst, Sie haben einen Heroin- oder Morphiumsüchtigen. Der muss sich rasch wieder mit Stoff versorgen, weil das Heroin schnell wieder aus dem Körper verschwindet. Also geben Sie ihm ein anderes Opiat, nämlich das Methadon, das nicht schon nach wenigen Stunden, sondern erst nach 24 Stunden zur Hälfte wieder eliminiert ist. Damit geben Sie dem Süchtigen eine relativ langanhaltende Linderung und es reicht, wenn er seine Dosis alle 24 Stunden bekommt. Sie geben ihm also ein anderes Opiat als seinen Stoff, mit anderen Eigenschaften, die ihm ermöglichen sollen, sich wieder in die Gesellschaft einzufügen und nicht seine [Schnitt: Zeit damit zu verbringen, Stoff aufzutreiben]. So. Wenn Sie nun Nikotin als DIE Droge im Tabak ansehen und dem Raucher Nikotin geben, ist das, als würden Sie dem Heroinsüchtigen Heroin geben. Das ist kein Ersatz, sondern Sie geben ihm genau sein Suchtmittel!
Welches zudem nicht der...
Es ist also schon mal der Ausdruck „Nikotinersatz“ missbräuchlich, da es sich nicht um einen Ersatz handelt: sie geben ihm das Produkt selbst. Andererseits stellt es in den Raum, dass Nikotin die Sucht beenden würde. Das tut es nicht, denn die Leute berauschen sich nicht (damit), es gab niemals einen primären Sucht-Einstieg mit (reinem) Nikotin. Niemandem würde einfallen, mit Nikotinpflastern oder -kaugummis zu experimentieren. Es handelt sich immer um Menschen, die eindeutig (vom Tabak) abhängig waren. Folglich ist es kein Ersatz, wie übrigens der schwedische Oraltabak zeigt. Es gibt ebenso viele (Tabak-)Konsumenten [wie in Frankreich]. Circa 40 % der Schweden konsumieren Tabak. Aber von diesen 40 % sind die Hälfte schon zum „Snus“ übergegangen. Sie wechseln nicht zum Kaugummi. Die Leute mögen den Kaugummi nicht. Sie geben auf. Die durchschnittliche Anwendungsdauer der Nikotinkaugummis – selbst wenn sie gratis sind – beträgt 21 Tage.
Das Passivrauchen ist ein Aufhänger, der sich leider gerade als wirksam erweist, um vollständig die Kultur eines Landes durcheinander zu bringen und Berufe zu zerrütten. Dabei sind die Auswirkungen in Bezug auf eine Reduktion des Tabakkonsums und seiner Risiken meiner Meinung nach eher kontraproduktiv. Es sind übrigens die selben „Antiraucher“, denen es gelungen war, den Verkauf von Snus – der absoluten Waffe gegen Passivrauch – zu blockieren und verbieten zu lassen. Der Snus, diese Form von Tabak, die sich die Schweden in den Mund stecken, verursacht nämlich keinen Rauch! Er produziert kein Kohlenmonoxyd. Er belästigt keinen Nachbarn. Wenn jemand ins Restaurant geht und sich eine Portion Snus in den Mund steckt, während man mir gerade meine Lieblingsspeise serviert, habe ich ihm nichts vorzuwerfen.
Die Antwort könnte man im Bericht „Lifting the Smoke Screen“ selbst finden. Wenn Sie die Einleitung dieses Berichts lesen, was finden Sie da? Ich übertrage das jetzt etwas freier (aus dem Englischen) – da steht folgendes:
„In den Ländern, wo das Gesetz erlassen und unterstützt wurde, sind 75 % (der Bevölkerung) für dieses Gesetz. Das zeigt, dass die Öffentlichkeit das Gesetz haben möchte...“
Na ja. Sie haben eine große Mehrheit an Nichtrauchern, die werden schon mal kein Problem mit diesem Gesetz haben. Dann kommen noch Raucher hinzu, die sagen „womöglich könnte mir das helfen, aufzuhören“. Also sind sie dafür...
...“und dass Politiker nicht davor zurückschrecken sollten, für Antirauchgesetze zu stimmen.“
Im Grunde sind sie nicht dafür, wie die Antwort bei der Konferenz für ein rauchfreies Europa vom 2. Juni 2005 gezeigt hat. Diese Konferenz – die unter der der luxemburgischen Präsidentschaft der Europäischen Union in Luxemburg stattfand, von den Organisationen vorbereitet wurde, die mit diesem Bericht beauftragt waren und von GlaxoSmithKline und Pfizer gesponsert wurde – diese Konferenz also hat auf europäischer Ebene zum ersten Mal Gesundheitsorganisationen, namhafte Forscher und Vertreter der Arbeitgeber der öffentlichen Hand und des Privatsektors, der Syndikate, der Arbeitsschutzinspektorate, der Europäischen Kommission und der Politik zusammengeführt, um über die Politik im Hinblick auf Rauchfreiheit zu diskutieren. Es meldeten sich bei dieser Gelegenheit insgesamt 9 Gesundheits- und Arbeitsminister und der ehemalige italienische Gesundheitsminister zu Wort.
Nun, wer hat von den Dingen einen Nutzen? Benötigen tatsächlich die Europäische Kommission, Europa, die Gesundheitsminister eine Unterstützung von GlaxoSmithKline und Pfizer – den großen internationalen Pharmakonzernen, die Medikamente zur Rauchentwöhnung herstellen und verkaufen – um sich Sandwiches zu kaufen? ,
Die Nikotinpflaster, die...
Na schön, es gibt kein Foto! ...Und hier sagen die Verteidiger dessen, was sie als „Nikotinersatz“ bezeichnen, „Aber verstehen Sie: es gibt das „böse“ Nikotin in den Zigaretten und das „gute“ Nikotin in den Pflastern und Kaugummis.“ Sie sind sogar so weit gegangen, zu sagen: „Senken Sie doch Ihr Risiko, indem Sie zwar weiterrauchen, aber dabei ab und zu einen Nikotinkaugummi kauen. Damit werden Sie weniger inhalieren und natürlich Ihr Risiko verringern“.
Gut und schön, aber im Vergleich zwischen Pflaster und Zigarette ist doch das Pflaster harmloser, indem man kein Inhalieren von...
Aber nur, wenn Sie ausschließlich das Pflaster verwenden und nicht daneben weiterrauchen. Im Augenblick, jedoch... Man muss sich anschauen, was geschehen ist. Ursprünglich haben sie die Kaugummis und Pflaster auf ärztliche Verordnung verkauft. Da haben sie festgestellt, dass sie nicht genügend davon verkauften. Die Ärzte waren von diesen Produkten nicht begeistert. Also haben die Hersteller dafür gekämpft, dass die Produkte in Frankreich frei verkauft werden konnten. Sie gehen in die Apotheke und sagen: „Ich möchte Nikotinpflaster, ich möchte Nikotinkaugummis“. So geht das. Sie brauchen kein ärztliches Rezept. Aber bei diesen Produkten, die bestenfalls den 1,6-fachen Erfolg eines Placebos erzielen, war der Grund für ein Übergehen zur Kategorie „ohne Rezept erhältlich“, dass man für ein frei verkäufliches Medikament Publikumwerbung machen darf. Deshalb konnten Sie schon Werbung für Nikotinkaugummis/Nikotinpflaster im Fernsehen und auf Autobussen sehen. Aber sobald Sie für ein Medikament Werbung machen, kann es nicht mehr von der Krankenkasse übernommen werden – zumindest theoretisch, nach den Gesetzen für die Sozialversicherung und das Gesundheitswesen. Nun haben sie aber erreicht, dass die Sozialversicherung 50 Euro pro Jahr und Raucher bezahlt für die Verwendung von Medikamenten, die weiterhin öffentlich beworben werden können. Ich nenne das eine organisierte Plünderung der Sozialversicherung.
Leibwächter? ...
Nun haben sie wieder festgestellt, dass sie nicht genügend davon verkauften, dass das nicht zieht. Da haben sie überlegt, dass es doch den armen Patienten mit Beeinträchtigungen der Atemfunktion gibt, der nicht auf Tabak verzichten kann. Also sagt man ihm: „Sie werden Ihr Risiko senken, indem Sie gleichzeitig einen Nikotinkaugummi verwenden“. Und das ist kriminell. Es ist deshalb kriminell, weil Sie jemanden dazu verleiten, weiterzurauchen. Das ist was der Patient versteht: „Ich werde mein Risiko senken, weil ich etwas weniger inhalieren werde“. Das Problem dabei ist, dass sie vergessen, was uns die bekannte Studie von Professor Doll gelehrt hat, in der 36.000 englische Ärzte 40 Jahre lang beobachtet wurden. Was sagt uns dieser? Er sagt: „Wichtig ist, wie lange Sie rauchen“. Und Catherine Hill hat das auf relativ einfache Weise übersetzt – die Formel, die uns von Doll zur Berechnung des Lungenkrebsrisikos gegeben worden war: Wenn Sie die täglich gerauchte Menge verdoppeln, verdoppeln Sie damit auch Ihr Krebsrisiko. Wenn Sie die Tagesmenge halbieren, halbieren Sie auch Ihr Krebsrisiko. Aber wenn Sie die Dauer Ihres Zigarettenkonsums verdoppeln, müssen Sie das Risiko mit 2 hoch Viereinhalb multiplizieren. So haben die Pneumologen den bekannten Begriff „Packungsjahr“ (pack year) behalten. Und als ich einmal auf einem Fernsehset war, sagte ein berühmter Onkologe: „Nun, es kommt auf dasselbe hinaus, ob sie jetzt 20 Jahre lang ein Päckchen täglich rauchen oder 10 Jahre lang 2 Päckchen täglich“. Nein, Herr Professor, das kommt ganz und gar nicht auf dasselbe hinaus! Wenn Sie doppelt soviel rauchen, verdoppeln Sie Ihr Risiko, aber wenn Sie doppelt so lange rauchen, erhöht sich Ihr Risiko um den Faktor 2 hoch 4,5, und das ist nicht das Doppelte, sondern das 23-fache!
„Schwerwiegend ist die Dauer der Raucherzeit. Und alles, was man einem Raucher sagen kann, ist: „Rauchen Sie 4 oder 5 Päckchen Davidoff-Zigaretten pro Tag, aber hören Sie so bald wie möglich auf!“. Denn es ist die Dauer des Rauchens, die zählt, und wenn Sie jemandem suggerieren, dass er nur so einen kleinen Kaugummi, ein Pflaster oder einen Inhalator verwenden muss, um sein Risiko zu senken... es gibt eine Studie zu Inhalatoren, mit denen das Inhalieren von Rauch um 10 bis 15 % reduziert wird; damit wird das Risiko also um 15 % gesenkt, vorausgesetzt, Sie verwenden den Inhalator Ihr ganzes restliches Leben! Aber wenn Sie die Dauer Ihres Zigarettenkonsums verdoppeln.... dann gilt für die Zeit, in der Sie rauchen, der Exponent 4,5. Sowas ist kriminell. Ich habe das gesagt. Es wurde nicht gut aufgenommen!
Kapitel 4
Heute kommt es in Europa zu allgemeinen Verboten, deren einziges Ziel finanzieller Profit ist. Und ich meine, dass wir auf eine Kulturüberschreitung zusteuern, bei der uns diese amerikanische Freund-Feind-Mentalität aufgedrängt wird, und zwar im Namen des Profits.
Es wäre ja absolut vorstellbar, dass ein Wirt sagt: „Bei mir wird nicht geraucht, in meinem Speiselokal wird nicht geraucht, in meiner Disco wird nicht geraucht“ oder „es wird da geraucht“, oder auch „es wird zwischen soundsoviel Uhr und soundsoviel Uhr nicht geraucht“. Man könnte das einteilen. Aber hier haben wir ein wirklich unglaubliches Eindringen. Jeder weiß und man sieht ganz klar, dass es dasselbe wie mit dem Lärm ist. Da könnte man ja genauso eine völlige Stille in Restaurants fordern, wie in einem Kloster! Hier gibt es ein Lagerdenken. Wie man sieht, geht es nach amerikanischer Vorstellung um Gut und Böse. Das Böse ist der Tabak, der Rauch, der Alkohol. Die haben einen Hang zur Prohibition und das ist etwas, das offenkundig langsam zu uns kommt, natürlich mit dem ganzen religiösen Aspekt – in den Vereinigten Staaten, nicht wahr, mit den ganzen Anhängern des Evangelikalismus, kommt dieser ganze Ansatz aus ferner Vergangenheit, denn das ist ja noch Manichäismus, die von Mani gegründete Philosophie und Religion. In den Jahren um 300 oder 400 gab es diese Art von Vorstellung, wie sie von den Evangelikern aufgegriffen wurde, mit Gut und Böse. Da gibt es den Dämon! Den muss man besiegen. Normalerweise hat man ja eher Graustufen. Außerdem steckt natürlich Profit dahinter. Denn es ist völlig klar, dass dieser Bericht und diese in Luxemburg gehaltene Konferenz, die nun solche Vorstellungen allen europäischen Ländern inklusive Frankreich aufzwingen... hinter diesen Vorstellungen stehen meiner Meinung nach gewaltige finanzielle Interessen. Verstehen Sie: ich meine, es ist doch unglaublich, dass mit Produkten... ich denke da an Nikotin, das stimmt, ich habe es in meinem Labor gesehen... Nikotin bewirkt eine Art Sättigung in Bezug auf den Tabakkonsum, und wenn Sie Nikotin konsumieren, wenn Sie Zigaretten mit hohem Nikotingehalt verwenden – ich habe das gesehen, in meinem Labor gemessen –, tendieren Sie dazu, weniger zu inhalieren und weniger zu rauchen. Demnach hätte man nicht den Verkauf von Zigaretten mit einem Nikotingehalt von über 1 mg verbieten sollen! Man hätte sagen sollen: „Stellt bitte Zigaretten her, die einen möglichst hohen Gehalt an Nikotin haben, die soviel Nikotin wie möglich liefern, aber dabei immer weniger Teer und vor allem immer weniger Nitrosamine.“ Dann würden die Leute, statt dazu verleitet zu werden, sehr tiefe Lungenzüge zu machen, nur leichte Züge machen und den Rauch nicht wirklich inhalieren. Dabei würden sie ganz schnell das Stoppsignal aufgrund der Nikotinmenge spüren... „Ach ja“, sagt man, „wissen Sie was: wir werden den Verkauf von Zigaretten verbieten, die mehr als 1 mg Nikotin abgeben“... Der Tabakindustrie hat das ja nicht wehgetan: als die Entscheidung fiel, gab es in Europa keine Zigarette mehr über 0,80 mg! Das hat denen gar nichts ausgemacht!
Die Tabakindustrie hat „Leichtzigaretten“ produziert. Wir haben gegen die Tabakindustrie gekämpft und gesagt: „Eure Leichtzigarette ist eine Täuschung, weil sie nur an der Rauchmaschine leicht ist, während ein Raucher ja nicht notwendigerweise wie eine Rauchmaschine inhaliert. Er erhöht sein Zugvolumen, er erhöht die Anzahl der Züge pro Zigarette, er raucht die Zigaretten praktisch bis zum letzten Tabakkrümel. Letztendlich gelingt es ihm, genau soviel herauszubekommen, wie er will. Wenn Sie also eine Zigarette mit 0,1 mg Nikotin und 9 mg Teer ausweisen, hat das nichts zu bedeuten und Sie sind Lügner und Fälscher.“
Aber gleichzeitig, obwohl man das gerade nachgewiesen hat und obwohl man nachweisen kann, dass der Teergehalt an sich uninteressant ist, weil die Konzentration an kanzerogenen Substanzen beträchtlich variieren kann – manchmal sind die Zigaretten mit dem geringsten Teergehalt diejenigen mit der höchsten Konzentration an Kanzerogenen – besteht die Europäische Union weiterhin auf Senkungen des Nikotin- und Teergehalts... Aber indem sie das tut, bestärkt sie die Vorstellung, dass Zigaretten mit einem geringen Nikotin- und Teer-Output an der Rauchmaschine weniger gefährlich seien…
Die light Zigaretten...
Sie unterstützt also Leichtzigaretten! Von denen man allerdings weiß, dass sie ebenso gefährlich wie die anderen sind. Es besteht also offensichtlich eine völlige Inkompetenz in Sachen Tabakologie bei den Entscheidungsträgern. Hier haben wir eine Inkompetenz auf fachlicher Ebene, wenn ihnen ein solches Absegnen (des Leichtrauchprinzips) passiert, und eine umfassende Inkompetenz in Bezug auf Raucherpsychologie und Tabak-Soziologie, aufgrund derer sie gesetzliche Maßnahmen beschließen, die letztlich – weil sie die Verteidigungsreaktionen verstärken – das genaue Gegenteil des gewünschten Zwecks im Gesundheitswesen erreichen werden.
Für einen Raucher zählt die Umgebung, in der das geprägt wurde. Es ist die Umgebung, die wichtig ist. Die Zigarette wird schließlich deshalb wichtig, weil sie zur Umgebung gehört. Aber sie ist parasitär. Und es ist nicht das Nikotin, das wichtig ist. Das ist der Grund, weshalb der Raucher die Nikotinpflaster nicht mag. Er mag nicht die Nikotinkaugummis. Das Aroma von Snus, hingegen, ist ein Umgebungsfaktor. In diesem Fall nehmen Sie das Snus-Aroma an und das Nikotin bleibt in der Tat Nebensache. Wichtig ist, dass es Tabak ist, dass Sie was haben, das den sinnlichen Aspekt bietet und damit verbunden ist.
2004 gab es ein Ansuchen, das von Fagerström unterstützt wurde. Sie wissen schon, der bekannte Abhängigkeitstest durch Clive Bates, durch Kozlowski, durch Martin Jarvis, durch echte Kapazitäten in Tabakfragen, die erklärten, dass man 98 % der Risiken vermeiden könnte, wenn alle Zigarettenraucher zu Snus (Oraltabak) übergehen würden. Nun, diese Leute haben ein deutsches und britisches Ansuchen auf Aufhebung des Vertriebsverbots für Snus in Europa unterstützt. Warum wird Snus in Schweden verkauft? Ganz einfach weil Schweden bei seinem Beitritt zur Europäischen Union eine Ausnahmeregelung („Finger weg von meinem Snus“) durchgesetzt hat und somit weiterhin Snus produzieren und verkaufen kann. Was soll man sagen: am 14.12.2004 hat der Europäische Gerichtshof erneut das Vertriebsverbot für Snus in Europa bestätigt. Da kann man sich fragen: weshalb? Es ist vollkommen klar, dass große Unternehmen wie BAT, Philip Morris, Imperial Tobacco usw. nicht an Snus geglaubt hatten. Sie waren nicht vorbereitet. Und folglich hatten sie gar keine Lust, dass ein Laden wie Swedish Match ihnen Schwierigkeiten bereitet, indem er den Markt besetzt. Also waren sie dagegen. Die Hersteller von Nikotinpflastern, -kaugummis usw. dachten „na was denn, die Europäer brauchen doch nur Nikotinkaugummis zu kauen“ und waren somit auch dagegen. Die Regierungen waren einfach deshalb dagegen, weil bei 11 oder 13 Milliarden Einnahmen aus der Tabaksteuer wenig Motivation dazu besteht, auch nur irgendwas daran zu ändern. Da hat man jedenfalls nicht den Wunsch, dass Leute das Rauchen für etwas aufgeben, das vielleicht weniger kosten wird. Und schließlich die Antirauch-Aktivisten: die wollten das gar nicht... Ergebnis am 14.12.2004 war dann, dass der Gerichtshof das Verbot bestätigt hat. Aber Sie werden sehen, ich weiß jetzt, dass BAT und ebenso Philip Morris einen Snus haben. Ich weiß nicht so genau, ob sie das direkt machen oder ob sie mit Swedish Match ein Abkommen haben, aber Sie werden sehen, dass es einen erneuten Antrag geben wird und diesmal hoffe ich, dass es zu einer Freigabe des Vertriebs in Europa kommt.
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Experience
Years of experience: 46. Registered at ProZ.com: Sep 2009.
Ich bin zweisprachig aufgewachsen (Mutter Französin, Vater Österreicher) und habe in Wien die französische Schule besucht. Einige Jahre nach der zweisprachigen Matura in Wien habe ich einige Jahre bei der Fremdenverkehrswerbung gearbeitet (u.a. Betreuung von Studienreisegruppen und gelegentlich Dolmetschen). Nach Geburt des ersten Kindes habe ich begonnen, zuhause Übersetzungen für die Tourismusbranche zu schreiben. Das war nett und clean und recht gut bezahlt, aber für mich nicht sehr spannend. Nach Geburt des zweiten Kindes habe ich aus Neugier und Interesse ein Medizinstudium begonnen, das ich im letzten Abschnitt (ca. 1 Jahr vor Abschluss) abgebrochen habe, da ich nicht die Absicht hatte, Ärztin zu werden. Aber das Thema Medizin bleibt nach wie vor für mich spannender als jeder Krimi und ich liebe es, mich damit zu beschäftigen.
Inzwischen mache ich - nun schon über zehn Jahre - praktisch nur noch medizinische Übersetzungen, z.B. Fachinformationen / Patienteninformationen zu Medikamenten, Fortbildungsunterlagen für Mediziner, Patientenmagazine, Patientenratgeber, Zeigebücher, Detail Aids, Arztberichte, Kongressunterlagen, Studienbeschreibungen usw., und verbinde dadurch die Notwendigkeit des Geldverdienens mit der Annehmlichkeit, mich mit meinen Lieblingsthemen zu befassen.
Ich mache hauptsächlich Übersetzungen Deutsch > Französisch, einfach weil dafür der größere Bedarf besteht als umgekehrt, aber ich übersetze genausogerne vom Französischen ins Deutsche.
Da sehr viele medizinische Unterlagen in englischer Sprache sind, bin ich daran gewöhnt, medizinisches Englisch zu lesen und auch bei Bedarf in meine Muttersprachen zu übersetzen. Für sprachlich hochnuancierte nichtmedizinische Texte würden meine Englischkenntnisse nicht ausreichen, aber mit trockener Sachinformation, deren Aussagen im Zweifelsfall logisch und fachlich überprüfbar sind, komme ich erfahrungsgemäß gut zurecht.
Mein Schreibstil in beiden Muttersprachen ist eher sachlich ausgerichtet und ich lege großen Wert auf Klarheit der Aussagen. Poesie oder literarische Höhenflüge liegen mir hingegen nicht und sollten nicht von mir erwartet werden.