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French to English: coronavirus in the playground General field: Other Detailed field: Medical (general)
Source text - French Société
Coronavirus : quand l'épidémie devient la préoccupation de la cour de récré
REPORTAGE - Les directeurs d'écoles primaires condamnent la «psychose» liée au coronavirus et refusent d'«aller au-devant des questions». Les élèves, eux, s’interrogent.
Par Margaux d’Adhémar
Publié hier à 14:01, mis à jour hier à 14:36
Écoles fermées, voyages scolaires annulés… Les premiers concernés, les enfants, se sont confiés au Figaro.
Écoles fermées, voyages scolaires annulés… Les premiers concernés, les enfants, se sont confiés au Figaro. Martin BUREAU / AFP
«On ne veut plus jouer avec toi, tu vas nous contaminer», lance Hugo*, 8 ans, à sa camarade de classe. Dans la cour de récréation, les autres membres du groupe surenchérissent, faisant semblant de s’évanouir par terre et de tousser : «Oh non, tu nous as contaminés ! C’est à cause de toi ! Maintenant, on a le coronavirus !». Héloïse*, 7 ans, ne comprend pas : «Mais je ne suis pas atteinte du coronavirus, c’est juste que je tousse parce que je suis asthmatique !» Une situation comme une autre dans une cour de récréation d'une école primaire parisienne, à l'heure du Covid-19.
«On joue au jeu de la “contamination”»
Alors que la France multiplie les fermetures d'écoles dans l’Oise, en Haute-Savoie et dans le Morbihan pour limiter sa propagation, les enfants s'alarment. «On ne nous dit pas tout ! On nous cache des choses!», s'insurge une élève scolarisée à Méricourt, dans le Pas-de-Calais. Soucieux de l'inquiétude qui gagne ses élèves, le responsable de l'établissement a décidé d'informer les élèves sur le lavage des mains. Alors qu'il distribue les feuilles à coller dans les cahiers de classe, chacun partage avec ses camarades son opinion sur le sujet. «De toute façon, ça ne se transmet pas aux enfants !» ; «C'est juste comme une grosse grippe !» ; «C'est surtout dangereux pour les personnes fragiles» ; «Nous, dans les villages, on risque moins de l'attraper que dans les villes !», assurent les petites voix aiguës.
Dans la cohue, le directeur aperçoit un enfant qui, profitant du brouhaha général, se passe méticuleusement, en cachette, sous le bureau, du gel hydroalcoolique sur les mains - un produit qui pose problème en maternelle et en primaire, puisqu'il y a un risque d'ingestion. Le proviseur tente de dédramatiser et d'endiguer la «psychose générale» : «L'école doit rester un lieu protégé de cet emballement, une sorte de havre où les enfants sont à l'abri, on n'a donc pas organisé de réunion d'information pour les enfants, on ne veut pas rajouter de l'inquiétude. Mais dans la cour, ils en parlent».
Même politique au sein de l'école de Matthieu Verdier, directeur d'une école primaire à Béziers : «On ne cache pas quoi que ce soit mais on préfère ne pas en parler, on n’a pas été au-devant des questions. Si les enfants en posent, on répond». Une attitude que les élèves ont parfois du mal à comprendre. «À chaque fois que j’allume la télé ou que j’ouvre un journal je vois “coronavirus”. On en parle trop ! Mais, à l'école, les professeurs ne nous en parlent pas», souligne Marie, élève en CM2 à l'école de la rue Milton, dans le 9e arrondissement de Paris. «Quand on leur pose des questions, ils nous disent seulement qu'on a plus de chances de mourir d'une météorite plutôt que du coronavirus, et c'est tout», explique-t-elle, stupéfaite. Interrogés par Le Figaro, les réponses des parents et des enseignants sont claires : ils ne souhaitent pas inquiéter leurs enfants et tentent d'endiguer cette situation «anxiogène».
«Je me lave toujours les mains, parfois très longtemps même»
Face au silence des adultes, les enfants expriment comme ils le peuvent leur anxiété : «Pendant la récréation, on joue au jeu de la “contamination” - quelqu'un est le coronavirus et il doit contaminer les autres en les touchant», explique au Figaro Nina, 6 ans. Dans son école, à Gonesse, dans le Val-d'Oise, le coronavirus est devenu un jeu. «Pendant toute une journée, on jouait à ne pas se toucher», glousse-t-elle. Des pratiques devenues très populaires après que sa classe a constaté qu'une élève ne s'était pas présentée à la rentrée de février : «Plus personne n’ose lui parler ou jouer avec elle maintenant qu'elle est revenue à l'école, car on pense qu’elle a le coronavirus. Tout le monde lui dit qu'elle est contaminée et maintenant, elle dit que oui, elle a le coronavirus, et elle nous le dit en faisant des grimaces horribles. Mais je pense qu'elle dit ça pour nous faire peur».
À lire aussi : Coronavirus : les voyages scolaires à l'étranger suspendus jusqu'à nouvel ordre
Fake news
Rue Milton, dans le 9e arrondissement. Il est 16 heures. De multiples têtes blondes se ruent hors de l'établissement sous une pluie battante. Jules*, 7 ans, assure avoir entendu parler du coronavirus lorsqu'il lisait Astérix et Obélix : «La BD s'appelle “Astérix et la Transitalique”, ça se passe en Italie, c'est une course de chars. Un personnage s'appelle “coronavirus” . Mon père a rigolé quand il a vu ça, alors je lui ai demandé ce que c'était et il m'a dit que c'était comme une grosse grippe». Et de se vouloir rassurant : «Mais je fais très attention, je me lave toujours les mains, parfois très longtemps même», nous rassure-t-il.
«Le coronavirus, c’est une étape à passer, si ça se trouve c’est juste une mauvaise grippe et dans 6 mois se sera terminé, oublié», assure Marie, élève dans la même école que Jules. «Nous, les enfants on ne s'inquiète pas, ça ne touche que les vieux !», renchérit son ami Quentin. «De toute façon, Trump chauffe les chercheurs pour développer un contre-virus, enfin, un vaccin», assure Hippolyte, 10 ans. «À ce qui paraît, Les Simpson avaient prédit le coronavirus !» décrète Édouard. Un rire gras éclate au sein du petit groupe - ses camarades sont dubitatifs. «Mais si, Homer Simpson a commandé un colis qui venait de Chine, les livreurs ont toussé dans le colis et quand Homer Simpson a ouvert le colis, il y avait le coronavirus !», rapporte Édouard. «Ah oui Astérix et Obélix aussi, ils l'ont prédit, avec le champion de César, “Coronavirus” et son masque !» s'élève une voix. Autant de références culturelles qui, pour les enfants, mettent un visage sur un fléau invisible.
Laurent Hoefman, président du Syndicat National des Écoles (SNE) et directeur de l'école des Valettes à Bourghelles, dans les Hauts-de-France, a passé la matinée à faire le tour des classes pour éviter la diffusion de ce genre d'informations : «Les enfants ont très envie de parler du coronavirus, parce que ça prend de l'importance médiatique. Bien souvent, ils répètent ce qu'ils ont entendu dire par leurs parents». Inquiets, certains n'envoient plus leurs enfants à l'école, «par peur» : «Difficile d’aller contre cette volonté parentale car elle est légitime», concède Laurent Hoefman. Une peur qui se ressent dans la prise de parole des enfants, parfois «victimes des fakes news». «Moi j'ai vu qu'il y avait 100 morts à Lille !», annonce fièrement un élève. Le proviseur hoche la tête, expliquant à la classe que cette affirmation est fausse, qu'il faut savoir décrypter les informations : «Les jeunes enfants ont du mal à faire la part des choses, comme les parents d’ailleurs». Pour l'instant, comme beaucoup d'autres directeurs d'école, Laurent Hoefman «attend les directives» du gouvernement, la plupart des établissements se limitant au rappel des mesures d'hygiènes et au lavage de mains obligatoire.
Translation - English Coronavirus
When the epidemic became the preoccupation of the playground
Primary school heads condemn the psychosis associated with coronavirus and refused to answer questions. The pupils watch each other carefully.
“We can’t play with you anymore; you’re going to contaminate us” declared Hugo, 8 years old, to his classmate. In the playground the other members of the group try to outdo each other pretending to pass out, falling to the ground and coughing. “Oh no! You’re going to contaminate us, it’s your fault we got coronavirus.” Heloise a 7 year old doesn’t understand “I don’t have coronavirus; I’m just coughing because I’m asthmatic”. A scene like any other in the playground of a Parisian primary school, in the wake of Covid 19.
“We play the game of ‘contamination’”
Whilst in France the schools in the Oise, in Haute-Savoie and Morbihan are closing their doors to stop the spread, the pupils are concerned. “They haven’t told us everything, they hide certain things” protests a pupil in Mericourt, in the Pas de Calais. Worried about the trouble being felt by the children, the schoolteachers decide to advise the pupils of the importance of washing their hands. As he handed out sticking labels with the school notebooks each of the pupils shared with their classmates their opinions on the subject. “Anyway it doesn’t infect kids”, “it’s just a bad flu”, “it’s especially dangerous for the weak”, “in the villages, we are less at risk than in the cities”. They assured themselves in their high-pitched voices.
In the crowd, the teacher sees a child who, thinking they were hidden in the comings and goings, very carefully passes under the desk a hydro alcoholic gel from hand to hand. A product that poses a problem for infant and primary schools because of the ingestion risk. The headmaster tries to reign in de-escalate the general psychosis. “The school must be a place of protection against all of this drama; it must be a sort of harbour in the storm where the pupils are protected. It’s for that reason we have not organised an assembly to instruct the pupils. We don’t want to add to the distress, but in the playground they’re all talking about it”.
It is the same policy in the school of Matthieu Verdier, a primary school head in Beziers. “We are not hiding anything, but we just prefer not to discuss it. We have not taken questions about it, but if the pupils ask, we’ll answer”. An approach that sometimes confuses the pupils. “Every time I turn on the T.V or open a newspaper, I see ‘coronavirus’. They’re talking too much about it, but in the school the teachers are not speaking about it”, says Marie a pupil at the Milton road school, in the ninth district of Paris. “When we ask them questions, all they say is we have got more chance of being killed by a falling meteorite then by coronavirus, and that’s it” she explains astonished. When asked about it by Le Figaro, the parents and teachers answered clearly; they don’t want to worry the kids and they want to keep everything calm in these anxious times.
In the face of the silence of the adults, the children express their anxiety in their own way. “During break times, we play a game called ‘contamination’, someone is the virus and he must contaminate the others by touch”, explained Nina a6 year old. In her school in Gonesse in the Val-d'Oise, coronavirus has become a game. “All day long we play at not touching each other”, she says laughing. This sort of activity has become very popular, after her class realised that a pupil did not come back after the February break. “Nobody dares talk to her, or play with her. Now that she has come back to school, we think she has coronavirus. Everyone told her she was contaminated and now she’s saying yes, she has got coronavirus, and she said it whilst making a horrible face. But I think she just said that to scare us”.
Fake news
Milton road in the ninth district. Four o’clock in the afternoon, a number of blonde heads dash about in the heavy rain outside the school. Jules, 7 years old, was certain to have heard about coronavirus whilst he read Asterix and Obelix. “The comic is called Asterix across Italy; it takes place in Italy where they have a chariot race. One of the characters is called ‘coronavirus’. My dad laughed when he saw it, I asked him what meant? He said it was like a very bad flu. And wanting to re-assure me he added, “I take great care I always wash my hands, sometimes for a very long time”.
“Coronavirus is a passing thing, if it turns out to be a bad flu, inside of six months it’s over, forgotten”, explained Marie, another pupil in the same school as Jules. “We children, we’re not worried, it only gets the old”, assures her friend, Quentin. “Anyway Trump is getting the scientist’s to work on an antidote, eventually a vaccine” said 10 year old Hippolyte. “An episode of ‘The Simpsons’ predicted coronavirus” said Edouard, making everyone in the little group laugh. His classmates are doubtful, “if Homer Simpson ordered a package from China, the delivery man coughed into the package, and when Homer opened the package he got coronavirus”! “Ah yeah! Asterix and Obelix as well, they predicted it with the champion Cesar, coronavirus and his mask”, shouted one of them. So many cultural references, which for the kids puts a face on the invisible scourge.
Laurent Hoefman, president of the national syndicate of schools, and head of the school Valettes à Bourghelles in Haut-de-France, spent the morning making a tour of the classes to stop the spread of this sort of information. “The children really want to talk about coronavirus, because of all the media attention it is getting. Very often they repeat what they have heard their parents saying”. Worried that certain parents are keeping their children home out of fear, “it’s difficult to go against that kind of parental decision, because it’s sometimes legitimate”, admitted Laurent. A fear that can be felt in the way the children speak, sometimes victims of ‘fake news’. “Me, I saw that there were a hundred deaths in Lille”, proudly announced a pupil. The headmaster shakes her head explaining to the class that ‘that’ story is not true, that we have to decode the information. “The young children find it hard to take it all in, much like the parents in a way”. For now like other school heads Laurent Hoefman waits on ‘government instruction’. But most of the schools have limited counter measures to regular and obligatory hand washing.
French to English: the supiriority of the masculin over the feminin General field: Other Detailed field: Linguistics
Source text - French
Marie Treps: «Dire que la langue est sexiste n’a aucun sens»
INTERVIEW - «Auteur» ou «auteure»? La linguiste affirme qu’ajouter un e n’améliore en rien la condition de la femme.
Par Alice Develey
Certains préfèrent «auteur», d’autres «auteure» voire «autrice». Que choisir? À la question du bon usage de la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres, la réponse est toujours libre maintenant que l’Académie française a accepté, sans imposer, leur emploi. À l’occasion de la Journée internationale des femmes, la linguiste et auteure du passionnant livre Les Mots voyageurs: petite histoire du français venu d’ailleurs (Points) revient pour Le Figaro sur la construction du féminin dans la langue française.
LE FIGARO. - Certains accusent la langue française d’invisibiliser les femmes. Êtes-vous d’accord?
Marie TREPS.- Dans la langue, il y a un lexique et une grammaire. Ce ne sont pas les mêmes territoires. Dans le premier cas, on pose la question de la légitimité des mots «auteure», «autrice». Peut-on les utiliser? Dans le second, on remet en cause l’une des règles fondamentales de la langue française qui permet de résoudre de manière simple et économe la question de l’accord avec deux sujets de genre grammatical différent.
Peut-on renoncer à cette règle parce qu’aujourd’hui l’on considère différemment la place des femmes dans la langue? Ce que l’on oublie lorsqu’on pose ces questions, c’est que ladite règle vaut pour les gens et les choses. On dit: «Les garçons et les filles sont heureux d’être ensemble», mais l’on dit aussi «les jours et les nuits se suivent calmes et joyeux». Il ne viendrait pas à l’idée de dire: «Les jours et les nuits se suivent calmes et joyeuses».
Dans la langue, il y a, à mon sens, un niveau esthétique. Il faut que l’esprit, l’œil et l’oreille soient contents. Or, la grammaire s’adresse principalement à la compréhension, à l’expression de la pensée, à l’esprit. Elle est donc primordiale. Bousculer cette règle révèle la confusion entre le genre biologique et le genre grammatical.
On ne peut ni forcer ni ralentir la langue. La langue évolue, c’est son principe
Pourtant la langue française est bien genrée.
Oui, elle l’est. C’est l’une de ses particularités et de ses beautés. Il n’existe pas de neutre en français. L’ennui, c’est que la règle du masculin qui l’emporte sur le féminin a été édictée au tout début de la naissance de l’Académie française, en 1634. À cette époque, on réforme la langue et on peaufine sa mécanique. On n’échappe pas aux excès. Molière les pointe très bien en moquant les effets de mode et le snobisme de certains dans Les Précieuse ridicules. Au XVIIe siècle, on a tenté de mettre de l’ordre et l’on a décidé que le masculin ferait office de neutre - certainement dans un souci de simplification. C’est pour cela qu’on l’emploie toujours. Cela étant, cette règle a été justifiée par des arguments idéologiques, comme aujourd’hui, où la revendication féministe veut la remettre en question.
Au XVIIIe siècle, l’académicien Nicolas Beauzée, auteur d’une grammaire générale et raisonnée, est radical. Son argument tient en ces mots: «la supériorité du mâle sur la femelle». Nous sommes au siècle des Lumières, du savoir scientifique, de l’Encyclopédie mais aussi au siècle des prémices de la théorie de l’évolution et des classifications raciales. Les idéologies sont glissantes. Sous la IIIe République, époque à laquelle on applique les lois de Jules Ferry, les instituteurs répandent la règle du «masculin qui l’emporte sur le féminin». Tous les élèves l’ânonnent et la retiennent car elle simple et facile à appliquer. Mais au XXe siècle, il devient plus difficile de la justifier en raison des revendications féministes. Celles-ci peuvent être légitimes au sens où elles souhaitent que la langue reflète le désir de parité dans la société. Mais à ce moment-là, les grammairiens rappellent que le masculin a une fonction de non-genre, puisque nous n’avons pas de neutre.
Le mot «autrice» existait avant l’Académie française tout comme la règle de proximité (règle qui consiste à accorder le genre et le nombre de l’adjectif avec le plus proche des noms qu’il qualifie). Aujourd’hui, «autrice» renaît. Pourquoi ne pas en faire autant de la règle?
Il n’y a aucun inconvénient à employer le mot «autrice». Concernant la règle de proximité, elle est gênante. «Les hommes et les femmes sont égales», c’est bizarre pour les yeux, les oreilles et l’esprit. Cela étant, on peut ruser et placer «les femmes» en début de phrase: les femmes et les hommes sont égaux. L’Académie française, par la voix de et Dominique Bona Danièle Sallenave, a annoncé la reprise du dossier de la féminisation des titres et noms de métiers en laissant une part de choix aux intéressés. On ne peut ni forcer ni ralentir la langue. La langue évolue, c’est son principe. Mais évidemment, on peut l’y aider en donnant des propositions recevables.
« Les « e » ne rendent pas plus égale la femme. C’est artificiel et peut parfois heurter le sens esthétique »
Pour certains, le mot «autrice» semblait «bizarre» au départ. Mais plus on l’a employé, plus le terme est devenu légitime.
Quand on me demande mon opinion sur «autrice», je dis que je ne l’emploie pas car je le trouve trop technique. Cela étant, «éditrice» s’entend très bien. Il ne sert à rien de faire des diktats. Mais il est évident qu’en démultipliant les usages, les mots nouveaux vont nous paraître plus normaux.
Est-ce être féministe que d’employer les mots «auteure», «autrice»?
Prenons le cas des femmes occupant la fonction de proviseur de lycée. On s’adressera à elle en utilisant la formulation choisie par chacune: «Madame le Proviseur» ou «Madame la Proviseur» ou «Madame la Proviseure». Chacune a le droit à demander à se faire appeler comme elle le souhaite. Est-ce par revendication féministe? Peut-être, mais il n’y a pas à se poser cette question.
Sinon, on chercherait à injecter du militantisme dans la langue française...
Oui et cela n’a pas lieu d’être. De la même façon, dire que la langue est sexiste, cela n’a aucun sens. Le français reflète les réalités de son temps.
Ajouter des «e» permet-il vraiment de donner plus d’égalité? Est-ce à la langue de faire évoluer la société ou la société de faire évoluer la langue?
C’est la société qui fera changer la langue. Je ne sais pas si elle le doit, mais c’est ce qu’il se produit. Les «e» ne rendent pas plus égale la femme. C’est artificiel et peut parfois heurter le sens esthétique. Mais cela permet de refléter dans la langue la parité qui est souhaitée, à juste titre, dans la société.
L’écriture inclusive permet-elle de rendre effective cette parité?
Non, je ne crois pas qu’elle s’imposera, elle est trop compliquée, mais cette proposition rend visibles les interrogations de la société actuelle, ses conflits, ses désirs, ses besoins en matière de parité.
Translation - English By Alice Develey
To say that language is sexist does not make sense.
Auteur or auteure
Author or authoress? The linguist confirms that adding an “ess” does not improve a woman’s status.
Some people prefer author some authoress, which one do we choose? Regarding the question of the proper use of feminisation of the names of career, jobs and titles the answer is as ever open to interpretation, now that the Academie francaise has accepted not to impose itself on their use. On international woman’s day the linguist and authoress of the passionate book Les Mots voyageurs a little story of French from elsewhere, Marie Treps talks to Le Figaro on the construction of woman in the French language.
Le Figaro
Some people accuse the French language of making women invisible. Do you agree?
Marie Treps
In the language there is a lexicon and grammar. They are not in the same territory. In the first place we asked the question of the legitimacy of auteure, autrice (authoress). Can we use these words? Secondly, we have re-examined one of the fundamental rules of the French language that allows us to resolve in a simple and economic way; the question of the agreement between the two subjects of a different grammatical gender.
Can we renounce this rule seeing that today the place of women is considered differently in the language? What we forget when asking these questions is the rule in question works the same for people and things. We say “the boys and the girls are happy to be together”, but we also say “the days and the nights follow calm and happy”. It never occurs to us to say “the days and the nights follow calm and happy ’ess”.
In language, there is a “it makes sense to me”, on an aesthetic level. We need to have our mind, ears and eyes all concurring. And as grammar concerns itself principally with comprehension, with the expression of thought, and feelings, it is therefore primordial. To pull apart this rule reveals the confusion between biological gender and grammatical gender.
We cannot force nor slow down language. Language evolves, that is its principal.
Le Figaro
However, language is highly gendered.
Marie Treps
Yes she is. It is one her particularities and beauties. There is no neutral in French. What bothers me, is that the rule is the ‘masculine dominates over the feminine’ was established in the very first days of l’Académie française in 1634. In those days they reformed the language down to its finest details. They even went to excess. Molière pointed it out very skilfully, mocking the influence of fashion and snobbery of certain members in his, Les Précieuse ridicules. In the 17th century, they tried to put it all in order, and decided that the masculine would take over the neutral, without a doubt wanting to simplify the language. And that is why we use it like that today. That being said, the rule was justified by ideological arguments. Like today where feminist demands want to see a re-examination of this rule.
In the 18th century, the academician Nicolas Beauzée, author of a grammar general and reasoned, was radical. His argument was made up of three words; the superiority of the male over the female. We are in the century of the enlightenment, however also the century that premises the theory of evolution and racial classification. These ideologies are slippery. Under the 3rd Republic, the time when they applied the laws of Jules Ferry, the school teachers promulgated the rule of the “masculine dominates over the feminine”. All of the students recited and learnt the rule because it was simple, and easy to apply. But in the 20th century, it became harder to justify in the face of feminist demands. These could be legitimised in the sense that they wanted the language to reflect their desire for parity in society. But at that moment grammarians reminded them that the masculine served the function of the non-gendered, since we no longer have the neutral.
The word “autrice”, existed before the l’Académie française, just like the rule of proximity,( the rule that attributed the gender and number of the adjective, with the closest of the names that qualified it). Today “autrice” is reborn. Why not do the same with the rule?
There is nothing inconvenient in employing the word autrice. Concerning the proximity rule, that’s an issue. “Men and women are equal”, it’s bizarre for the eyes, ears and mind. However we can swap it around and place women at the beginning of the phrase; “women and men are equal”. The spokeswomen for l’Académie française Dominique Bona and Danièle Sallenave, have announced a re-evaluation of the dossier concerning the feminisation of titles and names of careers. And leaving some choice for all those with an interest. We cannot force nor slow down language. Language evolves, that is its principal. But evidently we can help it along with acceptable propositions.
The “e” does not make women more equal. It is artificial, and can sometimes interfere with the aesthetic sense.
For some people the word autrice seems odd at first. But the more we use it, the more it becomes legitimate.
When they ask me my opinion on autrice, I say I don’t use it because I find it too technical. That being said, ‘editrice’ makes very good sense. It serves nothing to pronounce diktats. But it is clear with increased use, new words are going to appear more normal to us.
Is it being feminist to use the word auteure or autrice?
Let’s take the case of the women in the role of the school head mistress. We address her using the formula “Madame le Proviseur” or “Madame la Proviseur” or “Madame la Proviseure”. Everyone has the right to be addressed hoe they want to be addressed, is this what the feminist demand? Maybe but there is no need to ask these questions.
If not, are they looking to inject militantism into the French language?
Yes, and it does not have to be this way. That is the same as saying that the language is sexist, that doesn’t make any sense. The French language reflects the reality of its time.
To add “e” does it really add more equality? Is it up to the language to advance society, or society to advance language?
It is society that will change the language. I don’t know if it must do that, but that is what happens. The “e” doesn’t make women more equal. It is artificial and can sometimes interfere with the aesthetic sense. But that does allow us to reflect in language the parity that we are seeking, with good reason, in society.
The inclusive writing, does that allow the language to bring about this parity?
No, I don’t believe the language will impose itself, it is too complicated, however this sort of proposition brings to light the interrogations in our society today; its conflicts, its desires, and its material needs of parity.
French to English: We need Britain General field: Medical Detailed field: Government / Politics
Source text - French Coronavirus SARS-CoV-2
Coronavirus : l’Europe a besoin du Royaume-Uni
Éditorial
Le Monde
Editorial.
Les Britanniques et leur premier ministre, Boris Johnson, ont plus que tardé à mettre en œuvre des mesures de distanciation, préférant d’abord une stratégie d’« immunité collective ». Sur ce front, l’unité européenne est pourtant indispensable.
Publié aujourd’hui à 12h01 | Temps de Lecture 2 min.
Boris Johnson, lors d’une conférence de presse sur la propagation du coronavirus, le 18 mars 2020, à Londres.
Boris Johnson, lors d’une conférence de presse sur la propagation du coronavirus, le 18 mars 2020, à Londres. Eddie Mulholland / AP
Editorial du « Monde ». Après plusieurs jours d’atermoiements, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé, dans la soirée du mercredi 18 mars un nouveau resserrement des mesures destinées à freiner la pandémie de Covid-19. Les écoles britanniques, déjà largement désertées, seront fermées à partir de vendredi après-midi et les Londoniens pourraient être soumis dans les jours qui viennent à un confinement comparable à celui que plusieurs pays du continent, dont la France et l’Allemagne, imposent déjà.
La veille, Rishi Sunak, le chancelier de l’Echiquier, avait promis qu’il ferait tout, « quoiqu’il en coûte » sur le plan budgétaire, pour aider le pays à surmonter la crise que plusieurs journaux britanniques comparent à « une guerre ». Des rhétoriques qui résonnent comme un écho aux discours du président français Emmanuel Macron.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi | Coronavirus : le Royaume-Uni aligne enfin sa réponse sur le reste des pays européens
Le gouvernement britannique revient de loin. L’idée de laisser filer la pandémie afin de déclencher une « immunité collective » de la population a tenu lieu de stratégie jusqu’à ce que des scientifiques avertissent qu’une telle conduite pourrait coûter rien de moins que 250 000 morts.
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Lundi, Boris Johnson a abandonné ce pari hasardeux et conseillé aux Britanniques de « stopper tout contact non essentiel » et de pratiquer au maximum le télétravail. La progression de la maladie – 104 morts recensés mercredi soir – et une volée de critiques ont conduit M. Johnson à franchir un nouveau pas vers le confinement. « On a perdu du temps, des morts auraient pu être évités », tonne Richard Horton, rédacteur en chef de la prestigieuse revue médicale The Lancet.
Brexit ou pas…
Le premier ministre français, Edouard Philippe, n’aura donc sans doute pas à mettre à exécution la menace qu’il a brandie, mardi soir, de fermer la frontière avec le Royaume-Uni si ce pays continuait à diverger dans sa stratégie de lutte contre le Covid-19. Londres continue de bénéficier des règles de l’UE pendant la « période de transition » vers le Brexit qui court jusqu’au 31 décembre et échappe ainsi à la fermeture des frontières extérieures de l’Union décrétée lundi.
Brexit ou pas, l’Europe, Royaume-Uni compris, doit faire preuve de cohésion, coordonner son action et adopter la stratégie la plus cohérente possible pour lutter contre un virus qui ignore les frontières. Or la cacophonie, le manque de leadership et le « chacun pour soi » qui prévalent jusqu’à présent au sein de l’Union européenne n’ont rien qui puisse donner des regrets aux Britanniques partisans du Brexit. Ni permettre aux continentaux de faire la leçon à leurs voisins insulaires.
En posant à chacun des questions de vie ou de mort, la pandémie bouscule les idéologies, bouleverse la donne politique et rééchelonne les priorités : l’ultralibéral Johnson n’exclut pas l’instauration d’un revenu universel pour traiter les ravages économiques du virus, et les négociations sur le Brexit sont ajournées sine die. La date butoir du 31 décembre elle-même apparaît désormais dérisoire. Le Covid-19, en valorisant la parole scientifique et en ébranlant la mondialisation, affaiblit deux des fondamentaux du premier ministre britannique : la défiance à l’égard des experts et la religion du libre-échangisme planétaire.
L’heure est aux solidarités et à l’efficacité dans une bataille de longue haleine, pas aux égoïsmes nationaux et aux vaines querelles. Chaque pays doit surmonter à son rythme la sidération que provoque la pandémie. Mais c’est unie que l’Europe gagnera la guerre contre le Covid-19. Et pour cela, elle a besoin du Royaume-Uni.
Translation - English SARS-CoV-2 Coronavirus
Coronavirus: Europe needs the UK
Editorial
The world
Editorial.
The British and their Prime Minister, Boris Johnson, were more than late in implementing “distancing measures”, preferring first a strategy of "collective immunity". On this matter, European unity is nevertheless essential.
Posted today at 12:01 pm | Reading time 2 min.
Boris Johnson at a press conference on the spread of the coronavirus on March 18, 2020 in London. Eddie Mulholland / AP
Editorial Monde.
After several days of delay, British Prime Minister Boris Johnson announced on the evening of Wednesday, March 18, a new tightening of measures to curb the Covid-19 pandemic.. British schools, already largely deserted, will be closed from Friday afternoon and Londoners could be subjected in the coming days to a confinement comparable to that which several countries of the continent, including France and Germany, have already imposed.
The day before, Rishi Sunak, Chancellor of the Exchequer, had promised that he would do everything, "whatever it costs" in terms of the budget, to help the country overcome a crisis, that several British newspapers compare to "a war ". Rhetoric that resonate as an echo, of the speeches of the French President Emmanuel Macron.
The British government has come a long way. The idea of letting loose the pandemic in order to create a "collective immunity" of the population, served as a strategy until scientists warned that such a strategy could cost no less than 250,000 deaths
Following on from this publicity
On Monday, Boris Johnson abandoned this risky gamble and advised the British people to "stop all non-essential contact", and to practice working from home as much as possible. The progression of the disease – 104 deaths counted Wednesday evening – and a volley of critics pushed Mr. Johnson to take a new step towards containment. "We’ve lost time, deaths could have been avoided," said Richard Horton, editor of the prestigious medical journal The Lancet.
Brexit or not…
French Prime Minister Edouard Philippe will therefore probably not have to carry out the threat he brandished on Tuesday evening, to close the border with the United Kingdom if this country continues to diverge in its strategy of struggle against Covid-19. London continues to benefit from EU rules during the "transition period" to Brexit, which runs until 31 December and thus escapes the closure of the Union’s external borders decreed on Monday.
Brexit or not, Europe, including the United Kingdom, must show solidarity, coordinate its action and adopt the most coherent strategy possible to fight against a virus that ignores borders. Because the discord, lack of leadership and "every man for himself" that have prevailed so far in the European Union, bears no sign of regret for the British supporters of Brexit. Nor allow the continentals to lecture their island neighbours.
By presenting questions of life and death, the pandemic shakes up ideologies, overturns the political game and re-organises priorities: the ultra-liberal Johnson does not exclude the establishment of a universal income to deal with the economic ravages of the virus, and Brexit negotiations are adjourned sine die. The December 31 deadline itself now seems unlikely. Covid-19, by valuing scientific talk and undermining globalization, weakens two of the Prime Minister's fundamentals: distrust of experts and the ideology of a free world trade.
Now is the time for solidarity and efficiency in a long drawn out battle, not for national selfishness and vain quarrels. Each country has to overcome the staggering pandemic at its own pace. But it’s united that Europe will win the war against Covid-19. And for that, she needs the UK
French to English: Le Neuro-trading-morning Par Caroline Domanie General field: Bus/Financial Detailed field: Finance (general)
Source text - French Le Neuro-trading-morning
Par Caroline Domanie
Humilité.
GONFLE TON EGO ET CONSOMME!
Une personne avec une juste estime de soi consomme modérément ce dont elle a besoin. Si elle en a les moyens, elle se fait plaisir, mais de manière raisonnée puisqu’elle n’a pas besoin de se reconnaître exceptionnelle dans le regard de l’autre. Elle s’accepte, elle consomme à hauteur de ses goûts personnels ou de son envie de confort.
Elle ne cherche pas à guérir une plaie narcissique par des biens futiles et inutiles. Une personne qui a une bonne estime de soi n’a pas vraiment besoin de briller dans le regard de l’autre.
Certes, celons les personnalités, certains aiment le voyant, le beau ou le luxe, mais c’est une consommation qui est guidée par un goût personnel et non par un besoin de paraître.
Ainsi, dans une société d’obsolescence programmée où tout le programme économique est basé sur une consommation excessive, la communauté à tout à gagner à faire gonfler votre ego comme une baudruche, avec ce but simple et ultime : vous faire consommer plus ! De là à en arriver à la maxime : « Je consomme donc je suis ! » il n’y a qu’un pas.
Si je passe quelques minutes là-dessus, ce n’est pas pour dénoncer un système, car je n’ai pas l’âme révolutionnaire, mais pour vous faire prendre conscience que beaucoup de messages visent à faire gonfler votre ego.
L’ego refuse se tromper, l’ego refuse la frustration, l’ego veut contrôler et dominer. Ce besoin illusoire vous empêchera de couper une position perdante, vous rendra aveugle si vous devez changer votre stratégie, vous invitera à sortir de vos règles aussi souvent que possible.
Votre égo vous empêche de vous remettre en question et de progresser.
En prendre conscience permet déjà d’en amoindrir l’impact et vous devrez lutter contre ce besoin d’ego exacerbé par les messages dont nous sommes bombardés à longueur de journée.
SUCCES ET EGO.
C’est bon de gagner n’est-ce pas ? C’est bon d’avoir raison, on se sent puissants et talentueux, on est les maîtres du monde. On se sent forts et indestructibles. Rien ne peut nous atteindre, nous ne connaissons pas la peur, nous ne connaissons pas la honte et la nuit, nous dormons paisiblement du sommeil réparateur du général victorieux.
Le matin, on se réveille si rempli d’assurance que tout notre entourage se sent en sécurité et nous sourit, tranquille. Nous sommes les pourvoyeurs infinis, nous sommes le phare dans la tempête et Dieu que nous sommes fiers !
C’est comme si notre tête, siège incontesté de notre intelligence meurtrière, était en or ; notre torse et nos bras, résistants et déterminés dans la bataille sont en argent , nos cuisses promptes et vives à la course, sont faites de bronze et lorsque les autres nous regardent, ils sont impressionnés : nous sommes colossaux !
Mais un jour, un coup de vent fait voler un caillou. Il n’est pas bien gros .C’est un caillou assez quelconque, assez minable en fait. Mais le vent est fort et nous percute au niveau de nos pieds d’argiles.
Pendant longtemps, nous avons pris soin de ne pas faire attention à ses pieds si faibles, on les avait oubliés. Mais aujourd’hui, ce vent et ce caillou en ont fissuré un. Et la fissure se propage sous mon propre poids et rapidement je chancelle et je tombe.
J’étais un colosse magnifique, un colosse aux pieds d’argile.
Dans le succès, dans la victoire, gardons à l’esprit que nous sommes au mieux, des colosses aux pieds d’argile.
Translation - English The nuero-trading morning.
By Caroline Dominie
Humility
INFLATE YOUR EGO AND CONSUME!
A person with a good sense of self-esteem moderately consumes what they need. If they have the means they will enjoy themselves, but in a reasonable way, since they have no need to be seen as exceptional in the eyes of other people. They accept themselves, and consume in accordance with their tastes, or their penchant for comfort.
They have no need to satisfy a narcissistic tendency with futile and useless goods. A person with a good self-esteem has no need to shine in the eyes of others.
Of course, according to the personality, there are those who are attracted by beauty and luxury, but it is a consumption guided by personal taste, not the desire to show off. Also, in a society of programmed obsolescence, where the whole economic program is geared towards over-consumption, the community has a vested interest in inflating your ego like a “pampered prince”. With the aim of purely and simply getting you to consume more. From this to get to the idea of “I shop, therefore I am”, it is only one step.
If I reflect upon all this for a few moments, it is not in order to denounce the system, because I do not have a revolutionary soul, but to make you aware of the messages designed to inflate your ego.
The ego refuses to be fooled, the ego refuses to be frustrated, the ego wants to control and dominate. This illusionary need will prevent you from stopping out a losing position, will blind you to the need of changing your strategy, and will tempt you to break your own rules, as often as possible.
Your ego will prevent you from looking at yourself, and halt all progress.
To become aware of this, is already to have lessened the impact, and you will have to fight everyday against the ego, exacerbated by messages that we are bombarded with all day long.
Success and ego
It’s good to make money, isn’t it? It’s good to be right, we think of ourselves as powerful and talented, we are masters of the world. We feel strong and indestructible. Nothing can stop us, we know nothing of fear, we know not shame and at night we sleep the sleep of the victorious.
In the morning, we wake up so certain that everyone around us feels secure, and smiles at us. We are the providers in abundance, we are the light house in the storm and god knows we are proud.
It is as if our head, the incontestable seat of our murderous intelligence, is made of gold; our torso and our arms, strong and determined in battle, made of silver. Our legs, quick and alive for the chase, are made of bronze. And when people look at us, the are impressed, we are colossal!
But one day, a gust of wind throws up a stone. It’s not a large stone, it’s a stone quiet ordinary and worthless. But the wind is strong and cuts threw our feet of clay.
For a long time, we took great care to not draw attention to our so vulnerable feet, we had even forgot about them. However today, that wind and that stone had cracked on of them. And the crack spreads under my own weight and quickly we stumble and fall. I was a magnificent colossus, with feet of clay.
In our success, in our victories, keep in mind that we are at best a colossus with feet of clay.
French to English: Macron speaks to the nation 13/4/2020 General field: Social Sciences Detailed field: Government / Politics
Source text - French Coronavirus : ce qu'il faut retenir de l'allocution d'Emmanuel Macron
Le confinement de la population est prolongé jusqu'au 11 mai, a annoncé lundi soir le chef de l'Etat, face à la pandémie de Covid-19.
Par Loris Boichot et Jim Jarrassé
Publié il y a 3 heures, mis à jour il y a 1 heure
La France reste confinée. Pour tenter de freiner encore l'épidémie de Covid-19, qui a tué 14.967 personnes dans le pays, Emmanuel Macron a annoncé lundi soir, depuis l'Élysée, le prolongement jusqu'au 11 mai du confinement de la population imposé le 17 mars dernier. Dans cette troisième allocution sur la crise sanitaire en cinq semaines, le chef de l'État a aussi annoncé que les écoles rouvriront progressivement après le 11 mai.
EN DIRECT - Coronavirus : plus de 20.000 morts en Italie, les cas en réanimation baissent encore
● Le confinement prolongé jusqu'au 11 mai
« L'épidémie commence à marquer le pas » et « l'espoir renaît », mais « le confinement le plus strict doit encore se poursuivre jusqu'au lundi 11 mai », a indiqué Emmanuel Macron, qui s'était refusé à employer le mot en déclarant la «guerre» au virus, lors de sa précédente allocution. Imposée aux Français depuis le 17 mars – une première hors temps de guerre – et à plus de 4 milliards de personnes dans le monde, cette limitation de la liberté d'aller et venir est, selon lui, la condition pour « ralentir encore davantage la propagation du virus » et « retrouver des places disponibles en réanimation ».
Les règles ne seront « ni renforcées ni allégées », mais elles devront être « pleinement appliquées », a averti le chef de l'État. Elles seront levées le 11 mai de façon « progressive » : les « personnes âgées », « en situation de handicap sévère ou atteintes de maladies chroniques » devront «rester confinées même après le 11 mai, tout au moins dans un premier temps ».
Pas d'interdictions supplémentaires
Masques obligatoires, vente d'alcool prohibée, bancs interdits ou heures de jogging limitées.. Le chef de l'État a rappelé à l'ordre les maires qui mettent en place des restrictions supplémentaires. «Je demande à tous nos élus d'aider à ce que ces règles soient les mêmes partout sur notre sol. Il ne faut pas rajouter des interdits dans la journée», a-t-il expliqué. Le chef de l'État a aussi incité les malades chroniques à sortir de chez eux pour aller consulter. «Il n'y a pas que le virus qui tue», a-t-il rappelé. Il demande également aux hôpitaux de s'organiser pour permettre «la visite aux malades en fin de vie afin de pouvoir leur dire adieu.»
● Un plan pour «l'après» présenté d'ici 15 jours
Quelle stratégie pour le déconfinement, à partir du 11 mai ? Quelle gestion des masques, des tests ? Quand pourront rouvrir commerces et restaurants ? «Le gouvernement présentera d'ici 15 jours le plan de l'après 11 mai», a promis Emmanuel Macron. «Des points réguliers se tiendront afin que nous puissions adapter les choses», a-t-il ajouté.
● Réouverture des écoles à partir du 11 mai, pas des universités
Fermés depuis le 16 mars, les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriront « progressivement à partir du 11 mai », car « la situation actuelle crée des inégalités » de « logement » et d'« accès au numérique », a déclaré le président. Des « règles particulières » seront toutefois aménagées. Pour les étudiants de l'enseignement supérieur, « les cours ne reprendront pas physiquement jusqu'à l'été ». Le gouvernement se penchera sur la « bonne organisation » des « examens » et des « concours ».
● Fermeture maintenue des bars, restaurants, cinémas, musées
Les « lieux de rassemblement du public » ne rouvriront pas « à ce stade », a prévenu Emmanuel Macron, en énumérant « restaurants, cafés, hôtels, cinémas, théâtres, salles de spectacle et musées ». Les festivals seront « annulés » jusqu'à « mi-juillet au moins ». «La situation sera collectivement évaluée à partir de mi-mai, chaque semaine, pour adapter les choses», a assuré le président.
« Jusqu’à nouvel ordre, les frontières resteront fermées », a aussi annoncé Emmanuel Macron.
● Des tests systématiques en cas de symptômes après le 11 mai
Le chef de l'État a promis « une organisation nouvelle » pour l'après-11 mai. « L'utilisation massive des tests est une étape, nous allons continuer à augmenter le nombre de tests », a-t-il indiqué, ajoutant que « nos aînés, nos soignants et les plus fragiles » seront prioritaires. « Le 11 mai nous serons en capacité de tester toute personne présentant des symptômes. Ils pourront ainsi être mis en quarantaine, isolés, et suivis par un médecin », a-t-il promis
● Des «masques pour tous» à partir du 11 mai
Changement de doctrine pour le gouvernement, désormais partisan d'une stratégie « masques pour tours ». À partir du 11 mai, « chaque Français » devrait pouvoir se procurer un « masque grand public », alors que certaines villes – dont Bordeaux, Nice ou encore Cannes - ont déjà annoncé l'équipement de leurs habitants . Son usage pourra devenir « systématique », notamment dans les transports en commun, a indiqué Emmanuel Macron.
● Traitements : «Aucune piste ne sera négligée»
«D'après les premières données, une très faible minorité a contracté le Covid, nous sommes très loin de l'immunité collective», a déploré Emmanuel Macron. «C'est pourquoi la première voie pour sortir de l'épidémie est celle des vaccins. Tout le monde y travaille, mais cela prendra plusieurs mois». «La seconde voie, ce sont les traitements. Toutes les options sont explorées. J'ai tenu moi-même à m'assurer que tout était tenu dans les délais et avec rigueur. Nos médecins travaillent d'arrache-pied, aucune piste ne sera négligée, je m'y engage», a promis le chef de l'État, qui a rendu visite la semaine dernière au Pr Didier Raoult, défenseur du traitement par l'hydroxychloroquine.
Un débat au Parlement sur le «tracking»
Emmanuel Macron a évoqué le débat sur la mise en place d'une application de smartphone permettant, via la technologie Bluetooth, de savoir si un contact a eu lieu avec une personne infectée par le virus. Cette méthode, qui fonctionnerait sur la base du volontariat, suscite une importante controverse au sein de la classe politique. « Le gouvernement aura à y travailler mais je souhaite qu'avant le 11 mai nos Assemblées puissent en débattre car cette épidémie ne saurait affaiblir notre démocratie ni mordre sur nos libertés », a-t-il assuré.
● Les mesures de chômage partiel «prolongées et renforcées»
Conscient que la vie économique du pays est fortement pénalisée, Emmanuel Macron a indiqué que les aides exceptionnelles de l'État pour les entreprises - chômage partiel, financement -, votées en urgence par le Parlement, seront « prolongées » et « renforcées ». Un plan spécifique sera aussi « rapidement mis en œuvre » pour les secteurs touchés - tourisme, hôtellerie, restauration, culture, événementiel.
● Des aides pour les familles et les étudiants précaires
La crise du coronavirus et la fermeture des écoles mettent en difficulté un certain nombre de familles modestes, qui ne peuvent par exemple plus miser sur la cantine scolaire pour nourrir les enfants. Le chef de l'État a donc tenu à apporter des solutions aux «fragiles et plus démunis». Il demande au gouvernement de « verser sans délai une aide exceptionnelle pour les familles les plus modestes afin de faire face aux besoins essentiels ». Il promet également une aide pour les «étudiants les plus précaires». Ces mesures seront étudiées dès mercredi en conseil des ministres.
● La France n'était « pas assez préparée »
«Étions-nous préparés à cette crise ? À l’évidence pas assez », a concédé le chef de l'État. «Le moment a révélé des failles, des insuffisances, nous avons manqué de blouses, de gants, de gel hydroalcoolique… », a-t-il admis. «Dès l'instant où ces problèmes ont été identifiés, nous nous sommes mobilisés, mais je mesure que quand on est au front il est difficile d'entendre qu'une pénurie mondiale empêche les livraisons. D'ici trois semaines, nous aurons multiplié par cinq la production de masques et nous aurons produit 10000 respirateurs de plus», a promis le président. «Comme vous, j'ai vu des ratés, encore trop de lenteurs, des faiblesses de notre logistique. Nous en tirerons les conséquences en temps voulu.»
«Sachons nous réinventer, moi le premier»
La crise sanitaire représente «un ébranlement intime et collectif» et «nous rappelle que nous sommes vulnérables», a affirmé Emmanuel Macron. «Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies», et «nous réinventer, moi le premier», a-t-il poursuivi, dessinant ainsi la perspective d'inflexions politiques après la crise, dans le sillage de ses précédentes allocutions. «Nous retrouverons les jours heureux», dans un esprit de «solidarité» et de «confiance», a-t-il assuré.
Translation - English Coronavirus: what to know about Emmanuel Macron's speech
The containment of the population is extended until May 11, announced Monday evening the head of state, facing the Covid-19 pandemic.
By Loris Boichot and Jim Jarrassé
Posted 3 hours ago, updated 1 hour ago
France remains confined. To try to curb the epidemic of Covid-19, which killed 14,967 people in the country, Emmanuel Macron announced Monday evening, from the Élysée Palace, the extension until May 11 of the confinement of the population imposed on March 17 latest. In his third address on the health crisis in five weeks, the head of state also announced that schools will gradually reopen after May 11.
LIVE - Coronavirus: more than 20,000 dead in Italy, resuscitation cases still falling
● Containment extended until May 11
"The epidemic is starting to slow down" and "hope is reborn", but "the strictest containment must continue until Monday, May 11," said Emmanuel Macron, who had refused to use the word (epidemic) when declaring "war" against the virus, during his previous speech. Imposed on the French since March 17 - a first outside of wartime - and on more than 4 billion people in the world, this limitation of the freedom to come and go is, according to him, the necessary action to "slow down the spread of the virus ”and“ find places available in intensive care ”.
The rules will not be strengthened or lightened, but they must be "fully applied", warned the head of state. They will be lifted on May 11, in a gradual manner: the elderly, those with severe disabilities or suffering from chronic diseases, must remain confined even after May 11, at least initially.
No additional bans.
Mandatory masks, prohibited alcohol sales, prohibited benches or limited hours of jogging. The head of state called to order the mayors who put in place additional restrictions. “I ask all of our elected officials to help ensure that these rules are the same everywhere on our soil. We must not add bans later on, "he said. The head of state also urged the chronically ill to leave their homes to consult. "It's not just the virus that kills," he said. He also asked the hospitals to organize themselves to allow "visits to the sick at the end of their lives so that they could say goodbye."
● A plan for the “after” will be presented within 15 days
What strategy for deconfinement, from May 11? What management of masks, tests? When can shops and restaurants reopen? "The government will present the plan, for the after May 11 within two weeks," promised Emmanuel Macron. "Regular conference will be held so that we can adapt things," he added.
● Reopening of schools from May 11, not universities
Closed since March 16, nurseries, schools, colleges and high schools will reopen gradually from May 11. Because the current situation creates inequalities in housing and access to the internet, said the president . Special rules will however be developed. For higher education students, classes will not resume physically until the summer. The government will look into the proper organization of exams.
● Maintained closure of bars, restaurants, cinemas, museums
The public gathering places will not reopen "at this stage", warned Emmanuel Macron, enumerating restaurants, cafes, hotels, cinemas, theatres, performance halls and museums. The festivals will be cancelled until at least mid-July. “The situation will be collectively assessed from mid-May, each week, to adjust things”, assured the president.
"Until further notice, the borders will remain closed," said Emmanuel Macron.
● Systematic tests for symptoms after May 11
The head of state promised "a new organization" for after May 11. "The massive use of tests is a step, we will continue to increase the number of tests," he said, adding that our elders, our caregivers and the most vulnerable, will have priority. “On May 11 we will be able to test anyone with symptoms. They can then be quarantined, isolated, and treated by a doctor”, he promised.
“Masks for all” from May 11
Change of doctrine for the government, now in favour of a "masks for everyone" strategy. From May 11, every French person should be able to obtain a “general public mask”, while certain cities - including Bordeaux, Nice and even Cannes - have already announced the equipment for their inhabitants. Its use could become "systematic", especially in public transport, said Emmanuel Macron.
● Treatments: "No option will be overlooked"
“According to the first data, a very small minority contracted the Covid, we are very far from collective immunity," lamented Emmanuel Macron. “This is why the first step, in dealing with the epidemic, is that of vaccines. Everyone is working on it, but it will take several months. ”
“The second way is treatments. All options are explored. I had myself, to make sure that everything was kept on time and rigorously. Our doctors are working hard, no option will be overlooked, I commit to it", promised the Head of State, who last week visited Professor Didier Raoult, supporter of treatment with hydroxychloroquine .
A debate in Parliament on "tracking"
Emmanuel Macron mentioned the debate on the implementation of a smartphone application allowing, via Bluetooth technology, to know if contact has taken place with a person infected with the virus. This method, which would operate on a voluntary basis, is causing considerable controversy among the political class. "The government will have to work on it, but I hope that before May 11 our Assemblies can debate it, because this epidemic must not weaken our democracy or eat away at our freedoms," he said.
● Partial unemployment measures "extended and reinforced"
Aware that the economic life of the country is terribly damaged, Emmanuel Macron indicated that the exceptional state aid, for businesses - partial unemployment, financing, voted in emergency by the Parliament, will be "extended" and "reinforced". A specific plan will also be "rapidly put into action" for the sectors affected - tourism, hotels, catering, culture, events.
● Aid for families and precarious students
The coronavirus crisis and the closure of schools are putting a number of low-income families in difficulty, for example, families that can no longer rely on the school canteen to feed their children. The Head of State therefore insisted on providing solutions to the economically vulnerable. He asked the government to "immediately provide exceptional assistance, to the poorest families in order to meet basic needs". It also promises help for the "most precarious students". These measures will be studied from Wednesday, in the Council of Ministers.
● France was "not sufficiently prepared"
"Were we prepared for this crisis? Obviously not enough, "conceded the head of state. "The moment revealed flaws, inadequacies, we ran out of aprons, gloves, hydro alcoholic gel ...", he admitted. "From the moment these problems were identified, we mobilized, but I see that when we are at the front, it is difficult to hear, that a global shortage is preventing deliveries. In three weeks, we will have multiplied by five the production of masks, and we will have produced 10,000 more respirators ”, promised the president. “Like you, I saw failures, the delays, weaknesses in our logistics. We will draw the consequences in due course. ”
"Let us know how to reinvent ourselves, me first"
The health crisis represents "an intimate and collective shock" and "reminds us that we are vulnerable," said Emmanuel Macron. “Let us know how to think outside the box, of ideologies”, and “reinvent ourselves, me first”, he continued, thus drawing the prospect of political inflections after the crisis, in the wake of his previous speeches. "We will find happy days", in a spirit of "solidarity" and "confidence", he assured.
French to English: covid 28 july General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - French •
Coronavirus : 14 nouveaux «clusters» détectés en 24 heures en France, dont plusieurs en Mayenne
L'épidémie de coronavirus a fait 14 nouvelles victimes depuis hier. 228 groupes de cas sont actuellement actifs, dont neuf en Mayenne où les rassemblements sont désormais interdits.
Par Le Figaro
Publié il y a 3 heures, mis à jour il y a 2 heures
Une professionnelle de la santé effectue un test de dépistage du coronavirus à Quiberon, le 27 juillet 220. FRED TANNEAU / AFP
«Chaque jour, plus d'une centaine de personnes malades Covid-19 sont admises à l'hôpital», alerte la direction générale de la Santé dans son communiqué du 28 juillet. Au cours des dernières 24 heures, 14 malades atteints du coronavirus sont morts dans les services hospitaliers français, portant le bilan total depuis le début de l'épidémie à 30.223 décès. 5551 personnes sont toujours en soin, dont 385 en réanimation, soit 13 malades de moins qu'hier.
La circulation virale «toujours soutenue», précise la DGS, est mise en exergue par les près de 500.000 tests effectués par semaine (1,3% d'incidence), le ratio de 9 cas pour 100.000 habitants et le R à 1.3 sur la moyenne nationale.
14 nouveaux «clusters» ont été détectés par les autorités, pour un total de 228 toujours en activité. Depuis le 9 mai dernier, 624 cas groupés ont été recensés par les autorités sanitaires. «Des cas groupés ont été constatés ces derniers jours plus particulièrement chez les jeunes adultes sur plusieurs points du territoire», indique la DGS, qui rappelle «d'appliquer partout l'ensemble des gestes barrières, d'éviter de nous exposer inutilement, même si nous ne pouvons pas immédiatement constater l'impact de ces efforts indispensables pour éviter une reprise épidémique».
Rassemblements interdits et masques obligatoires en Mayenne
Le préfet de la Mayenne a appelé mardi à la vigilance alors que de nouveaux foyers de Covid-19 ont été identifiés dans le département. Selon le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-Loire, Jean-Jacques Coiplet, 15 clusters (ou foyers) ont à ce jour été identifiés en Mayenne, dont «9 sont en cours d'investigation». Ces clusters «concernent essentiellement le monde de l'entreprise» et des «structures sociales», en particulier des «lieux sociaux qui accueillent des personnes en précarité ou qui sont vulnérables».
Par ailleurs, le préfet a interdit, depuis lundi, les «rassemblements de plus de 10 personnes». «On sait combien les rassemblements peuvent être propagateurs». Le préfet a également décidé lundi, en plus des mesures gouvernementales de port du masque dans les lieux clos, de rendre le port du masque obligatoire sur la voie publique dans les centres-villes de quatre communes du département: Laval, Mayenne, Château-Gontier-sur-Mayenne et Évron.
En Bretagne, 75 nouveaux cas ont été enregistrés en 24 heures, essentiellement en Ille-et-Vilaine (+37), 6 dans le Morbihan, 5 dans les Côtes-d'Armor et 3 dans le Finistère, selon un communiqué de l'ARS et de préfecture de la région Bretagne. Le taux de positivité sur 100 tests s'établissait la semaine dernière à 0,9%, 4 personnes se trouvaient en réanimation, et 59 prises en charge dans d'autres modes d'hospitalisation.
Au niveau européen, plus de 2,8 millions de personnes ont été contaminées par le COVID-19, pour un total de 202.663 décès. Dans le monde, «16,5 millions de personnes ont été atteintes, 655.084 personnes en sont décédées», selon la DGS.
Translation - English •
Coronavirus: 14 new "clusters" detected in 24 hours in France, including several in Mayenne.
The coronavirus epidemic has claimed 14 new victims since yesterday. 228 groups of cases are currently active, including nine in Mayenne where gatherings are now prohibited.
By Le Figaro
Posted 3 hours ago, updated 2 hours ago
A health professional performs a screening test for the coronavirus in Quiberon, July 27, 220. FRED TANNEAU / AFP
"Every day, more than a hundred people with Covid-19 are admitted to hospital," warns the Directorate General of Health in its press release of July 28. In the last 24 hours, 14 patients with the coronavirus have died in French hospital services, bringing the total toll since the start of the epidemic to 30,223 deaths. 5,551 people are still in care, including 385 in intensive care, or 13 patients less than yesterday.
Viral circulation "still sustained", specifies the DGS, is highlighted by the nearly 500,000 tests carried out per week (1.3% incidence), the ratio of 9 cases per 100,000 inhabitants and the R at 1.3 on the national average.
14 new “clusters” were detected by the authorities, for a total of 228 still in operation. Since May 9, 624 grouped cases have been identified by the health authorities. "Grouped cases have been observed in recent days, more particularly among young adults on several points of the territory", indicates the DGS, which recalls "to apply everywhere all the barrier measures, to avoid exposing us unnecessarily, even if we cannot immediately see the impact of these essential efforts we need to avoid an epidemic resumption ”.
Gatherings prohibited and masks compulsory in Mayenne
The prefect of Mayenne called for vigilance on Tuesday as new outbreaks of Covid-19 have been identified in the department. According to the director of the Regional Health Agency (ARS) of Pays-de-Loire, Jean-Jacques Coiplet, 15 clusters (or foci) have to date, been identified in Mayenne, of which "9 are under investigation" . These clusters “mainly concern the business world” and “social structures”, in particular “social places which welcome people in precariousness, or who are vulnerable”.
In addition, the prefect has banned, since Monday, "gatherings of more than 10 people". "We know how much the gatherings can be spreading covid". The prefect also decided on Monday, in addition to government measures, to wear masks in closed places, to make wearing a mask compulsory on public roads in the city centers of four municipalities in the department: Laval, Mayenne, Château-Gontier -on-Mayenne and Évron.
In Brittany, 75 new cases were recorded in 24 hours, mainly in Ille-et-Vilaine (+37), 6 in Morbihan, 5 in Côtes-d'Armor and 3 in Finistère, according to a press release from the ARS and prefecture of the Brittany region. The positivity rate on 100 tests was established last week at 0.9%, 4 people were in intensive care, and 59 supported in other modes of hospitalization.
At European level, more than 2.8 million people have been infected with COVID-19, for a total of 202,663 deaths. Worldwide, "16.5 million people have been affected, 655,084 people have died", according to the DGS.
French to English: Covid 19 and anti-inflammatories General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - French Coronavirus: alerte sur l’ibuprofène et autres anti-inflammatoires
La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens pourrait être lié à des formes graves de Covid-19 chez des sujets jeunes et en bonne santé.
Par Soline Roy
La rumeur a d’abord couru auprès des médecins, puis au fil des réseaux sociaux. Puis l’alerte a été reprise par les autorités sanitaires, ministre de la Santé et Directeur général de la Santé en tête: «La prise d’anti-inflammatoire (ibuprofène, cortisone...) pourrait être un facteur d’aggravation de l’infection», a indiqué Olivier Véran dans un tweet samedi 14 mars, appelant à «prendre du paracétamol» en cas de fièvre. «Des événements indésirables graves liés à l’utilisation des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ont été signalés chez des patients atteints de COVID19, cas possibles ou confirmés», renchérissait Jérôme Salomon sur Linkedin. «Le traitement d’une fièvre mal tolérée ou de douleurs dans le cadre du COVID19 ou de tout autre virose respiratoire repose sur le paracétamol, sans dépasser la dose de 60 mg/kg/jour et de 3 g par jour» (pour les adultes, NDLR), rappelait le directeur général de la santé, précisant: «évitez toute automédication.»
Gare cependant à l’arrêt de ces produits dans certaines pathologies chroniques: ils peuvent être indispensables, et il convient si votre médecin vous a prescrit AINS ou cortisone de ne pas les arrêter sauf avis contraire de sa part. «Le bon message est pas d’automédication mais pas d’arrêt brutal de ces traitements pour des pathologies chroniques dès qu’il n’y a pas de fièvre ou de signes respiratoires», avertissait ainsi en début d’après-midi, sur Twitter, le chef du pôle urgence et du Samu du CHU de Lille, Patrick Glodstein.
Par ailleurs, attention au surdosage en paracétamol: la dose maximum recommandée hors prescription médicale est de 3 grammes par jour (et non 4 comme on le croit trop souvent), avec des prises espacées de six heures.
L’information ne repose pour le moment que sur des observations menées auprès de patients admis en réanimation. Les médecins y font état de «doses massives d’AINS» prises notamment par des sujets jeunes et sans comorbidité, atteints de formes graves de la maladie. Mais on ignore si les patients atteints de forme grave ont pris davantage d’AINS que les autres: ces produits sont très largement utilisés en automédication, les patients atteints de formes mineures et ayant pris des AINS sont donc très probablement passés sous le radar des autorités sanitaires. Difficile de savoir donc, en l’état, si ces médicaments sont réellement en cause dans ces formes graves.
Reste que ces médicaments*, très utilisés en automédication (près de 50 millions de boîtes d’ibuprofène seraient vendues chaque année) car efficaces contre la fièvre et la douleur, sont connus pour leur dangerosité potentielle en contexte infectieux. Plus efficaces que le paracétamol, ils seraient aussi plus risqués.
Explication: l’inflammation est une réponse normale de l’organisme en cas d’infection, et un signe d’alerte. En atténuant la réponse du système immunitaire, la prise d’un anti-inflammatoire peut donc non seulement gêner la réaction de l’organisme à l’entrée d’un pathogène, mais surtout masquer les signes de gravité, retardant ainsi le diagnostic et la prise en charge. Le même processus est observé avec la cortisone, et les patients placés sous corticothérapie sont connus pour être plus à risques d’infections. Certains AINS pourraient aussi être des «engrais à bactéries», indiquait récemment au Figaro le Dr Annie Pierre Jonville Béra, responsable du centre régional de pharmacovigilance de Tours: «Des études chez l’animal ont montré que l’ibuprofène favorisait la croissance de certaines bactéries même en présence d’un antibiotique, probablement en modifiant une protéine, la vimentine, qui intervient dans leur adhésion et donc leur prolifération.»
Ca n’est guère une surprise pour les médecins: très utilisés en automédication, les AINS* (aspirine, ibuprofène, kétoprofène, diclofénac, etc.) ont déjà fait l’objet d’alertes de la part des autorités de santé. En avril dernier, l’Agence du médicament (ANSM) publiait ainsi une enquête de pharmacovigilance portant sur deux des plus utilisés (ibuprofène et kétoprofène), dont les conclusions «suggèrent le rôle aggravant de ces AINS en cas d’infection». Sur l’ensemble des cas rapportés depuis 2000, près de 400 complications infectieuses graves y avaient été retenues chez des enfants ou des adultes «souvent jeunes» et sans facteur de risque ni comorbidité. Il s’agissait d’infections sévères de la peau et des tissus mous, de sepsis, d’infections pleuro-plumonaires, neurologiques ou ORL. «Ces complications infectieuses ont été observées après de très courtes durées de traitement», notaient les auteurs.
L’ANSM a donc, en janvier dernier, mis fin au libre-accès à ces médicaments dans les pharmacies. Les anti-douleur (36 spécialités à base de paracétamol et 46 anti-inflammatoires non stéroïdiens) restent disponibles sans ordonnance, mais doivent désormais rester derrière le comptoir, et être délivrés par le pharmacien.
En premier est indiqué le nom de la molécule, reprise pour les génériques, et entre parenthèses le nom commercial. Attention, cette liste inclus des produits prescrits pour des pathologies chroniques, ils ne DOIVENT PAS être arrêtés sans avis médical.
Coronavirus. Alarms over ibuprofen use, and other anti-inflammatories.
Taking anti-inflammatories non-steroid (AINS) could have links with a deadly strain of the Covid-19 virus, putting young healthy people at risk.
The rumour first came to the attention of doctors, then found its way onto social media. Then, the alert was taken seriously by health authorities, the minister of health, then the director general of health. “The taking of anti-inflammatories (ibuprofen, cortisone…) could be an aggravating factor with the virus”, said Olivier Véran in a tweet on Saturday the 14th, advising people to “take paracetamol” in the case of fever. Terribly grave symptoms have been linked to the taking of anti-inflammatories non-steroid (AINS), with patients suffering from Covid 19, both possible and confirmed cases,” wrote Jérôme Salomon on LinkedIn. “The treatment of a bad fever and pains in the case of Covid 19, or any other respiratory virus, is based on paracetamol, without going over the dose of 60 mg/kg/day, up to 3 g per day, for adults”, advised the director general of health, adding we should “avoid all self-medication”.
However, it is important not to entirely banish these medicines, as they are essential in certain chronic ailments. And it is still advisable to take these medicines if they are prescribed to you by your doctor, and only cease their use under doctor’s orders. “The message then is; do not self-medicate, but do not suddenly stop taking these medicines for treatment of chronic illness as soon as there is no longer a fever or respiratory problem”, counselled Patrick Goldstein, chief of emergency medicine in Lille.
Great care needs to be taken not to over dose on paracetamol; the maximum dosage without a prescription is 3 grams per day. Not 4 grams as some believe, and always leave six hours between each dose.
For the moment this type of aggravation has only been seen in patients admitted for intensive care, where doctors had noticed “massive doses of anti-inflammatories” taken by the young with no other serious medical problems, who had been afflicted violently by the virus. However, we still don't know if the patients suffering with the violent strain of Covid, had taken more anti-inflammatories or not. These products are taken on a large scale in self-medication, and the patients afflicted with the mild strain, having taken anti-inflammatories, probably passed under the radar of medical authorities. It is difficult, therefore, to know if these medications are in use, in cases of the deadlier strain.
It remains to be seen, if the medicine, very popular in self-medication (50 million boxes of ibuprofen a year are sold) because they are very useful against the effects of pain and fever, are known for the potential risk they have in the infectious context. More effective than paracetamol, they could be riskier.
Explication.
An inflammation is an organism’s normal response, against infection, and a warning sign. By lowering the response of the immune system, taking anti-inflammatories, cannot only aggravate the reaction of the organism, at the point of infection, but it can mask the gravity of the illness, slowing down the diagnosis and the medical response. The same thing can be seen with cortisone, and the patients treated with corticotherapy are known for the risk of infection. Certain AINS could be “bacterial fertiliser”, Dr Annie Pierre Jonville Béra, director of the regional centre for pharma co vigilance in Tours: recently told Le Figaro “animal studies show us that ibuprofen encourages the growth of some bacteria, even in the presence of an antibiotic. Probably by modifying a protein, vimentine which plays a role in bacterial adhesion and proliferation”.
It is hardly a surprise for doctors, accustomed to self-medication, that AINS (aspirin, ibuprofen, ketoprofen, diclofenac, etc.) have already come to the attention of health authorities. Last April the medical agency (ANSM) published a report on pharma Co vigilance, with particular attention to ibuprofen and ketaprofen. The conclusions suggested the “aggravating effect of these AINS in the case of infection”. Of all the cases surveyed since the year 2000, almost 400 grave infections were recorded among children or young adults, without factoring in the higher risk and co-morbidity. The infections included severe skin, and soft tissue conditions, sepsis, pulmonary infections, neurological issues, and ear nose and throat problems. “These infections could be noticed even after a short period of treatment”, commented the report.
Therefore, the ANSM, last January, put an end to the free access to these medicines in the pharmacies. Painkillers (36 based on paracetamol and 46 AINS) are still available without prescription, but stay behind the counter and must be given out only by the pharmacist.
Here is a list. The first name being the molecule, and in brackets the trade name. This list includes medicine prescribed for chronic conditions; DO NOT STOP taking medicine without the advice of your doctor.
French to English: Red dress over Cremona General field: Art/Literary Detailed field: Music
Source text - French L'hommage controversé de la violoniste Lena Yokoyama sur le toit d'un hôpital italien
VIDÉO - La musicienne japonaise a joué à deux reprises dans la ville lombarde de Crémone en hommage aux victimes, patients et soignants. Mais sa performance a été vivement critiquée.
Par Le Figaro
Publié il y a 1 heure
Lena Yokoyama a interprété le thème de Mission, composé par Ennio Morricone. Capture d'écran YouTube/Pro Cremona
«Le temps d'un instant, le son du violon a remplacé les sirènes des ambulances». Jeudi 16 avril, la violoniste japonaise Lena Yokoyama a offert un émouvant spectacle depuis le toit de l'hôpital de Crémone, ville lombarde où elle réside.
À lire aussi : Andrea Bocelli, héros du web depuis son concert majestueux au Duomo de Milan
Pendant trois minutes, la musicienne a joué les notes de Gabriel's Oboe, thème composé par Ennio Morricone pour le film Mission sorti en 1986. Mais aussi un extrait de la bande originale de Cinema Paradiso ainsi que Fratelli d'Italia, l'hymne transalpin. Baptisée «Audition à Crémone», l'initiative a été proposée par l'agence touristique Pro Cremona, désireuse de soutenir ses soignants et patients.
«Les regards vers le ciel. Les larmes. Les applaudissements. Le temps d'un instant, le son du violon a remplacé les sirènes des ambulances. Pour faire savoir à tout le monde que l'on est là. Pour faire savoir à tout le monde que Crémone continue à se battre», a ainsi écrit l'agence en description de la vidéo postée sur sa chaîne YouTube.
Radio Classique rapporte cependant que le spectacle n'a pas émerveillé tout le monde. En premier lieux, Lena Yokoyama est accusée par les internautes d'avoir mis en danger la santé des soignants, des malades et évidemment, la sienne. La robe rouge et le reste de la tenue choisie par la musicienne ont également été jugés inadéquats.
La musicienne n'a pas tardé à répliquer à ses détracteurs sur les réseaux sociaux. «Il semble que certaines personnes s'inquiètent de toute cette affaire, je vais donc répondre aux questions que j'ai déjà vues. Je portais un masque correctement, sauf pendant la représentation. Le masque a été enlevé après le départ d'autres membres du personnel», a-t-elle écrit dans des propos traduits et rapportés par le site Slippedisc .
Jouer avec une robe rouge était une demande de l'hôpital. Le rouge est un symbole d'amour et de passion.
Lena Yokoyama
«Je faisais une vidéo promotionnelle pour collecter des fonds pour l'hôpital autour de Crémone. C'est sans danger à l'extérieur. Jouer avec une robe rouge était une demande de l'hôpital. Le rouge est un symbole d'amour et de passion», a-t-elle encore précisé, indiquant être partie tout de suite après la représentation, sans croiser ceux qui l'écoutaient depuis l'extérieur.
Début avril, Lena Yokoyama avait déjà interprété l'Ave Maria de Charles Gounod au sommet du «Torrazzo», le campanile de la cathédrale de Crémone.
Translation - English Violinist Lena Yokoyama's controversial tribute on the roof of an Italian hospital.
VIDEO - The Japanese musician has performed twice in the Lombard town of Cremona in tribute to the victims, patients and carers. But his performance has been strongly criticized.
By Le Figaro
Posted 1 hour ago
Lena Yokoyama interpreted the theme of Mission, composed by Ennio Morricone. YouTube / Pro Cremona screenshot.
"For a moment, the sound of her violin replaced the sirens of the ambulances". Thursday, April 16, the Japanese violinist Lena Yokoyama offered a moving spectacle from the roof of the hospital in Cremona, the Lombard city where she resides.
Read also: Andrea Bocelli, hero of the web since his majestic concert at the Duomo in Milan.
For three minutes, the musician played the notes of Gabriel's Oboe, a theme composed by Ennio Morricone for the film Mission released in 1986. But also an extract from the soundtrack of Cinema Paradiso as well as Fratelli d'Italia, the transalpine hymn. Called "Hearing in Cremona", the initiative was proposed by the tourist agency Pro Cremona, wishing to support its carers and patients.
"Looks at the sky. The tears. Applause. For a moment, the sound of the violin replaced the sirens of the ambulances. To let everyone know we're here. To let everyone know that Cremona continues to fight, "wrote the agency in description of the video posted on its YouTube channel.
Radio Classique reports, however, that the show did not amaze everyone. First, Lena Yokoyama is accused by Internet users of having endangered the health of carers, the sick and, of course, her own. The red dress and the rest of the outfit chosen by the musician were also deemed inadequate.
The musician was quick to respond to her detractors on social networks. "It seems that some people are worried about this whole affair, so I will answer the questions I have already seen. I wore a mask correctly, except during the performance. The mask was removed after the departure of other members of the personnel, she wrote in words translated and reported by the site Slippedisc.
Playing in a red dress was a request from the hospital. Red is a symbol of
love and passion.
Lena Yokoyama.
“I was making a promotional video to raise funds for the hospital around Cremona. It's safe outside. Playing in a red dress was a request from the hospital. Red is a symbol of love and passion, ”she added, indicating that she left immediately after the performance, without meeting those who listened to her from the outside.
At the beginning of April, Lena Yokoyama had already interpreted Charles Gounod's Ave Maria at the top of the "Torrazzo", the bell tower of the Cremona cathedral.
French to English: feminicide General field: Other
Source text - French Dans les affaires de féminicides, les alertes négligées par les forces de l’ordre
Par Nicolas Chapuis, Lorraine de Foucher, Jérémie Lamothe et Frédéric Potet
Publié le 21 octobre 2019 à 05h52 - Mis à jour le 21 octobre 2019 à 18h28
Plus d’options
Enquête Parmi les 120 femmes tuées en 2018, un tiers avait déposé une plainte ou une main courante. « Le Monde » poursuit son enquête pour mettre en lumière les éventuelles failles dans la prise en charge des victimes.
Du pavillon familial, il ne reste aujourd’hui que des murs calcinés, constellés de boursouflures cramoisies. Quelques débris de meubles gisent au sol, vestiges de trois enfances volées. Le 5 août 2018, la maison a explosé, sous les yeux de Fabien, 10 ans, Gabriel, 7 ans, et Anna, 5 ans (les prénoms des enfants ont été modifiés). Le lieu-dit La Paillasse à Duneau (Sarthe) s’est transformé en scène de guerre.
La veille, leur père, David Hauduc, 47 ans, s’est rendu à la station-service du supermarché le plus proche, a rempli des bidons d’essence qu’il a stockés dans la chambre qu’il partageait avec son ancienne compagne, Hélène Bizieux, 34 ans. Dans les décombres encore fumants, les pompiers ont retrouvé leurs deux cadavres.
Quatre mois avant d’être assassinée, le 14 avril 2018, Hélène Bizieux avait porté plainte contre son mari, dont elle était récemment séparée, « pour menace de mort » auprès de la brigade de gendarmerie de Connerré (Sarthe). Mais ce n’est que deux jours après son meurtre que le procureur du Mans de l’époque, Fabrice Belargent, a pris connaissance du document. L’information n’avait pas été transmise au parquet.
Erreur d’appréciation ponctuelle ou dysfonctionnement révélateur de la difficulté que rencontrent les forces de l’ordre à évaluer le danger que fait planer sur une femme un homme déjà signalé pour violence ? L’histoire tragique d’Hélène Bizieux est malheureusement loin d’être un cas isolé.
Translation - English Concerning feminicide.
The red flags ignored by the forces of law and order.
No more options
In regards the inquiries into the 120 women killed in 2018, a third have lodged a complaint or asked for assistance. “Le Monde” continues its own inquiry to bring to light the conditions whereby the victims are being failed by the system.
Of the family home, today there remains only scorched walls burnt out rooms. Some debris of burned furniture scattered across the floor, the vestiges of three young lives taken away. The 5th of August 2018, the house was consumed in flames in the presence of Fabien 10 years old, Gabriel 7 years old and Anna 5years old (the names of the children have been changed). The house known as the haystack of Duneau (Sarthe) was turned into a war scene.
The night before, the father David Hauduk, 47 years old, went to the service station at the local supermarket, filled up jerry can with petrol and returned to the house he once shared with his former wife Helene Bizieux, 34 years old. In the burnt out and still smoking ruins of the house the firemen discovered their two bodies.
Four months before this terrible night, 14 April 2018, Helene Bizieux had lodged a complaint with the police of Connerre, against her husband of whom she had recently separated, for making death threats against her. But it was not until two days after the murders that the prosecutor of Mans at the time a certain Fabrice Belargent, became aware of the report. The information had not been transferred to the prosecutor’s office.
A mistake in the appreciation of urgency or systemic dysfunction, it is revealing of the difficulty that the forces of law and order have when it comes to evaluating the danger a woman is in when bringing a complaint against a man already known for violence.
This terrible story is far from being an isolated incident.
By Nicolas Chapius, Lorraine de Foucher, Jeremie Lamthe and Frederic Potet.
Published the 21st October 2019.
French to English: Benjamin Griveaux General field: Other
Source text - French
Municipales: la chute de Benjamin Griveaux plonge la macronie dans le chaos
À un mois du premier tour, le retrait du candidat LREM, après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel compromettante, place son camp dans une situation inextricable.
Par Mathilde Siraud et Marcelo Wesfreid
Publié hier à 19:23, mis à jour il y a 4 heures
Benjamin Griveaux, vendredi matin, lors de l’annonce de son retrait de la course à la Mairie de Paris.
Benjamin Griveaux, vendredi matin, lors de l’annonce de son retrait de la course à la Mairie de Paris. LIONEL BONAVENTURE/AFP
« Un fiasco. » « Du jamais vu. » Le réveil des macronistes a été pénible, vendredi matin. 48 heures après la diffusion sur un site internet de messages et de vidéos compromettants, Benjamin Griveaux a renoncé à sa candidature à la mairie de Paris. « Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires. C’est d’abord ma famille », a déclaré l’ex-porte-parole du gouvernement, dans une courte déclaration filmée au siège de l’AFP, à Paris.
Quelques minutes plus tard, ce proche d’Emmanuel Macron a réuni à son QG les cadres et les salariés de sa campagne, puis les équipes d’arrondissement. Autour de lui, des élus et petites mains sont en larmes. Certains n’ont pas dormi de la nuit. « Benjamin a été très digne. Ce qu’il vit est très dur. La République en marche doit rester soudée dans cette épreuve », souligne Julien Bargeton, sénateur et conseiller de Paris.
« C’était émouvant, déchirant. On était face à un homme qui a une force incroyable dans un moment terrible. Il était soulagé que la campagne, telle qu’elle allait devenir, s’arrête », raconte un autre participant. Selon son entourage, Benjamin Griveaux souhaite désormais «se reposer, s’occuper des siens », mais aussi «se défendre », puisqu’il est déterminé à engager des poursuites judiciaires. Le réfugié et artiste russe Piotr Pavlenski a revendiqué être à l’origine de la diffusion des documents privés.
« On est rarement descendu aussi bas »
Benjamin Griveaux a hésité 24 heures avant de se retirer de la course à la mairie de Paris. Ses proches indiquent qu’il a eu connaissance de la publication dès mercredi, en fin de journée. « Au départ, il a pensé que ce n’était pas de nature à le faire dévier, qu’il fallait continuer », affirme l’un de ses amis. L’élu maintient la présentation de son programme, jeudi, alors qu’en interne, certains menacent de quitter le navire. « Il ne voulait pas être à l’origine du démantèlement. »
Jeudi soir, l’ex-candidat s’est entretenu avec le chef de l’État. « Le président était inquiet que ces dérives puissent exister, inquiet de la signification quant à l’état du pays », souligne un intime de Griveaux. En campagne au Havre, Édouard Philipe a, lui, exprimé sobrement sa « sympathie » et son « soutien » au candidat déchu, quand le ministre de l’intérieur Christophe Castaner a jugé que les faits devaient « être poursuivis ». C’est la sidération à tous les étages. « On est rarement descendu aussi bas, s’étrangle un conseiller gouvernemental. C’est du niveau de la fosse septique, là. » Un visiteur du soir d’Emmanuel Macron renchérit: « Il y a des gens qui veulent des têtes au bout des piques, qui jubilent si cela saigne. » « Je suis effaré par cette violence », lâche, abasourdi, un ministre. « On veut quoi? Des élus en robe de bure? s’interroge un dirigeant macroniste. Ça me décourage, j’ai envie de tout arrêter. »
Sa chute touchera tous les copains, la majorité, le mouvement de La République en marche et le gouvernement.
Un historique de la campagne
Jusqu’où ira l’onde de choc? La macronie tout entière sera-t-elle affectée par ce coup de tonnerre? « Quand DSK et Jérôme Cahuzac sont tombés, ce n’était ni la faute du Parti socialiste ni celle de François Hollande, argumente un familier de l’Élysée, persuadé que l’incendie peut être circonscrit. Il faut arrêter de chercher un coupable au-dessus. Cet épisode Griveaux le rappelle: l’être humain est parfois faible, inconséquent et imbécile. C’est tout. »
Mais tous ne sont pas de cet avis, autour d’Emmanuel Macron. « Benjamin fait partie de la première équipe, celle qui a conquis le pouvoir, rappelle un historique de la campagne. Il ne faut pas se bercer d’illusions. Sa chute touchera tous les copains, la majorité, le mouvement de La République en marche et le gouvernement. »
« Notre objectif est d’avoir un candidat en début de semaine »
En attendant de tirer les leçons de cet épisode, LREM, privée de candidat à Paris, s’agite dans l’espoir de trouver le remplaçant idoine. À un mois du premier tour, le retrait de Benjamin Griveaux plonge son camp dans une situation inextricable. « Maintenant, c’est sûr, on y va pour perdre », s’affole un dirigeant de la majorité. « Quoi qu’il arrive, il y aura une liste LREM à Paris », a affirmé la députée Olivia Grégoire, porte-parole du candidat démissionnaire, alors que le scénario d’un ralliement à la candidature de l’écologiste David Belliard - dont Emmanuel Macron ne voulait pas entendre parler - était privilégié par certains.
Sollicitée, la secrétaire d’État Marlène Schiappa, déjà sur la liste du 14e arrondissement, a indiqué qu’elle n’était pas candidate, tandis que Mounir Mahjoubi, un temps candidat à l’investiture LREM, a fait part de sa « disponibilité » pour reprendre le flambeau. « Notre objectif est d’avoir un candidat en début de semaine », probablement lundi, fait savoir Marie-Laure Harel, conseillère de Paris et porte-parole de la campagne. « Tout le monde est combatif, on essaye de transformer cette injustice en énergie pour mener le combat. La cohésion a redoublé. » «Dans l’adversité, on serre les rangs. La rage de vaincre est encore plus forte maintenant », abonde au Figaro Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement.
Personne ne réfléchit d’un point de vue stratégique. C’est le bal des egos
Un macroniste parisien
Les noms de Delphine Bürkli, maire ex-Les Républicains du 9e et proche du premier ministre, et de Stanislas Guerini, patron du parti, circulent. « Ce sont deux profils intéressants, qui font consensus », considère une cadre parisienne. D’autres y voient l’occasion ou jamais de recoller les morceaux avec Cédric Villani, candidat dissident et exclu de LREM. Ce dernier a suspendu vendredi sa campagne. Les discussions doivent se poursuivre entre l’état-major de la campagne, la direction du parti, la commission d’investiture et les partenaires, au cours du week-end. « Personne ne réfléchit d’un point de vue stratégique, soupire un macroniste parisien. C’est le bal des egos.
Translation - English The fall of Benjamin Griveaux throws macronism into chaos.
With a month to go before the election, the withdrawal of the Republique en Marche candidate following the online publication of a sexually compromising video, throws his party into an impossible situation.
“A fiasco” “unheard of”. Friday morning was a difficult wake up call for the party of the French president Emmanuel Macron. 48 hours after the publication on the internet of a sexually explicit video and messages, Benjamin Griveaux has pulled out of the elections for the mayor of Paris.
“The decision has been hard to make, but my priorities are very clear. I’m putting my family first” declared the former spokesman for the government in a brief statement filmed in the AFP in Paris.
A few minutes later, the close associate of Macron, brought together the employees of his campaign team, his regional team and his loyal supporters. In his presence some people were in tears, many had not slept at all the night before.
“Benjamin has been very dignified. What he has been through is very hard. Le republique en Marche must come together in this difficult time”. Said Julien Bargeton, senator and councillor in Paris.
“It was deeply moving and devastating. We were watching a man of incredible force in a terrible situation. He was relieved that the campaign, whatever it was going to be, was stopped”. Said another member of the campaign. According to his team, Benjamin Griveaux hopes now that he can ‘find rest and deal with his issues’, but also ‘defend himself’, since he is determined to pursue a case of defamation. The artist and refugee Piotr Pavlewski has demanded to be known as the source of the publication of the private messages and video.
Benjamin Griveaux had hesitated 24 hours before pulling out of the mayoral election in Paris. People close to him said he knew about the publication on Wednesday evening.
“At first he didn’t think he would have to resign over something like that, but that he should continue” revealed one of his friends. “He continued to follow the campaign program, however on Thursday inside his camp certain members threatened to jump ship. He didn’t want to be the cause of the breakdown of the campaign”.
Thursday evening Benjamin Griveaux had a meeting with the president.
“The president was worried about his action, and concerned about its significance for the country given the current state of affairs”. Said a close friend of Benjamin’s. Campaigning in Harre, Edouard Philipe expressed his sympathy for the former candidate, as for the minister of the interior Christophe Castaner, he declared that “the facts need to be looked into”. It has been a shock to the system from top to bottom.
“They rarely fall so hard” opined a government councillor, “he has fallen right down into the pits there”. A visitor with president said “there are people who want to see ‘heads on sticks’ being triumphalist and vengeful”.
“I am shocked by the violence” remarked a government minister.
“What do people expect, their politician to live like monks?” Asked an associate of the president “it’s disconcerting, I feel like giving up. His fall touches all of his friends, the party of the president and the government”.
A drama in the campaign
How far will this shockwave go? Will the entire government of macron be affected by the scandal?
“When Dominique Strauss Kahn and Jerome Cahuzac fell from grace it was not the fault of the socialist party nor François Holland”, argued an Elysee employee, convinced that ‘damage limitation’ is possible. “We need to stop looking for someone to blame. This Griveaux affair reminds us that human beings are sometimes weak, irresponsible and stupid, that’s all”. But not everyone is so convinced in the Macron circle.
“Benjamin is a member of the first team, those who grasped the power” said a long term member of the campaign, “let’s not fool ourselves, his fall will affect all his friends, the majority, the movement of the party for the Republique en Marche, and the government”. Expecting to learn from this episode, the party Republique en Marche, deprived of a candidate for Paris is working to find an appropriate replacement. With a month to go before the elections the resignation of Benjamin Griveaux drops his camp into an impossible situation.
“Now it’s certain we are going to lose” remarked a party organiser.
“Whatever happens there is going to be a number of names come forward for the Republique en March mayoral candidate in Paris”, confirmed the deputy Olivia Gregoire, spokesman for the erstwhile candidate, as a number of party figures called for the ecologist David Belliard to be put forward for candidature. Emmanuel Macron however does not favour any move in support of Belliard’s candidature. The secretary of state Marlene Schiappa already on the list for the 14th region in Paris has indicated that she was not on the list of possible replacements. Whereas Mounir Mahjoubi one time candidate of investiture with the party has indicated her ‘willingness’ to take up the cause left vacant by Benjamin Griveaux.
“Our objective is to have a candidate by early next week, probably Monday”, announced Maria-Laure Harel, councillor in Paris and spokeswoman for the campaign.
“Everyone is combative, we are trying to fight the fight, we have redoubled our solidarity. In times of adversity we come together, the determination to win is now even stronger” Sibeth Ndiaye spokeswoman for the government told Le Figaro.
A Parisian macronist
The names of Delphine Burkli former republican mayor and close to the prime minister. And Stanislas Guerini, patron of the party are being suggested.
“They are two profiles interesting that have their own supporters” said the party’s Parisian office. Other people see in this the ‘now or never; opportunity to patch things up with Cedric Vilani, a dissident who was expelled from the party. Vilani himself suspended his campaign on Friday. The discussion must follow a course between the senior staff of the campaign, the direction of the party, the commission of investiture and the party faithful, over the course of the weekend.
“Nobody has thought about it from a strategic point of view” complained a Parisian macronist “it’s a feast of egos”.
French to English: congrès des télécoms General field: Medical
Source text - French Tech & Web
Coronavirus: le congrès des télécoms à Barcelone est finalement annulé
Devant les défections des participants, l’organisateur du MWC a jeté l’éponge. La facture est très salée.
Par Mathieu de Taillac
Publié hier à 19:07, mis à jour il y a 53 min
Des employés travaillant sur le site du Mobile World Congress à Barcelone.
Des employés travaillant sur le site du Mobile World Congress à Barcelone. LLUIS GENE/AFP
Madrid
La pression était trop forte sur le GSMA, l’association organisatrice du Mobile World Congress (MWC). Dans la journée de mercredi, les nouvelles défections de gros opérateurs européens comme Deutsche Telekom et Vodafone ont fragilisé encore plus la tenue du MWC la grand-messe de la téléphonie attendue à Barcelone du 24 au 27 février. Pendant la journée, la ville de Barcelone et les autorités espagnoles ont tout fait pour empêcher l’annulation de cet événement qui rassemble près de 110 000 participants dans la ville. Mais, au terme d’une réunion de crise qui s’est déroulée par téléphone, avec la participation d’Orange qui préside le GSMA, la décision a été prise. Le plus grand salon mondial des télécoms est annulé en raison de l’épidémie de coronavirus.
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En une semaine, une trentaine de grands groupes avait fait défection par crainte de la contagion du virus avec la venue de nombreuses entreprises chinoises.
Après les constructeurs (Sony, Umdigi ou Vivio), les spécialistes des réseaux (Cisco, Ericsson, Nokia) et les géants du web (Amazon et Facebook), les opérateurs télécoms eux-mêmes, principaux promoteurs de l’événement, ont commencé à faire défaut. Le japonais NTT Docomo a été le premier à annoncer faire marche arrière, il a été suivi par l’américain AT & T, le britannique Vodafone, l’allemand Deutsche Telekom. Tous ces grands noms comptent parmi les plus gros clients du salon.
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Une facture très élevée
Cette annulation va avoir un coût considérable. Au prix de la location des pavillons -plus de 1000 euros le mètre carré, ce sont plus de 400 millions d’euros que les organisateurs devraient rembourser aux participants. Sans compter les réservations de vols, de nuits d’hôtels et le montage des stands, ainsi que les entrées, facturées de 800 à 5 000 euros. Si les entreprises qui ont annulé d’elles-mêmes leur venue devraient régler l’addition, les autres chercheraient à récupérer les frais engagés en vain. L’urgence sanitaire n’étant déclarée ni par le gouvernement espagnol ni par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), on voit mal quelle raison de force majeure pourrait alléguer GSMA pour demander réparation à ses assureurs.
Si les organisateurs attendaient une annonce des autorités espagnoles pour justifier leur décision ou convaincre les assurances, ils ont été déçus. Mercredi après-midi, le ministre de la Santé espagnol, Salvador Illa, et la ministre régionale catalane, Alba Vergés, ont tenu une conférence de presse dans laquelle ils semblaient se désolidariser préventivement de l’annulation. En espagnol, en catalan et en anglais, les deux responsables politiques se sont alternés pour nier l’existence de base médicale ou scientifique justifiant une mesure aussi drastique. Il l’a ainsi indiqué qu’«il n’existe aucune raison de santé publique pour prendre aucune mesure complémentaire concernant aucun événement à Barcelone, en Catalogne ni en Espagne ». De son côté, Alba Vergés précisait que si les organisateurs « décident librement de prendre des mesures, nous devons le respecter, mais nous leur avons donné toute l’information des experts sanitaires ». L’Espagne a détecté 38 cas suspects de coronavirus dont seulement deux positifs, l’un sur les îles Baléares et l’autre aux Canaries. Aucun des deux ne présente de symptômes.
Published 13/2/2020
By Mathieu Taillac
Translation - English Coronavirus.
The telecommunications congress in Barcelona is cancelled.
In the face participant’s refusal to attend, the organisation MWC has given up on the congress. The bill is incredible.
The pressure on the GSMA was too much, the organising body of the Mobile World Congress (MWC). On Wednesday, more companies indicated that they were pulling out of the congress including Deutsche Telekom and Vodafone, weakening even further the number of attendants for the great congress of telecommunications expected in Barcelona on the 24th till the 27th of February. During the day, the city of Barcelona and the Spanish authorities have done everything to prevent the cancellation of the event which brings together nearly 110’000 participants to the city. However following a crisis meeting by telephone with the participation of Orange who occupy the presidency of the GSMA, the decision was taken. The world’s biggest congress of international telecommunications is cancelled, because of the coronavirus epidemic.
In a week, over 30 of the biggest companies have made the decision to pull out, because of fears of contagion of coronavirus as so many of the big Chinese companies were due to attend.
After the manufacturers (Sony,Umdigi and Vivio), the network specialists (Cisco, Ericsson, Nokia) and the web giants (Amazon.Facebook) the telecommunication operators themselves the main promoters of the event, have begun to fall out. The Japanese NTT Docomo was the first to announce it was not going to attend, they were followed by the American AT&T, the British Vodafone and the German Deutsche Telekom. All the big names that count as the biggest clients of the congress.
A high price to pay.
The cancellation is going to have a high price to pay. The price of renting a stand is more than 1000 Euros a square metre, and this makes over 400 million euros that the organiser will have to refund. Without counting flight reservations, hotel bookings, the stand builders as well as the event tickets, priced at 800 to 5000 euros each. The companies that have cancelled themselves out of attending must pay their bill, but other companies are looking to recuperate their costs already paid, apparently in vain.
The health emergency, having not been declared either by the Spanish government nor by the World Health Organisation, it is difficult to see what would be the main reason that the GSMA could use, to make a valid claim on its insurance.
If the organiser expected the Spanish authorities to make an announcement to justify their decision or to back up their insurance claim, they were sorely disappointed. Wednesday afternoon, the Spanish health minister Salvador Illa, and the minister for the Catalan region Alba Verges, held a press conference were they distanced themselves and did not support the cancellation. In Spanish, in Catalan and in English the two people most politically responsible took turns in denying any medical or scientific reason that would justify such a drastic measure. They indicated that” there exists no public health reason whatsoever, to take any such measure to cancel any event in either Barcelona in Catalonia or in Spain”. As far as he was concerned Alba Verges made it clear that the organisers have “decided freely to take these measures, we must respect their decision, but we have given them all the information known to our medical experts”. Spain has detected 38 cases of suspected coronavirus of which two have been confirmed, one is in the Balearic Islands and the other is in the Canaries. Neither of the two present symptoms.
French to English: parasite General field: Art/Literary
Source text - French
« Parasite » : comment le cinéma coréen a organisé sa résistance
Pour résister à Hollywood et briller en Asie, le gouvernement sud-coréen a tenté différentes politiques protectionnistes basés sur des quotas et s'est même inspiré du système français.
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« Old Boy » de Park Chan-wook, un autre exemple de la nouvelle vague coréenne sur laquelle surfe « Parasite ». (Bac Films)
Par Yann Rousseau
Publié le 10 févr. 2020 à 15h01Mis à jour le 10 févr. 2020 à 15h40
Début octobre 1988, lorsque le film d'Adrian Lyne « Liaison fatale », avec Glenn Close et Michael Douglas, a été projeté pour la première fois dans un cinéma de Séoul, les spectateurs sont sortis en hurlant de la salle. Ils n'avaient pas été effrayés par l'une des scènes les plus dramatiques du long-métrage mais par les serpents lâchés sous leurs pieds entre les fauteuils par des défenseurs de la culture coréenne.
Par cette attaque spectaculaire qui n'avait pas fait de blessé - les serpents n'étaient pas venimeux -, des associations voulaient dénoncer une remise en cause du système protectionniste mis en place depuis des décennies par les autorités de Séoul pour protéger les productions coréennes d'une « invasion » de films américains. Pour la première fois, avec « Liaison fatale », un film étranger était distribué directement aux exploitants de salle sans passer par un intermédiaire local.
KOFIC-CNC, même combat
Soucieux de promouvoir sa culture et de relancer une industrie ravagée par les années d'occupation nippone (1910-1945) puis par la Guerre de Corée (1950-1953), le pouvoir sud-coréen a tenté plusieurs politiques de soutien à son cinéma. Dès les années 1960, il a imposé aux distributeurs des quotas d'importations, les obligeant à financer un nombre minimum de productions locales avant de les autoriser à diffuser un film étranger. Il a ensuite usé de quotas de diffusion, obligeant les exploitants à programmer dans leurs salles au moins 146 jours par an des films produits localement.
Si la dictature des années 1970 a étouffé la création, des politiques plus libérales ont permis une renaissance dans les années 1980 avec le retour de productions un peu plus indépendantes. Sous la pression des Etats-Unis, très influents en Corée du Sud, les différentes barrières ont été progressivement abaissées - le nombre de jours minimum est tombé à 73 - et Séoul a opté, à partir de la fin des années 1990, pour une politique de subventions publiques aux productions locales. Le pays s'est ainsi doté en 1999 d'un Korean Film Council (KOFIC), inspiré en partie du CNC français (Centre national du cinéma et de l'image animée), afin d'aider des productions indépendantes, d'accompagner des films à l'international ou de soutenir des salles d'art et d'essai.
Les chaebols derrière la caméra
A la même époque, les grands conglomérats du pays (les chaebols) ont commencé à s'essayer au cinéma. Si beaucoup ont abandonné dans les années 2000, une poignée d'entre eux (dont CJ Group et Lotte) ont massivement investi au point de s'imposer, avec d'autres sociétés venues de la finance, comme les forces clés du secteur, capables de produire des blockbusters très populaires partout en Asie mais aussi des réalisateurs plus politiques adulés dans les festivals d'Occident, comme « Old Boy » de Park Chan-wook ou « Parasite » de Bong Joon-ho, le grand vainqueur de la dernière cérémonie des Oscars .
Yann Rousseau (Correspondant à Tokyo)
Translation - English Parasite
How Korean cinema has organise its resistance
In order to resist Hollywood and shine in Asia, the south Korean government has tried different methods of political protectionism based on tariffs and has even been inspired by the French system.
Beginning in October 1988, when Adrian Lyne’s film ‘Fatal attraction’, with Glenn Close and Michael Douglas, was screened for the first time in a cinema in Seoul, the audience ran screaming from the cinema. They were not by one of the dramatic scenes in the film, but by the snakes slithering and sliding under their feet and between the chairs, set free by the defenders of Korean culture.
For this spectacular attack, were nobody was injured, they used non-poisonous snakes. The association wanted to denounce the ‘watering down ‘of the protectionist system in place since decades by the Seoul authorities, with the aim of protecting Korean productions from an ‘invasion ‘of American films. For the first time, with ‘Fatal attraction’ a foreign film was distributed to the cinema without passing by a local intermediary.
KOFIC-CNC same combat
Concerned about promoting its culture and wanting to re-start an industry ravaged by the Nippon occupation (1910-1945) then by the Korean war (1950=1953) the south Korean powers attempted several methods of support for its cinema. Since the 1962s, they imposed import taxes on the film distributors, forcing them to financially support a minimum number of local productions before authorising the screening of a foreign film. It then imposed screening restrictions, forcing the cinemas to give at least 146 days a year in screen time, for films produced locally.
If the regulations of the 70s had strangled creation, the more liberal politics allowed a re-birth in the 80s with the return of more independent productions. Under American pressure, highly influential in South Korea, the different barriers were one by one taken down, the number of days a cinema must give a local production was reduced to 73, and Seoul had opted, from the end of the 90s, for a policy of public funding for local productions. The government established in 1999 the Korean film council (KOFIC) inspired in part by the French CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée) in order to help independent productions, and assist their international exposure and support art house cinema and essay films.
The Chaebols behind the camera
At the same time, the countries large conglomerates (Chaebols) had begun to move into the film industry. If a lot of them gave it up in the 200s, a handful of them ( of which CJGroup and Lotte) had made a huge investment to the point of presenting themselves, like other financial societies, as key players in the sector, capable of producing blockbusters popular all over Asia, as well as films more politically charged, that were much admired in the festivals of the west, such as ‘Old boy’ by Park-Chan-wook or ‘ Parasite’ by Bong Joon-ho, the great winner at last year’s Oscars.
By Yann Rousseau
French to English: killing spree
Source text - French Tuerie en Thaïlande : un rescapé raconte les heures de retranchement
Un professeur de musique témoigne au lendemain du carnage perpétré samedi par un soldat dans le nord-est du pays. Il a tué 29 personnes avant d'être abattu.
Par Le Figaro avec AFP
Publié hier à 14:14, mis à jour hier à 16:11
Une veillée organisée le dimanche 9 février en l'honneur des victimes de la tuerie menée par un jeune soldat à Nakhon Ratchasima. CHALINEE THIRASUPA / AFP
Réfugiés dans les toilettes d'un centre commercial, théâtre d'une tuerie « sans précédent» en Thaïlande, des clients «terrorisés» ont suivi le périple macabre du tueur, un jeune soldat, grâce à des images de vidéosurveillance transmises par des proches à l'extérieur.
À lire aussi : Tuerie en Thaïlande : 29 morts, l'assaillant abattu
Après s'être barricadé dans des toilettes au quatrième étage, avec son épouse et leur fille de trois ans, Chanathip Somsakul, un professeur de musique de 33 ans, s'est rué sur son téléphone portable. « Un ami employé dans le centre commercial était en contact avec quelqu'un dans la salle de surveillance et avait des accès aux images de vidéosurveillance (...) Il nous a donné des informations sur l'emplacement du tireur », a raconté à l'AFP Chanathip Somsakul.
Ces renseignements partagés sur les messageries Line et WhatsApp ont peut-être sauvé sa vie et celle des 20 à 30 autres personnes également cloîtrées dans les toilettes. « Tout le monde était terrorisé et désemparé. Il y avait tellement d'informations qui circulaient, les gens ne savaient plus que croire », a-t-il relevé.
Un membre de la police scientifique sort du centre commercial visé par un jeune soldat à Nakhon Ratchasima. CHALINEE THIRASUPA / AFP
Une attente interminable
Pour eux, ce samedi ordinaire de shopping à Nakhon Ratchasima, une ville du nord-est de la Thaïlande, a basculé dans l'horreur. Le tueur, un officier subalterne de l'armée identifié comme l'adjudant-chef Jakrapanth Thomma, avait débuté son carnage en fin d'après-midi sur une base militaire de la ville. Après avoir volé un véhicule militaire, il s'est rendu dans le centre commercial très animé de Nakhon Ratchasima.
Chanathip Somsakul, qui venait de donner une leçon de musique, était attablé avec sa famille dans un restaurant du centre commercial lorsqu'ils ont entendu des coups de feu. Comme d'autres personnes affolées, ils se sont précipités dans des toilettes dont ils ont bloqué l'accès. Ils s'y sont enfermés dans une attente interminable qui a duré plusieurs heures.
Une dame voulait ouvrir la porte mais nous l'avons tous convaincue de ne pas le faire
Chanathip Somsakul, professeur de musique
L'assaillant, armé d'une mitrailleuse M60, d'un fusil d'assaut et de munitions dérobés sur la base militaire, a tiré au hasard. La tension est encore montée d'un cran quand quelqu'un a frappé à la porte des toilettes. « Je pensais que ça pouvait être le tireur. Une dame a demandé 'Qui est-ce?', mais il n'y a pas eu de réponse. Elle voulait ouvrir la porte mais nous l'avons tous convaincue de ne pas le faire », s'est-il souvenu.
À 21 heures (heure locale), la police leur a enfin permis d'évacuer les lieux. Ils ont aussitôt obtempéré. De nouveaux coups de feu ont retenti alors qu'ils atteignaient le parking, provoquant une course effrénée. Un grand nombre de personnes restées prises au piège dans le centre commercial, se terraient sous des tables de restaurant ou dans les réserves de magasins, et partageaient aussi des informations sur les mouvements du tireur sur les réseaux sociaux.
Des échanges de tirs nourris ont retenti toute la nuit, avant que les troupes d'élite ne finissent par abattre le tireur au petit matin, mettant un terme à son périple sanglant qui a tenu 17 heures durant le pays en haleine. Bilan : 29 morts dont un garçon de 13 ans et une quarantaine de blessés. Ce massacre « sans précédent » dans l'histoire du pays, a été perpétré pour des raisons d'ordre « personnel », a déclaré le premier ministre thaïlandais Prayut Chan-ocha.
Translation - English Killing spree in Thailand. A survivor describes the hours under fire.
A professor of music bears witness, the day after the carnage committed on Saturday by a soldier in the north east of the country, who killed 26 people before being shot dead.
Taking cover in the toilets of a shopping centre, the site of the shootings “unprecedented “ in Thailand, the terrified shoppers followed the macabre shooting spree of the young soldier with the aid of video surveillance footage transmitted to them by their friends outside.
After being barricaded in the toilets of the fourth floor, with his wife and three year old daughter,Chanathip Somsakul, a thirty three year old professor of music, was rooted to his IPhone. “A friend and employee of the shopping centre was in contact with someone in the CCTV booth, and this gave him access to the surveillance imagery. He gave us information to the whereabouts of the shooter, Chanathip Somsakul told the AFP.
This information shared on the message services,” Line “ and “ WhatsApp “, could have saved the lives of as many as 20 – 30 people, who were equally sheltered in the toilets.” Everyone was terrified and confused. There was so much information as to what was going on, people didn’t know what to believe,” he revealed.
Endless waiting
For them, that ordinary Saturday shopping trip in Nakhon Ratchasima, a city in the north east of Thailand, descended into horror. The killer, an officer of the army identified a adjutant major Jakrapanth Thomma, began the killing spree in the late afternoon at a military base in the city. After having stolen a military vehicle, he drove to city centre of Nakhon Ratchasima during the busiest hours.
Chanthip Somasakul, who had just given a music lesson, was having dinner with his family in a restaurant of the shopping centre when they heard the first shots being fired. Like everyone else who was shocked and panicked, they ran to take cover in the toilets and blocked the access. In there they stayed, locked in for the entire ordeal that went on for hours.
The shooter armed with an M60 machine gun, a handgun and ammunition stolen from the military base, fired indiscriminately. The tension became unbearable when someone knocked on the door of the toilets. “I thought it might be him. A woman asked “who is it?”, but there was no response. She wanted to open the door but we all convinced her to not do that, Chanathip reported.
At 9pm local time the police finally allowed them to evacuate the scene. They quickly obeyed. Shooting could still be heard as they got the car park, causing everyone to run wildly. A great many people were still in the shopping centre, hiding under tables of the restaurants, or behind the counters of a shop, sharing information about the movements of the shooter over social media.
The exchange of fire continued throughout the night, before an elite troop finally shot and killed the shooter in the early hours of the morning, putting an end to his bloody killing spree that went on for a total of 17 hours, whilst the nation held its breath. The death toll is at least 26 dead, among them a thirteen year old, and over 40 people injured. This unprecedented massacre, not seen in our country, was done out of reasons of personal crisis, the prime minister Prayut Chan-O-Cha said of the incident.
French to English: market collapse (Covid19) General field: Marketing Detailed field: Finance (general)
Source text - French Économie
Flash Eco
Coronavirus: la cotation reprend à Wall Street, le Dow Jones poursuit sa chute
L'interruption d'un quart d'heure doit permettre aux acteurs du marché de reprendre leurs esprits.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 2 heures, mis à jour il y a 1 heure
La baisse des taux de la Fed n'a pas suffi pour aider les marchés à se relever. LUCAS JACKSON / REUTERS
La Bourse de New York poursuivait sa dégringolade lundi après la reprise des échanges, interrompus peu après l'ouverture, en pleine panique autour de la pandémie de coronavirus malgré les efforts massifs de la banque centrale américaine pour tenter de rassurer les investisseurs.
Son indice vedette, le Dow Jones Industrial Average, s'effondrait vers 13h50 de 11,84%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 11,55% et l'indice élargi S&P 500 de 11,03%. L'effondrement du S&P 500 de 7% avait automatiquement déclenché juste après le début de la séance un mécanisme d'interruption des échanges d'un quart d'heure. Si l'indice qui représente les 500 plus grandes entreprises de Wall Street abandonnait 13%, un deuxième arrêt de la même durée aurait lieu. S'il perdait 20%, la séance serait suspendue. Au moment de la suspension, le S&P 500 s'effondrait de 8,14%, le Dow Jones de 9,71% et le Nasdaq, à forte coloration technologique, de 6,12%.
Les marchés font face à une extrême volatilité depuis le début de la crise du coronavirus, qui s'est encore accentuée la semaine dernière entre la pire chute du Dow Jones depuis 1987 jeudi (-10%), et sa plus importante hausse depuis 2008 vendredi (+9,4%). L'explosion du nombre de cas de contaminations dans le monde et les mesures drastiques de confinement imposées un peu partout affolent les investisseurs, qui redoutent une récession économique mondiale.
La Réserve fédérale américaine est bien montée au créneau pour tenter de rassurer en annonçant dimanche soir en urgence une nouvelle baisse de son taux directeur à près de zéro et un vaste programme de rachats d'actifs destiné à inonder les marchés de liquidités. Les autres grandes banques centrales ont aussi pris des mesures pour éviter que les échanges financiers ne se grippent.
«Les courtiers sont sous le choc, se disant ''s'ils font tout ca, c'est que la situation doit être vraiment horrible''», commente Christopher Low, économiste chez FTN Financial. «Et la situation est vraiment mauvaise. Il suffit pour s'en convaincre de regarder les données économiques chinoises. Ou le nombre de morts en Italie».
«Le but des mesures de soutien de la Fed est de permettre au système financier de continuer à fonctionner malgré un choc sévère et mondial d'offre et de demande», ajoute le spécialiste. «Aucun banquier central ne pense que la politique monétaire puisse empêcher une récession»
«Dans l'état actuel des choses, les courtiers attendent désespérément un gros plan de relance budgétaire de la part du gouvernement américain», remarque de son côté Matthew Weller, de Gain Capital. «La nature même du virus et les mesures de confinement qui en résultent ne peuvent être réglées par la politique monétaire. Cela exigera des versements directs et des subventions de la part du gouvernement fédéral pour aider les ménages et les entreprises à faire face en attendant que le pire de la situation soit passé», ajoute-t-il. Sur le marché obligataire, le taux d'emprunt de la dette à 10 ans des Etats-Unis chutait de nouveau et évoluait à 0,740%.
Les marchés européens continuent de dégringoler
Par Hervé Rousseau
Mis à jour le 16/03/2020 à 16:07 / Publié le 16/03/2020 à 09:14
Le CAC 40 tombe sous les 3800 points au plus bas depuis plus de 7 ans. Les indices européens sont encore en forte baisse, après avoir plongé de 20% la semaine dernière. Les banques centrales ne parviennent pas à rassurer.
Alors que le monde se barricade face au coronavirus les marchés s’enfoncent toujours plus bas. À Paris, le CAC 40 recule de plus de 9% en milieu de journée à moins de 3750 points, retombant à un plancher inédit depuis l’été 2013. Depuis son pic du mois de février, le CAC 40 perd désormais près de 40%.
Vendredi, il avait fini par un maigre rebond technique (+1,83%). Mais sur l’ensemble de la semaine dernière, il avait plongé de 20%. Les autres grandes places européennes sont sur la même pente. Londres et Francfort reculent de plus de 7%. L’indice EuroStoxx 50 est en baisse de 7,6%.
La Réserve fédérale a abaissé dimanche ses taux à zéro, afin d’endiguer les conséquences économiques de l’épidémie de coronavirus et rassurer les marchés en pleine tempête boursière. Une mesure réclamée depuis des mois par Donald Trump. La dernière fois que la Fed avait abaissé ses taux à un tel niveau remonte à décembre 2008, au moment de la crise des «subprimes».
Les investisseurs redoutent un manque de liquidités en dépit des efforts déployés par les banques centrales.
La Fed, la Banque centrale européenne et les Banques centrales du Japon, Royaume-Uni, Canada et de Suisse, ont assoupli les conditions auxquelles elles s’échangent des devises entre elles, afin de pouvoir garantir un approvisionnement suffisant des marchés. La Banque du Japon (BoJ) a décidé lundi lors d’une réunion d’urgence de renforcer sa politique de rachats d’actifs.
Ces initiatives ne parviennent pas à rassurer, les investisseurs qui sont en panne de repères. Les nouvelles macroéconomiques sont alarmantes. En Chine les dernières statistiques sont de très mauvais augure: la production industrielle s’est contractée pour la première fois en près de 30 ans tandis que les ventes de détail se sont effondrées.
Aux États-Unis, Goldman Sachs a abaissé sa prévision de croissance pour les premier et deuxième trimestres et table sur une contraction de 5,0% du produit intérieur brut (PIB) sur avril-juin.
En Europe, le commissaire européen Thierry Breton a reconnu lundi que l’Union européenne se dirigeait vers une récession cette année.
Des chutes qui donnent le tournis
Les chutes enregistrées par certaines valeurs donnent le tournis: Tout le secteur des transports suffoque: Airbus (-18,4% à 60,6 euros), Air France-KLM (-16,86% à 3,99 euros), qui a annoncé une réduction drastique de son offre, Renault (-19,4% à 13,44 euros) et Peugeot (-16,6% à 9,90 euros). ADP (-15,97% à 78,15 euros) craint une perte d’exploitation de 190 millions d’euros en 2020. Parmi les grosses valeurs de la cote, Total plongeait de 8,61% à 23,78 euros. LVMH chutait de 9,94% à 292 euros et L’Oréal de 8,43% à 206,3 euros.
Translation - English Economy
Flash Eco
Coronavirus: Stock Market Resumes on Wall Street, Dow Jones Continues to Fall
The 15-hour interruption should allow market players to regain their senses.
By Le Figaro with AFP
Posted 2 hours ago, updated 1 hour ago
The Fed's rate cut was not enough to help the markets recover. LUCAS JACKSON / REUTERS
The New York Stock Exchange continued to tumble Monday after the resumption of trade, interrupted shortly after opening, in full panic around the coronavirus pandemic despite the massive efforts of the American central bank to try to reassure investors.
Its flagship index, the Dow Jones Industrial Average, collapsed 11.84%, around 13:50 the Nasdaq, with its strong technological colouring, fell 11.55%, and the broad S&P 500 index dropped 11.03%. The collapse of the S&P 500 by 7% had automatically triggered, just after the start of the session, a quarter-hour trade interruption mechanism.
If the index representing the 500 largest companies on Wall Street dropped 13%, a second stop of the same duration would take place. If it lost 20%, the session would be suspended. At the time of the suspension, the S&P 500 was collapsing by 8.14%, the Dow Jones by 9.71% and the highly technological Nasdaq by 6.12%.
Markets face extreme volatility since the start of the coronavirus crisis, which has worsened last week between the worst fall in the Dow Jones since 1987 Thursday (-10%), and its largest rise since 2008 Friday (+ 9.4%). The explosion in the number of cases of contamination in the world and the drastic containment measures imposed almost everywhere, panicked investors, who fear a global economic recession.
The US Federal Reserve has stepped up to the plate, trying to reassure markets by announcing on Sunday evening, an urgent new drop in its key rate to almost zero, and a vast program of “repurchase of assets” intended to flood liquidity into the markets. The other major central banks have also taken steps to prevent financial trade from seizing up.
"The brokers are in shock, saying '' if they are doing all this, it must be really awful, ''" said Christopher Low, economist at FTN Financial. "And the situation is really that bad. It is enough to look at the Chinese economic data, you’ll soon be convinced. Or the number of deaths in Italy”.
"The purpose of the Fed's support measures, is to allow the financial system to continue to function, despite a severe shock to global supply and demand," added the specialist. "No central banker thinks that monetary policy can prevent a recession."
"As it stands, brokers are desperately waiting for a big fiscal stimulus from the US government," said Matthew Weller of Gain Capital. "The very nature of the virus and the resulting containment measures, cannot be regulated by monetary policy. This will require direct payments and subsidies, from the federal government to help households and businesses, as they wait for the worst to be over,” he added. On the bond market, the borrowing rate of the 10-year debt of the United States fell again and moved to 0.740%.
European markets continue to plummet.
By Hervé Rousseau
Updated on 16/03/2020 at 16:07 /
Posted on 3/16/2020 at 9:14 AM
The CAC 40 fell below 3800 points, to the lowest for more than 7 years. European indices are still falling sharply, after plunging 20% last week. Central banks fail to reassure them.
As the world barricades itself against the coronavirus, the markets are sinking lower and lower. In Paris, the CAC 40 fell by more than 9%, in the middle of the day to less than 3750 points, falling to an all-time low since the summer of 2013. Since its peak in February, the CAC 40 has now lost almost 40%.
Friday, it ended with a slight technical rebound (+ 1.83%). But over the whole of last week, it had dropped 20%. The other large European indexes are on the same slope. London and Frankfurt are down more than 7%. The EuroStoxx 50 index was down 7.6%.
The Federal Reserve lowered its rates to zero on Sunday, in order to stem the economic consequences of the coronavirus epidemic, and reassure the markets in the midst of a market storm. A measure Donald Trump demanded months ago. The last time the Fed lowered rates to such a level was back in December 2008, when the subprime crisis hit.
Investors fear a lack of liquidity despite the efforts of central banks.
The Fed, the European Central Bank and the Central Banks of Japan, the United Kingdom, Canada and Switzerland have relaxed the terms on which they exchange currencies with one another, to guarantee an adequate supply of liquidity in the markets. The Bank of Japan (BoJ) decided at an emergency meeting on Monday to tighten up its asset buy-back policy.
These initiatives fail to reassure the investors whose benchmark stock is in disarray. The macroeconomic news is alarming. In China, the latest statistics do not bode well: industrial production contracted for the first time in almost 30 years, while retail sales plummeted.
In the United States, Goldman Sachs has lowered its growth forecast for the first and second quarters and expects a 5.0% contraction in gross domestic product (GDP) over April-June.
In Europe, European Commissioner Thierry Breton, admitted on Monday that the European Union is heading for a recession this year.
Falls that make you dizzy The falls recorded by certain values make you dizzy: The entire transport sector suffocates: Airbus (-18.4% to 60.6 euros), Air France-KLM (-16.86% to 3.99 euros), which announced a drastic reduction in its offer, Renault (-19.4% to 13.44 euros) and Peugeot (-16.6% to 9.90 euros). ADP (-15.97% to 78.15 euros) fears an operating loss of 190 million euros in 2020. Among the big blue chip stock, Total plunged 8.61% to 23.78 euros. LVMH fell 9.94% to 292 euros and L’Oréal fell 8.43% to 206.3 euros.
French to English: Le coronavirus est-il aussi dangereux pour les jeunes ? General field: Medical Detailed field: Medical: Health Care
Source text - French Le coronavirus est-il aussi dangereux pour les jeunes ?
Le taux de mortalité croît avec l'âge, mais des cas sévères et des décès restent néanmoins possibles chez les plus jeunes.
Par Damien Mascret
Publié hier à 19:48, mis à jour hier à 22:14
Les jeunes ne sont pas épargnés par le Covid-19.
LA QUESTION. Très tôt dans l’épidémie, les chercheurs chinois se sont aperçus que l’âge avancé était un important facteur de risque d’aggravation en cas de contamination par le coronavirus. Dans une étude publiée le 9 février, portant sur 1 099 cas de malades hospitalisés en Chine pour une infection confirmée à coronavirus, les plus de 65 ans avaient six fois plus de risque que les patients plus jeunes de s’aggraver. C’est-à-dire d’être transférés en soins intensifs, d’avoir besoin d’une ventilation assistée voire de mourir.
D’emblée, l’attention des médecins était ainsi attirée sur les seniors. Toutefois, ces données montraient déjà clairement, en nombre absolu, que la moitié des malades hospitalisés avaient moins de 50 ans. Que faut-il donc en conclure ?
VÉRIFIONS. Le 24 février, une publication de référence, dans le Journal of the American Medical Association (Jama), portant cette fois sur plus de 44. 000 malades chinois confirmait cette proportion et la plus forte mortalité, pour les patients âgés. La mortalité était calculée à 1,3 % chez les cinquantenaires, puis doublait quasiment pour chaque décade supplémentaire : 3,6 % chez les soixantenaires, 8 % chez les septuagénaires et 14,8 % à partir de 80 ans.
La semaine dernière, sur la base de prépublications en ligne MedRxiv, des chercheurs de l’université d’Oxford, de l’Imperial College et de l’université Queen-Mary de Londres analysaient plus de 1 000 décès par infection au coronavirus survenus en Chine et ailleurs. Seulement un sur cinq avait moins de 60 ans, mais un sur cinq tout de même. Les statisticiens calculaient un taux de mortalité, hors Chine, de 1,33 % après 60 ans et de 0,39 % en dessous. Confirmation, une nouvelle fois que les risques de décès existent aussi avant 60 ans. Une étude américano-chinoise soulignait toutefois que les plus à risque de décès étaient les hommes de plus de 60 ans pour qui un diagnostic de pneumonie était initialement posé et qui avaient tardé à consulter.
Manque de recul
Une étude a comparé 221 patients hospitalisés pour infection au coronavirus, 55 dans un état sévère et 166 moins graves. Sans surprise, la moyenne d’âge était de 62 ans dans le premier groupe, où la mortalité atteignait 22 %, et de 51 ans dans le second, sans aucun décès.
Toutes ces études confortent les médecins dans l’idée que les infections à coronavirus sont souvent moins graves à 50 ans qu’à 70 ans mais que des cas sévères et des décès restent néanmoins possibles. Il est cependant trop tôt pour calculer des taux de mortalité précis par tranche d’âge, car il est probable que de nombreux cas asymptomatiques ou pauci-symptomatiques (sans symptômes ou presque) existent dans toutes les tranches d’âges, mais qu’ils ne sont pas forcément détectés, ni comptabilisés.
Le 10 mars, une équipe de chercheurs chinois et australiens publiait l’une des rares études portant sur des malades de moins de quarante ans. Il s’agissait de 46 jeunes entre 10 ans et 35 ans, la majorité étant des jeunes adultes (32 avaient au moins 25 ans), avec 22 femmes et 24 hommes. Seuls six avaient des pathologies sous-jacentes. L’étude rétrospective retrouvait parmi les symptômes les plus fréquents : la toux (81 %), la fièvre (69 %) et, plus rarement (28 %), le fait de cracher (expectoration). Les deux tiers d’entre eux avaient un résultat de scanner montrant un aspect caractéristique d’infection à coronavirus (« en verre dépoli »).
La période moyenne d’incubation semble un peu plus longue que chez les plus âgés, où elle est de 5-6 jours, puisqu’elle était de 7 jours chez ces jeunes. Les auteurs remarquent que quatre n’avaient aucun symptôme. Ils avaient été détectés car ils étaient en contact avec un malade avéré à la maison, mais les examens devaient révéler que dans trois cas sur quatre, c’était eux qui avaient contaminé leur proche.
Coronavirus : la France vit le premier confinement généralisé de son histoire
Emmanuel Macron a annoncé lundi un confinement global des Français à partir de ce mardi midi pour «quinze jours au moins». Une mesure déjà éprouvée en Europe dans le passé, mais inédite en France.
Par Yohan Blavignat
Publié hier à 16:02, mis à jour il y a 3 heures
La place du Trocadéro désertée ce mardi. LUDOVIC MARIN / AFP
Au fur et à mesure que l'épidémie de Covid-19 progresse en France, les mesures prises par le gouvernement s'intensifient. Selon le dernier bilan dévoilé lundi 16 mars, la France compte plus de 6600 patients, dont près de 150 morts. Pour lutter contre le coronavirus, l'exécutif a mis en place, dès ce mardi midi et pour une durée de quinze jours au moins, des mesures de confinement pour l'ensemble de la population.
Concrètement, les déplacements doivent être réduits au «strict minimum», les regroupements, qu'ils soient en extérieur ou en intérieur, ne seront plus permis. Seuls resteront autorisés, «en métropole comme outre-mer», les «trajets nécessaires nécessaire pour faire ses courses, se soigner, les trajets nécessaires pour aller travailler lorsque le travail à distance n'est plus possible, et les trajets nécessaires pour faire un peu d'activité physique».
Dès le Moyen-Âge, les quarantaines, puis les cordons sanitaires ont été inventés et régulièrement appliqués en Europe en réponse aux grandes épidémies. C'est pour se protéger de la peste qu'apparaissent aux XIVe et XVe siècles les premières mesures documentées d'isolement des navires provenant de zones infestées, à Dubrovnik (Croatie) en 1377 puis à Venise (Italie) à partir de 1423. Les quarantaines sont ensuite régulièrement adoptées en Europe lors d'épidémies jusqu'à la grande pandémie de choléra qui touche le continent dans les années 1830. Mais, en France, des mesures de l'ampleur de celle que nous connaissons aujourd'hui n'ont jamais été adoptées.
Le précédent de la peste marseillaise
Scène de la peste de 1720 à la Tourette (Marseille), tableau de Michel Serre
Si un confinement total du pays était annoncé, serait-ce une première en France ? Pour l'historien Jean-Yves Le Naour, le pays n'a jamais pris une mesure d'une telle ampleur dans l'histoire récente. «La méthode ressemblerait à ce qui a été fait pour lutter contre l'épidémie de peste, notamment la dernière à Marseille en 1720», note le chercheur auprès du Figaro. Propagée à partir d'un navire en provenance de la Syrie, la maladie s’étend rapidement dans la cité où elle entraîne entre 30.000 et 40.000 décès sur 80.000 à 90.000 habitants. Elle s'est ensuite propagée à toute la Provence.
Concrètement, «les foyers de peste étaient isolés du reste de la population. On laissait ainsi mourir les malades pour protéger les autres. C'était le seul moyen, à l'époque, pour lutter contre sa propagation à l'échelle nationale. Mais, comme pour chaque confinement, il y en a toujours qui parviennent à braver l'interdiction de déplacement, et propagent la maladie dans toute la région», poursuit-il.
À la différence d'aujourd'hui, il s'agit d'une mesure très localisée à une époque où les déplacements étaient, là aussi, très restreints. Des «murs de la peste» sont ainsi mis en place dans le Vaucluse en 1721 sur 27 kilomètres pour protéger la région. Ils sont gardés par des soldats qui avaient ordre de tirer sur tous ceux qui tentaient d'en sortir. «Il s'agissait d'une question de vie ou de mort pour le royaume», explique l'historien. Mise en quarantaine, la ville de Marseille voit la peste disparaître petit à petit à partir de 1722.
Vers un nouveau confinement ?
Depuis cet épisode célèbre, la France n'a pas mis en place de confinement généralisé. Le terme «cordon sanitaire» naît en France au XIXe siècle lorsqu'en 1821 Paris envoie 30.000 soldats pour bloquer la frontière avec l'Espagne, afin d'empêcher la diffusion d'une épidémie de fièvre jaune.
Même lors de l'épidémie de grippe espagnole, qui a fait entre 20 et 50 millions de morts entre 1918 et 1919, le pays ne s'est pas mis en quarantaine. «Premièrement, cette maladie a davantage touché l'Asie que l'Europe, contrairement à ce que laisserait à penser sa dénomination. Ensuite, la France avait un autre fléau à gérer : la guerre», note encore Jean-Yves Le Naour.
Translation - English Is coronavirus also dangerous for young people?
The mortality rate increases with age, but severe cases and deaths are still possible in the youngest.
By Damien Mascret
Posted yesterday at 19:48, updated yesterday at 22:14
Young people are not spared from the Covid-19.
THE QUESTION.
Very early in the epidemic, Chinese researchers realized that old age was a major risk factor for those infected with the coronavirus. In a study published on February 9, of 1,099 cases of patients hospitalized in China for a confirmed coronavirus infection, people over 65 were six times more likely than younger patients, to get worse. That is, being transferred to intensive care, needing assisted ventilation, or even dying.
Physicians' attention was immediately drawn to the elderly. However, these data already clearly showed, in absolute numbers, that half of the hospitalized patients were under 50 years of age. What should we conclude from this?
CHECK.
On February 24, a reference publication, in the Journal of the American Medical Association (Jama), reporting on more than 44,000 Chinese patients confirmed this proportion, and the highest mortality, for elderly patients. Mortality was calculated at 1.3% for people in their 50s, then almost doubled for each additional decade: 3.6% for the over 60s, 8% for the over 70s and 14.8% for the over 80 years of age.
Last week, based on MedRxiv online prepublication's, researchers from Oxford University, Imperial College London and Queen Mary University, analysed more than 1,000 coronavirus deaths in China and elsewhere. Only one in five was under the age of 60, but one in five nonetheless. Statisticians calculated a mortality rate, excluding China, of 1.33% after 60 years of age, and 0.39% below. Confirmation, once again that the risk of death also exists before the age of 60. A Chinese-American study, however, pointed out that those at most risk of death, were men over 60 years of age, who were initially diagnosed with pneumonia, which had delayed their consultation.
Lack of perspective
One study compared 221 patients hospitalized for coronavirus infection, 55 in severe condition and 166 less severe. Not surprisingly, the average age was 62 in the first group, where mortality was 22%, and 51 in the second, with no deaths.
All of these studies support doctors' in their belief, that coronavirus infections are often less severe at age 50, than they are at age 70. But that severe cases and deaths are nonetheless possible. It is, however, too early, to calculate precise mortality rates by age group, since it is probable that many cases asymptomatic, or paucity-symptomatic, (almost without symptoms) exist in all age groups, but they are not necessarily detected or counted.
On March 10, a team of Chinese and Australian researchers published one of the few studies of patients under the age of 40. It concerned 46 young people between 10 and 35 years old, the majority being young adults (32 were at least 25 years old), with 22 women and 24 men. Only six had underlying pathologies. The retrospective study found among the most frequent symptoms: cough (81%), fever (69%) and, more rarely (28%), spitting (expectorate). Two-thirds of them, following a CT scan showed the characteristic appearance of coronavirus ("frosted glass") infection.
The average incubation period, seems to be somewhat longer than with the older adults, where it is 5-6 days, since it appears to be 7 days, in the young. The authors note that four had no symptoms. They had been detected because they were in contact with a proven patient at home, but the examinations revealed that in three out of four cases, it was they who had infected their loved ones.
Coronavirus:
France is experiencing the first general containment in its history
Emmanuel Macron announced Monday a global containment of the French from this Tuesday noon for "fifteen days at least". A measure already taken in Europe in the past, but unprecedented in France.
By Yohan Blavignat
Posted yesterday at 4:02 pm, updated 3 hours ago.
Place du Trocadéro deserted on Tuesday. LUDOVIC MARIN / AFP
As the Covid-19 epidemic progresses in France, the measures taken by the government were intensified. According to the latest report released on Monday March 16, France has more than 6,600 patients, including nearly 150 dead. To fight against the coronavirus, the executive has put in place, as of noon Tuesday, and for a period of at least fifteen days, containment measures for the entire population.
Bluntly, all travel must be reduced to a "strict minimum", large groups, whether outdoors or indoors, will no longer be allowed. The only things that are authorised, here as in the overseas territories, will be; “journeys necessary for shopping, health care, and the journeys necessary to go to work, when working from home is not possible, and the journeys necessary to make a little physical activity”
From the Middle Ages, quarantines, then sanitary cordons were invented and regularly applied in Europe in response to major epidemics. It was to protect themselves from the plague, that appeared in the 14th and 15th centuries, when the first documented measures to isolate ships coming in from infested areas in Dubrovnik (Croatia) in 1377, and then in Venice (Italy) from 1423. The quarantines are then regularly adopted in Europe during epidemics up to the great cholera pandemic, which affected the continent in the 1830s. But, in France, measures of the magnitude of the one we know today have never been adopted.
The precedent of the Marseille plague
Scene from the plague of 1720 at La Tourette (Marseille), painting by Michel Serre
If a total containment of the country was announced, would it be the first in France? For the historian Jean-Yves Le Naour, the country, has never taken a measure of such magnitude, in recent history. "The method will resemble what has been done to fight the plague, especially the last one in Marseille in 1720," noted the researcher to Le Figaro. Spreading off a ship that came from Syria the disease spread rapidly in the city, where it caused between 30,000 and 40,000, deaths in 80,000 to 90,000 inhabitants. It then spread to all of la Provence.
In those days, “the plague centres were isolated from the rest of the population. The sick were left to die to protect others. It was the only way, at the time, to combat it spreading nationwide. But, as with every confinement, there is always someone who defies the displacement ban, and spreads the disease throughout the region, “he continues.
Unlike today, this was a very localized measure, at a time when travel was very restricted. “Plague walls” were thus set up in the Vaucluse in 1721 over 27 kilometres to protect the region. They were guarded by soldiers, who were ordered to shoot anyone who tried to get out. "It was a matter of life and death for the kingdom," says the historian. Quarantined, the city of Marseille saw the plague disappear little by little from 1722.
Towards a new containment?
Since this famous episode, France has not implemented a general containment. The term "sanitary cordon" was born in France, in the 19th century when in 1821, Paris sent 30,000 soldiers to block the border with Spain, in order to prevent the spread of an epidemic of yellow fever.
Even during the Spanish flu epidemic, which killed between 20 and 50 million people between 1918 and 1919, the country was not quarantined. “First, this disease affected Asia more than Europe, contrary to what its name would suggest. Then, France had another scourge to deal with, the war, “notes Jean-Yves Le Naour again.
(B.J17/3)
French to English: Covid conspiracy General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - French Non, cette vidéo virale ne prouve pas que le coronavirus est une « arme biologique militaire »
Un faux journal télévisé, réalisé par un site conspirationniste suisse, tord la réalité dans le sens qui l’arrange en s’appuyant sur de pseudo-expertises.
Par William Audureau• Publié aujourd’hui à 12h49, mis à jour à 13h28
Plus d’options
Pseudo-journal télévisé réalisé par le site suisse Kla.tv. CAPTURE D’ÉCRAN
Le coronavirus, « un virus apparemment sorti de nulle part », serait en réalité une « arme biologique militaire » : tel est le message d’une vidéo complotiste de six minutes, pleine d’approximations et de mauvaise foi, qui circule abondamment sur Facebook depuis le début du mois de mars. Non sans un certain succès. « Tout ce qui est dit est vérifiable sur Internet » ; « C’est quand même troublant » ; « Ça conforte mon idée depuis le début : c’est bien une arme chimique », abondent certains dans les commentaires.
Cette vidéo, c’est celle, doublée en français, d’un pseudo-journal télévisé réalisé par le site suisse Kla.tv. Sa traduction se retrouve par ailleurs à l’identique sur un média conspirationniste français, Alter Info, avec la même démonstration visant à prouver l’existence d’un complot international, mais aussi les mêmes sources sélectives et les mêmes arrangements avec la réalité. Passage en revue de ses principales tromperies.
•1. Un virologue qui n’en est pas un
Ce qui est dit dans la vidéo :
« Les médias rapportent que des serpents, des chauves-souris ou encore des pangolins sont la cause ou le porteur du virus. Cependant le Dr Alan Cantwell, virologue, prouve (…) que la manipulation génétique des coronavirus a lieu dans les laboratoires médicaux et militaires depuis 1987. »
Malhonnête
Le docteur Alan Cantwell sur lequel s’appuie toute la démonstration, aujourd’hui à la retraite, n’est pas virologue mais dermatologue de formation et de métier. Il est sorti de son domaine de compétence après avoir rencontré Robert Strecker, un gastroentérologue pionnier des théories du complot – il affirme depuis 1983 que le VIH est une création humaine. Alan Cantwell s’est depuis rendu populaire des sphères conspirationnistes en affirmant à son tour, avec des livres autopubliés, que l’épidémie de sida avait été provoquée par une fausse campagne de vaccination contre l’hépatite B, thèse qui n’a jamais convaincu la communauté scientifique, et encore moins été prouvée. L’analyse qui lui est prêtée par Kla.tv date de 2003 et concerne l’épidémie de SRAS – un autre coronavirus qui a sévi en Chine.
•2. Une déformation des études scientifiques
Les propos attribués à Alan Cantwell :
« J’ai rapidement découvert que les scientifiques ont modifié génétiquement depuis plus de dix ans les coronavirus animaux et humains pour produire des virus mutants et recombinants pathogènes. Pas étonnant que les scientifiques de l’OMS aient identifié les virus SRAS/Corona si rapidement. (…) Cette recherche non supervisée produit des virus artificiels dangereux, dont beaucoup ont le potentiel de devenir une arme biologique. »
Trompeur
M. Cantwell ne s’appuie sur aucune expertise de terrain, mais uniquement sur des recherches Google et PubMed (un portail de recherche de publications scientifiques en libre accès). Problème : il déforme les résultats qu’il obtient.
La suite après cette publicité
En réalité, il n’existe aucune occurrence sur PubMed pour l’association « ingénierie génétique des coronavirus », mais uniquement des articles contenant, quelque part dans leur texte, les trois mots séparément.
CAPTURE D’ÉCRAN
Le plus ancien date effectivement de 1987, mais n’a pas grand-chose à voir avec le grand complot promis. Il parle en effet de l’ARN (le patrimoine génétique d’un virus) de l’hépatite de la souris. Plusieurs études ressortant avec ces mots-clés portent sur la recombinaison virale, un phénomène naturel de mutation génétique qui peut se produire lorsque deux virus entrent en contact simultanément avec la même cellule infectée, qu’il est possible de reproduire en laboratoire.
Ce qu’Alan Cantwell décrit n’a rien de caché, mais il leur donne une interprétation sulfureuse. Ces études cherchent en réalité, en manipulant les virus, à comprendre leur fonctionnement, anticiper leurs mutations et leur trouver des vaccins.
•3. La vidéo cite un chercheur antivaccins, malgré son mea culpa
« L’analyse experte de James Lyons-Weiler, virologue, montre même qu’un fragment particulier de la séquence génétique du virus ne peut avoir été inséré qu’en laboratoire. »
Pourquoi c’est faux
La vidéo fait ensuite référence à un autre « expert », lui encore en activité, James Lyons-Weiler, scientifique américain antivaccins, lui aussi très populaire dans les sphères complotistes. Dans une interview accordée le 30 janvier à l’animateur et activiste antivaccins Del Matthew BigTree, celui-ci déclare : « Il y a une chose que nous pouvons dire avec certitude, c’est que ce virus provient d’un laboratoire. » Assertion qu’il signe le même jour dans un article sur le site de sa fondation personnelle, l’Institute of Pure and Applied Knowledge (IPAK). De nombreuses études ont contesté cette idée, et James Lyons-Weiler a lui-même fait marche arrière et publié, depuis début février, un correctif. Après avoir « approfondi ses recherches », son institut, reconnaît-il explicitement, « élimine la possibilité qu’une recombinaison dans un laboratoire soit la source du virus ».
CAPTURE D’ÉCRAN
•4. Des brevets thérapeutiques utilisés comme preuve de complot
« Les constatations des deux virologues selon lesquelles le dangereux coronavirus provient d’un laboratoire qui a été génétiquement modifié sont étayées par le fait que plusieurs brevets portants sur des coronavirus ont été officiellement enregistrés. »
Trompeur
La vidéo fait référence (capture d’écran à l’appui), à un article en allemand publié le 23 janvier, listant quinze brevets liés à la famille des coronavirus. Or ces brevets ne portent pas sur « l’invention » de ces virus, mais sur leur découverte scientifique ou la mise au point de techniques pour les isoler, analyser certains de leurs éléments, ou encore des pistes de vaccins.
CAPTURE D’ÉCRAN
Parmi les quinze brevets balayés à l’écran, on trouve ainsi la découverte et la description d’un coronavirus canin, le développement de techniques de diagnostic pour le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), ou encore une piste d’un vaccin pour soigner ou prévenir ce dernier.
•5. Un raccourci entre George Soros et un laboratoire de Wuhan
« Il existe à Wuhan un autre laboratoire travaillant sur les virus, WuXi PharmaTech Inc, qui est financé par le milliardaire américain George Soros. »
Approximatif
Il existe bien un laboratoire privé de virologie au 666 Gaoxin Road, à Wuhan (Chine), qui n’est que l’une des quatorze filiales du groupe WuXi AppTech. Le fonds d’investissement Soros Fund Management LLC avait effectivement investi dans ce groupe, comme dans 785 autres, en 2011, avant de s’en désengager et récupérer une plus-value, ce qui n’a rien que de très classique pour un fonds d’investissement. Du reste, ce laboratoire n’est pas habilité P4, et ne peut donc pas manipuler des virus actifs de la catégorie du SRAS.
•Les événements actuels ont été décrits il y a quarante ans
« Les événements de Wuhan rappellent le polar “The Eyes of Darkness” de l’écrivain américain à succès Dean Koontz, publié en 1981. Ce livre de science-fiction, écrit il y a environ quarante ans, décrit en détail le scénario actuel de la pandémie : un virus provenant d’un laboratoire d’armes biologiques chinois à Wuhan déclenchera une pandémie en 2020. Des gens mourront d’insuffisance pulmonaire ! Nous sommes donc en présence d’incroyables similitudes. »
Exagéré
Comme le fait remarquer le site de vérification américain Snopes (en anglais), il existe certes des similitudes, mais aussi de grandes différences entre la fiction de Dean Koontz et l’épidémie actuelle. The Eyes of Darkness (Les Yeux des ténèbres) mentionne une arme biologique baptisée Wuhan-400, mais les ressemblances s’arrêtent là : elle est de fabrication humaine, sa période d’incubation est de quatre heures et son taux de létalité de 100 %, là où le Covid-19 tient d’un virus naturel qui met entre deux et quatorze jours pour se développer dans le corps, et tue en moyenne dans 3 % à 4 % des cas.
•6. Un virus soi-disant plus mortel pour les Chinois et les Japonais
« Une autre indication que le coronavirus pourrait également être une arme biologique militaire ciblée est le fait que certains peuples, en particulier les Chinois et les Japonais, sont génétiquement beaucoup plus menacés par le coronavirus que d’autres peuples, comme les Arabes et les Européens. »
Pourquoi c’est fumeux
La vidéo de Kla.tv lie entre elles deux informations distinctes pour en retirer théorie du complot. D’un côté, plusieurs études scientifiques ont permis de conclure que les coronavirus comme le SRAS ou le SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, rentrent dans le corps humain en s’agrippant à une même cellule réceptrice particulière, l’enzyme ACE-2. D’un autre côté, Kla.tv cite en source une étude de 2007 portant sur la distribution par génotype de cette enzyme, plus présente chez certaines populations que d’autres.
Le site en déduit, de manière pour le moins hâtive, que le Covid-19 pourrait être une « arme militaire ciblée », avec des taux de mortalité différents selon le génotype. C’est doublement faux. D’une part, comme l’explique le centre international de recherche et d’infectiologie de l’Inserm, l’enzyme ACE-2 est responsable de la transmission interhumaine du virus, non de sa létalité. La majorité des cas sont en effet asymptomatiques, et sa létalité dépend surtout de l’âge.
D’autre part, les données de l’OMS au 15 mars ne présentent pas d’écarts très significatifs entre les taux de létalité en Chine (3,9 %), au Japon (2,8 %), au Liban (3,2 %), en France (2 %) ou encore en Iran (4,8 %). Les écarts s’expliquent surtout par des politiques de diagnostic et des techniques de comptabilisation différents dans chaque pays.
William Audureau
Translation - English No, this viral video does not prove that the coronavirus is a “biological weapon"
A fake television news report, produced by a Swiss conspiracy site, distorts reality in the sense that suits it by relying on pseudo-expertise.
By William Audureau • Posted today at 12:49 pm, updated at 1:28 pm
No more options
Television pseudo-newspaper produced by the Swiss site Kla.tv.
The coronavirus, "a virus apparently out of nowhere", is actually a "biological weapon": this is the message of a conspiratorial video of six minutes, full of guesswork and heresy, which circulates abundantly on Facebook since the beginning of March. Not without some success. "Everything that is said can be verified on the Internet"; "It's still troubling"; "It confirms my idea from the start: it is indeed a chemical weapon," abound in the comments.
This video is the one, dubbed in French, from a televised pseudo-newspaper produced by the Swiss site Kla.tv. Its translation can also be found in the same format in French conspiratorial media, Alter Info, with the same demonstration aimed at proving the existence of an international plot, but also the same selective sources, and the same arrangements with reality. Review of the main deceptions.
• 1. A virologist who is not one
What is said in the video?
"The media reports that snakes, bats and even pangolins, are the cause or the carrier of the virus. However, Dr. Alan Cantwell, virologist, proves (…) that genetic manipulation of coronaviruses has taken place in medical and military laboratories since 1987. ”
Dishonest
Doctor Alan Cantwell, now retired, on whom the entire demonstration is based, is not a virologist but a dermatologist, by training and profession. He left his area of expertise after meeting Robert Strecker, a gastroenterologist and pioneer of conspiracy theories; he has been claiming since 1983 that HIV is a human creation. Alan Cantwell has since become popular in conspiracy circles by claiming in turn, through self-published books, that the AIDS epidemic was caused by a false vaccination campaign against hepatitis B, a theory that has never convinced the scientific community, let alone been proven. The analysis given to him by Kla.tv dates from 2003 and relates to the epidemic of SARS - another coronavirus that has raged in China.
• 2. A distortion of scientific studies
The words attributed to Alan Cantwell:
"I quickly discovered that scientists have genetically modified animal and human coronaviruses for over a decade, to produce mutant and recombinant pathogenic viruses. No wonder WHO scientists identified SARS / Corona viruses so quickly. (…) This unsupervised research produces dangerous artificial viruses, many of which have the potential to become a biological weapon. "
Misleading
Cantwell does not rely on any field of expertise, but only Google and PubMed searches (an open access search portal for scientific publications). Problem: it distorts the results it gets.
Following this publicity
In reality, there is no occurrence on PubMed for the association "genetic engineering of coronaviruses", but only articles containing, somewhere in their text, the word.
SCREENSHOT
The oldest actually dates from 1987, but has little to do with the big plot promised. He is talking about RNA (the genetic makeup of a virus) in the hepatitis of mice. Several studies emerging with these keywords, relate to viral recombination, a natural phenomenon of genetic mutation, that can occur when two viruses come into contact simultaneously with the same infected cell, which can be reproduced in a laboratory.
There is nothing hidden about what Alan Cantwell describes, but he gives it a sulphurous interpretation. These studies actually seek, by manipulating the viruses, to understand their functioning, anticipate their mutations and find vaccines for them
.
• 3. The video quotes an anti-vaccine researcher, despite his admission.
"Expert analysis by virologist James Lyons-Weiler even shows that a particular fragment of the genetic sequence of the virus can only have been inserted in the laboratory. "
Why it's false.
The video then refers to another "expert", still active, James Lyons-Weiler, American anti-vaccine scientist, also very popular in conspiracy spheres. In an interview given on January 30 to host and vaccine activist Del Matthew BigTree, he said: "There is one thing we can say for sure, that this virus has come from a laboratory. Assertion that he signed the same day in an article on the site of his personal foundation, the Institute of Pure and Applied Knowledge (IPAK). Numerous studies have disputed this idea, and James Lyons-Weiler himself backed down and published a retraction in early February. After having "deepened his research", his institute, he explicitly recognizes, "eliminates the possibility that a recombination in a laboratory is the source of the virus".
SCREENSHOT
• 4. Therapeutic patents used as evidence of conspiracy
"The findings of the two virologists; that the dangerous coronavirus comes from a laboratory where it had been genetically modified, are supported by the fact that several patents on the coronavirus have been officially registered. "
Misleading
The video refers (screen shot to support) to a German article published on January 23, listing fifteen patents related to the coronavirus family. However, these patents do not relate to the "invention" of these viruses, but to their scientific discovery or the development of techniques to isolate them, analyse some of their elements, or even develop a vaccine.
SCREENSHOT
Among the fifteen patents scanned on the screen, we thus find the discovery and description of a canine coronavirus, the development of diagnostic techniques for severe acute respiratory syndrome (SARS), or even a vaccine, to treat or prevent the latter.
• 5. A shortcut between George Soros and a laboratory in Wuhan
"There is another laboratory working in viruses in Wuhan, WuXi PharmaTech Inc, which is funded by the American billionaire George Soros. "
Approximate
There is indeed a private virology laboratory at 666 Gaoxin Road, in Wuhan (China), which is just one of the fourteen subsidiaries of the WuXi AppTech group. The investment fund Soros Fund Management LLC had actually invested in this group, as in 785 others, in 2011, before withdrawing from it and recovering a capital gain, which is nothing but very classic for a fund investment. Moreover, this laboratory is not P4 approved, and therefore cannot handle active viruses of the SARS category.
• Current events were described forty years ago
“The events in Wuhan are reminiscent of the thriller “ The Eyes of Darkness ” by the successful American writer Dean Koontz, published in 1981. This science fiction book, written about forty years ago, describes in detail an actual scenario of a pandemic: a virus from a Chinese biological weapons laboratory in Wuhan will trigger a pandemic in 2020. People will die of pulmonary insufficiency! So there are incredible similarities. "
Exaggerated
As the American verification site Snopes points out, there are certainly similarities, but there are also big differences between Dean Koontz’s fiction and the current epidemic. The Eyes of Darkness mentions a biological weapon called Wuhan-400, but the similarities stop there: it is of human manufacture, its incubation period is four hours and its fatality rate of 100%, where Covid-19 is a natural virus that takes two to fourteen days to develop in the body, and kills on average in 3% to 4% of cases.
• 6. A supposedly more deadly virus for Chinese and Japanese people
"Another indication that the coronavirus could also be a targeted military biological weapon is the fact that certain peoples, in particular the Chinese and the Japanese, are genetically much more threatened by the coronavirus than other peoples, like the Arabs and the Europeans. "
Why is it smoky
Kla.tv's video links two separate pieces of information together to extract a conspiracy theory. On the one hand, several scientific studies have made it possible to conclude that; coronaviruses like SARS or SARS-CoV-2, responsible for Covid-19, enter the human body by clinging to the same particular receptor cell, the enzyme ACE-2. On the other hand, Kla.tv cites a source from a 2007 study, on the distribution by genotype of this enzyme, which is more present in certain populations than others.
The site deduces, in a hasty manner, that the Covid-19 could be a “targeted military weapon”, with different mortality rates depending on the genotype. This is doubly wrong. On the one hand, as the international research and infectious diseases center at Inserm explains, the enzyme ACE-2 is responsible for the human-to-human transmission of the virus, not its lethality. The majority of cases are indeed asymptomatic, and its lethality depends mainly on age.
On the other hand, the WHO data as of March 15 do not show very significant differences between the mortality rates in China (3.9%), Japan (2.8%), Lebanon (3, 2%), in France (2%) or even in Iran (4.8%). The differences are mainly explained by different diagnostic policies and accounting techniques in each country.
William Audureau
French to English: Starving in confinement General field: Social Sciences Detailed field: Government / Politics
Source text - French Confinées, des familles précaires peinent à se nourrir
Avec l'arrêt de la cantine, de nombreux enfants de foyers modestes sont privés de repas correct.
Par Le Figaro avec AFP
Publié il y a 3 heures, mis à jour il y a 23 min
Un immeuble à La Courneuve, au Nord de Paris (Seine-Saint-Denis). VALENTIN BONTEMPS / AFP
Se priver «pendant plusieurs jours» pour nourrir ses enfants : cantines scolaires fermées, chômage partiel ou petits boulots envolés, le confinement précipite des familles dans la précarité, malgré l'aide d'associations qui veulent «éviter le naufrage social».
À lire aussi : En Italie, le confinement a un peu plus exclu les exclus
D'ordinaire le fils d'Aminata, 8 ans, déjeune à la cantine, payée par une proche de la famille. «Ce qui faisait qu'on pouvait s'en sortir», glisse sa mère, qui vit seule avec aussi un nourrisson, dans un appartement d'une petite cité de Méry-sur-Oise (Val-d'Oise). Mais depuis l'instauration du confinement le 17 mars, cette femme sans emploi doit se charger du «plat du midi, du goûter, et j'essaie de lui donner quelque chose qui va lui faire plaisir». Yna (prénom d'emprunt), une trentenaire qui vit seule dans un appartement HLM à Saint-Ouen-l'Aumône avec sa fille de 5 ans, a elle aussi du mal à remplir le frigo, car le confinement a changé leurs habitudes alimentaires. «On consomme deux fois plus, on grignote plus parce qu'on ne sort pas: ma fille prend un paquet de chips et va devant la télé. J'ai du mal à lui arracher des mains», confie cette mère, encore convalescente après avoir souffert du coronavirus.
À lire aussi : EN DIRECT - Coronavirus : un 4e week-end confiné en France, la situation s'améliore légèrement
Les deux femmes se sont tournées vers le Secours Populaire. L'association a distribué plus de 6000 colis alimentaires depuis le 17 mars dans le Val-d'Oise et voit des familles affluer dans ses centres encore ouverts. Surtout depuis que le confinement est entré dans sa quatrième semaine. «Au début les gens avaient un peu de stock ou avaient anticipé, mais maintenant beaucoup se retrouvent sans rien», souligne le responsable de l'association dans le département, Patrick Paszkiewiez.
Au Secours catholique aussi, le nombre de demandeurs augmente. En plus des bénéficiaires habituels, l'association voit arriver des personnes avec «de petits revenus, qui arrivaient à s'en sortir jusqu'à présent et qui, là, n'ont plus rien», explique Camille Hugues, déléguée en Seine-Saint-Denis. Il y a ceux passés au «chômage partiel», d'autres avec des «petits boulots» parfois «non-déclarés» ou ceux qui faisaient «un peu de glanage de fin du marché» pour subvenir à leurs besoins, décrit l'association. Et la liste s'allonge: en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France métropolitaine, une «vingtaine» de nouvelles familles sollicitent chaque jour l'aide de l'association.
La cantine, seul repas correct pour de nombreux enfants
Dans ce département, les Restos du Cœur ont aussi vu leur fréquentation bondir «d'environ 30%», relate le référent départemental Antonio Rodriguez, touché par la «dignité» des bénéficiaires et la solidarité à l’œuvre. Une vaste campagne de dons a permis au Secours catholique de distribuer sur l'ensemble du pays 2,5 millions d'euros de chèques-services, pour acheter des produits de première nécessité. Certains les ont reçus «en pleurant», raconte Camille Hugues, encore secouée. «On sait que des adultes se sont privés pendant plusieurs jours pour que leurs enfants puissent manger.»
À lire aussi : Confinement : la double peine des mal-logés
Car le repas de la cantine annulé, nombre d'enfants sont privés de le seul repas quotidien correct en temps normal. A Paris, la mairie a débloqué une aide exceptionnelle de 3,5 millions d'euros pour «compenser» la suspension des cantines scolaires et aider des familles parisiennes à accéder à «une alimentation de qualité» durant la période de confinement. L'aide «bénéficiera à 28.579 familles» représentant «52.000 enfants». Mercredi, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation Didier Guillaume avait montré la prise de conscience du problème par le gouvernement : «il faudra aider» les familles les plus modestes dont le budget risque d'être déstabilisé par la fermeture des cantines scolaires, avait-il déclaré. L'exécutif a lancé début avril la distribution de 15 millions d'euros en chèques-services.
Une prime exceptionnelle réclamée par les associations
Mais les grandes associations de lutte contre la pauvreté appellent le gouvernement à monter en puissance. Réunies au sein du collectif Alerte, elles réclament le versement d'une «prime exceptionnelle» pour les bénéficiaires des minima sociaux et de l'allocation de rentrée scolaire. Montant estimé: 250 euros par mois et par personne, soit 2 à 3 milliards d'euros au total. «Le gouvernement nous dit: on étudie, on y travaille. Mais il y a urgence !», s'impatiente la présidente du Secours catholique Véronique Fayet, craignant que, sans soutien rapide, des ménages s'endettent, ne paient plus leurs factures ou cessent de se nourrir convenablement.
À lire aussi : Les parents isolés peuvent signaler les supermarchés qui refusent leurs enfants, annonce Marlène Schiappa
Pour essayer d'accélérer la cadence, le collectif a lancé un appel au président de la République, qui doit s'adresser lundi aux Français. «Le gouvernement a mis beaucoup d'argent sur la table pour éviter le naufrage économique, il faut aussi éviter le naufrage social !» martèle Véronique Fayet. En attendant, plusieurs bailleurs sociaux franciliens proposent à certains locataires en difficulté «des reports de loyer, étalements ou plans d'apurement...», fait savoir l'un d'eux, Seine-Saint-Denis habitat.
Translation - English Confined, precarious families struggle to feed themselves.
With the closure of the canteen, many children from modest households are deprived of decent meals.
By Le Figaro with AFP
Posted 3 hours ago, updated 23 min ago
A building in La Courneuve, north of Paris (Seine-Saint-Denis). VALENTIN BONTEMPS / AFP
Deprive yourself "for several days" to feed your children: closed school canteens, partial unemployment or odd jobs, confinement precipitates families into precariousness, despite the help of associations which want to "avoid social shipwreck".
Read also: In Italy, confinement has excluded the excluded a little more.
Usually Aminata's son, 8, eats lunch in the canteen, paid for by a family member. "What made it possible to get by," says his mother, who lives alone with an infant, in an apartment in a small town in Méry-sur-Oise (Val-d'Oise). But since the introduction of containment on March 17, this unemployed woman has to take care of "lunch, snack, and I try to give her something that will make her happy".
Yna (not her real name), a 30-something living alone in a low-cost apartment in Saint-Ouen-l'Aumône with her 5-year-old daughter, is also struggling to fill the fridge because confinement has changed their eating habits. . “We consume twice as much, we nibble more because we don't go out: my daughter takes a packet of crisps and goes to the TV. I find it hard to motivate her, ”says the mother, still recovering after suffering from coronavirus.
Read also: LIVE - Coronavirus: a 4th weekend confined to France, the situation is improving slightly.
The two women turned to Secours Populaire. The association has distributed more than 6000 food parcels since March 17 in Val-d'Oise and sees families flocking to its centers, still open today. Especially since confinement entered its fourth week. "At first people had little in reserve or having anticipated (this), but now many are left with nothing," said the head of the association in the department, Patrick Paszkiewiez.
At Secours Catholique also, the number of applicants is increasing. In addition to the usual beneficiaries, the association sees people arriving with "small incomes, who managed to get by so far and who, have nothing left," explains Camille Hugues, delegate in Seine- St Denis. There are those who went into “partial unemployment”, others with “odd jobs” sometimes “not declared” or those who “scratch together whatever they can” to meet their needs, describes the association. . And the list goes on: in Seine-Saint-Denis, the poorest department in mainland France, "twenty" new families seek the help of the association every day.
The canteen, the only correct meal for many children.
In this department, the Restos du Coeur also saw their attendance jump "by around 30%", relates the departmental referent Antonio Rodriguez, touched by the "dignity" of the beneficiaries and the solidarity in their work. A vast donation campaign enabled Secours Catholique to distribute 2.5 million euros in service vouchers across the country to buy basic necessities. Some received them "crying", says Camille Hugues, still shaken. "We know that adults deprived themselves for several days so that their children could eat."
Read also: Containment: the double punishment of the poorly housed.
Because the canteen meal has been cancelled, many children are deprived of the only correct daily meal they have in normal times. In Paris, the mayor has released exceptional aid of 3.5 million euros to "compensate" for the suspension of school canteens, and help Parisian families gain access to "quality food" during the confinement period. The aid "will benefit 28,579 families" representing "52,000 children". Wednesday, the Minister of Agriculture and Food Didier Guillaume had shown that the government was aware of the problem. "It will be necessary to help the most modest families whose budget is likely to be destabilized by the closure of canteens school”, he said. The executive launched in early April the distribution of 15 million euros in service vouchers.
An exeptional bonus claimed by associations.
But the major anti-poverty associations are calling on the government to step up the effort. Coming together within the collective Alert, they claim the payment of an "exceptional bonus" for the beneficiaries of social minima and the back-to-school allowance. Estimated amount: 250 euros per month per person, or 2 to 3 billion euros in total. “The government tells us: we are studying, we are working on it. But there is an urgency! ”, declared firmly the president of the Catholic Relief Véronique Fayet, fearing that, without rapid support, households will go into debt, no longer pay their bills or stop eating properly.
Read also: Single parents can report supermarkets that refuse their children, announces Marlène Schiappa.
To try to speed up the pace, the collective launched an appeal to the President of the Republic, who must address the French on Monday. "The government has put a lot of money on the table to avoid the economic sinking, we must also avoid society sinking!" insists Véronique Fayet. In the meantime, several social landlords in the Ile-de-France are offering certain tenants in difficulty "rent deferrals, spreads or clearance plans ...", said one of them, Seine-Saint-Denis habitat.
French to English: Que faire avec les images General field: Social Sciences Detailed field: Photography/Imaging (& Graphic Arts)
Source text - French
Que faire avec les images?Chapitre d’ouvrage - Septembre 2016
Fanny Lignon, «Que faire avec les images?»,in Lechenet A., Baurens M.et Collet I. (dir.),Former à l’égalité: défi pour une mixité véritable, L’harmattan, Septembre 2016
Voir aussi :Études de genre,Sciences de l’éducation,Sciences de l’information et de la communication.
«Quand on habite sur une île, mieux vaut apprendre à ses enfants à nager plutôt que de construire un mur d’enceinte pour les empêcher d’accéder à l’eau».
(Proverbe pédagogique)
Les images sont le véhicule de bien des stéréotypes de sexe. Il suffit, pour s’en rendre compte, de feuilleter des catalogues de jouets, d’observer des affiches publicitaires, de visionner des vidéo-clips. Entre autres exemples. La lecture d’écrits scientifiques ou de rapports étudiant les représentations masculines et féminines, dans la littérature de jeunesse ou les manuels scolaires, achèvera de convaincre ceux qui douteraient encore. Or, comme le rappelle le MEN sur la page web qu’il consacre à l’éducation à l’image, au cinéma à l’audiovisuel, «la première pratique culturelle des jeunes est celle de l’image». Si l’on corrèle ces deux éléments, les écolier-e-s, les collégien-ne-s, les lycéen-ne-s apparaissent, nécessairement, comme les premiers récepteurs d’images stéréotypées.
Certes, l’impact réel de ces images sur le développement et le devenir de ces populations est mal connu, mais, au nom du principe de précaution et de l’apprentissage de la citoyenneté, il paraît indispensable d’outiller les individus, enseignants comme élèves, pour qu’ils puissent les identifier, les interroger et éventuellement les mettre à distance. De fait, même s’il convient de protester lorsque des images porteuses de stéréotypes de sexe sont diffusées, il est vain d’espérer les voir toutes disparaître un beau jour. Et cela d’ailleurs n’est peut-être pas souhaitable. Ne serait-ce que parce qu’elles peuvent être utiles au pédagogue pour lui permettre de développer et d’affûter l’esprit critique de ses élèves.
Pour peu que l’on sache s’y prendre - et c’est ce savoir-faire que cet article ambitionne de transmettre - les images peuvent devenir l’un des vecteurs les plus efficaces de la déconstruction des stéréotypes de sexe, en raison notamment de l’appétence des jeunes à leur égard. Tout enseignant qui a déjà travaillé en classe avec des images sait qu’elles facilitent l’entrée dans une activité, qu’elles enclenchent presque magiquement l’intérêt du public. Outre leur aura propre, elles bénéficient, du fait de leur statut de document "non scolaire", d’un laisser-passer qui simplifie grandement la tâche de l’enseignant. Le fait aussi que les élèves constituent un groupe mixte et relativement conséquent d’individus divers multiplie les manières de les recevoir et crée la possibilité de vraies discussions. Dernier avantage enfin, le caractère fondamentalement transversal des images, qui peuvent être convoquées dans toutes les disciplines, de l’histoire aux SVT en passant par les langues ou l’EPS.
La démarche "image" que nous exposons s’articule en trois temps: 1) savoir identifier les stéréotypes de sexe, 2) savoir déconstruire les inégalités, 3) savoir construire l’égalité. Une série de pistes pédagogiques concrètes, à base d’analyse et de réalisation d’images fixes et animées, est présentée (bandes dessinées, presse jeunesse, spots publicitaires, séries télévisées, jeux vidéo...) Une ouverture vers d’autres images, non stéréotypées et moins connues, est proposée. Parce qu’ouvrir l’horizon culturel des jeunes sur le plan des images aussi est peut-être la meilleure façon de lutter contre les stéréotypes
Translation - English What to do with images Book chapter - September 2016
Fanny Lignon, "What to do with images?", In Lechenet A., Baurens M. and Collet I. (eds.), Training for equality: a challenge for genuine diversity, L’harmattan, September 2016
See also: Gender studies, Educational sciences, Information and communication sciences.
"When you live on an island, it's better to teach your children to swim, than to build a perimeter wall to prevent them from going in the water."
(Pedagogical proverb)
Images are the vehicle for many gender stereotypes. To realize this, you just have to leaf through toy catalogues, or look at advertising posters, watch video clips. Among other examples. Reading scientific writings or reports studying male and female representations, in children's literature or school textbooks, will convince those who still doubt. However, as the MEN recalls on the web page it devotes to education in image, cinema and audiovisual, "the first cultural practice of young people is that of image". If we correlate these two elements, schoolchildren, middle school students, high school students male and female, necessarily appear as the first receptors of stereotypical images.
Admittedly, the real impact of these images on the development and the future of these populations is not well known, but, in the name of the precautionary principle and the learning of citizenship, it seems essential to equip individuals, teachers as well as pupils, so that they can identify them, question them and eventually put them at a distance. Indeed, even if it is appropriate to protest when images of gender stereotypes are broadcast, it is futile to hope that they will all disappear one day. And that is perhaps not desirable. If only because they can be useful to the educator, to allow him to develop and sharpen the critical thinking of his students.
As long as we know how to do it - and it is this know-how that this article aims to transmit - images can become one of the most effective vectors in the deconstruction of gender stereotypes, in particular because of young people's appetite for them. Any teacher who has ever worked with pictures in the classroom knows that they make it easier to stir up an activity, that they almost magically engage the audience. In addition to their own aura, because of their status as a "non-school" document, they benefit from a license, which greatly simplifies the teacher's task. The fact also that the pupils constitute a mixed and relatively broad group of diverse individuals, multiplies the ways of perceiving them and creates the possibility of real discussions. Lastly, another advantage is the fundamentally transversal character of the images, which can be used in all disciplines, from history to life sciences, including languages and sports.
The "image" approach that we are presenting is articulated in three stages:
1) knowing how to identify gender stereotypes,
2) knowing how to deconstruct inequalities,
3) knowing how to build equality.
A series of concrete educational methods, based on analysis and production of still and animated images, is presented (comics, youth press, advertising spots, television series, video games, etc.) An opening towards other images , non-stereotypical and less known, is proposed. Because opening up the cultural horizon of young people, in terms of images is perhaps the best way to fight against stereotypes.
French to English: LE BUDGET DE L’UNION, MOTEUR DU PLAN DE RELANCE POUR L’EUROPE General field: Tech/Engineering Detailed field: Finance (general)
Source text - French
LE BUDGET DE L’UNION, MOTEUR DU PLAN DE RELANCE POUR L’EUROPE
#EUbudget #EUSolidarity #StrongerTogether
“Le plan de relance transforme l’immense défi auquel nous sommes confrontés en une opportunité, non seulement en soutenant la reprise, mais aussi en investissant dans notre avenir: le pacte vert pour l’Europe et la numérisation stimuleront l’emploi et la croissance, la résilience de nos sociétés et la santé de notre environnement. C’est l’heure de l’Europe. Notre volonté d’agir doit être à la hauteur des défis auxquels nous sommes tous confrontés. Grâce à Next Generation EU, nous apportons une réponse ambitieuse”
1 Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne L’investissement pour sortir de la crise
Après les progrès considérables déjà accomplis au sein du Parlement européen et du Conseil, la Commission propose à présent d’adopter un budget de l’UE renforcé, pour aider à réparer les dommages économiques et sociaux immédiats causés par la pandémie de coronavirus, à lancer la reprise et à préparer un avenir meilleur pour la prochaine génération
Mesure de soutien dans le cadre de la crise pandémique (SURE/MES) / Fonds de garantie de la BEI pour les travailleurs et les entreprises
540 milliards d’EUR
Next Generation EU
Renfort temporaire 750 milliards d’EUR
Cadre financier pluriannuel 1 100 milliards d’EUR
Pour mobiliser les investissements nécessaires, la Commission propose une action en deux volets : • Next Generation EU qui permettra d’augmenter le budget de l’Union grâce à de nouveaux financements levés sur les marchés financiers pour 2021-2024 • Un budget de l’UE à long terme renforcé pour 2021-2027 Next Generation EU, doté de 750 milliards d’EUR, ainsi que les renforcements ciblés du budget de l’UE à long terme pour la période 2021-2027, porteront la force de frappe financière totale du budget de l’UE à 1 850 milliards d’EUR. Combinées aux trois importants filets de sécurité pour les travailleurs, les entreprises et les États souverains, approuvés par le Conseil européen le 23 avril 2020 sous la forme d’un paquet doté de 540 milliards d’EUR, ces mesures exceptionnelles prises au niveau de l’Union représenteraient plus de 1 290 milliards d’EUR.
2Un budget pour l’avenir de l’Europe
L’action de l’UE pour sortir de la crise du coronavirus s’étendra jusqu’en 2027, en se concentrant sur les premières années cruciales de la reprise. Afin de garantir l’efficacité de cette action, pour qu’elle atteigne tous les citoyens dans l’UE et nos partenaires dans le monde, la Commission mobilise divers instruments.
Next Generation EU sera déployé en trois piliers :
Investir dans une Europe verte, numérique et résiliente
Aider les États membres à se rétablir Facilité pour la reprise et la résilience Soutien à la reprise en faveur de la cohésion et des territoires d’Europe - REACT-EU Renforcement des programmes de développement rural Renforcement du mécanisme pour une transition just
Dans le cadre du semestre européen
Soutien aux investissements et aux réformes Soutien à une transition juste
Donner un coup de fouet à l’économie et aider les investissements privés Instrument de soutien à la solvabilité Facilité d’investissement stratégique
Programme InvestEU renforcé
Soutien aux secteurs et technologies clés Investissement dans les chaînes de valeur clés Soutien à la solvabilité pour les entreprises viables
Tirer les enseignements de la crise Nouveau programme «Santé» Mécanisme rescEU renforcé Programmes renforcés pour la recherche, l’innovation et l’action extérieure
Soutien aux programmes clés en vue des crises futures Soutien aux partenaires mondiaux
Aider les États membres à se remettre de la crise, à réparer les conséquences de cette dernière et à en sortir plus forts
Les investissements publics ont un rôle vital à jouer pour une reprise équilibrée et durable. La majeure partie des financements de Next Generation EU (plus de 80 %) servira dès lors à soutenir les investissements publics et les réformes structurelles clés dans les États membres, et se concentrera là où l’impact de la crise est le plus fort et où les besoins en termes de résilience sont les plus pressants. La facilité pour la reprise et la résilience, de même que la politique de cohésion et le mécanisme pour une transition juste, seront déterminants pour atteindre ces objectifs importants. Leur mise en œuvre sera intégrée dans le Semestre européen. En outre, le renforcement du Fonds européen agricole pour le développement rural aidera les zones rurales à opérer les changements structurels nécessaires, conformément au pacte vert pour l’Europe.
Donner un coup de fouet à l’économie et mobiliser des investissements privés
Une action urgente est nécessaire pour donner un coup de fouet à l’économie et créer les conditions d’une reprise alimentée par les investissements privés dans les secteurs et technologies clés. Ces investissements sont particulièrement vitaux pour le succès des transitions écologique et numérique de l’Europe. La Commission estime que les besoins en investissements se chiffrent au moins à 1 500 milliards d’EUR en 2020 et 2021. Les investissements dans les secteurs et technologies clés, de la 5G à l’intelligence artificielle en passant par l’hydrogène propre et les énergies renouvelables en mer, sont la clé de l’avenir de l’Europe. L’existence d’entreprises saines est une condition sine qua non de la réussite de ces mesures d’investissement, alors que des centaines de milliers d’entreprises risquent de connaître, d’ici à la fin de l’année, de graves difficultés en matière de financement. La Commission propose donc un nouvel instrument de soutien à la solvabilité pour que des financements en fonds propres puissent être apportés d’urgence aux entreprises saines mises en péril par la crise. Cet instrument les aidera à surmonter les difficultés et à réaliser leurs transitions écologique et numérique. Il devrait devenir opérationnel encore cette année. La Commission propose également de renforcer InvestEU, le programme phare de l’Europe en matière d’investissements, afin de mobiliser des investissements dans toute l’Union, dans des domaines tels que les infrastructures durables et la numérisation. Dans ce cadre, la Commission propose de créer une nouvelle Facilité d’investissement stratégique permettant d’investir dans des chaînes de valeur clés qui sont essentielles pour la résilience et l’autonomie stratégique futures de l’Europe dans le contexte des transitions écologique et numérique. Non seulement la crise met en évidence la valeur de la coopération européenne mais encore elle démontre de manière saisissante que l’Union doit accroître d’urgence sa capacité de réaction aux crises et développer sa résilience face aux chocs futurs. La Commission propose un nouveau programme de santé devant permettre de renforcer la sécurité sanitaire et de se préparer à des crises sanitaires futures. rescEU, le mécanisme de protection civile de l’Union, sera étendu et renforcé pour doter l’Union de moyens de se préparer et de réagir à des crises futures. Horizon Europe sera renforcé pour financer des activités de recherche essentielles dans les domaines de la santé, de la résilience et des transitions écologique et numérique. L’UE aidera ses partenaires dans le monde grâce à une enveloppe supplémentaire de 16,5 milliards d’EUR en faveur de l’action extérieure, aide humanitaire comprise. D’autres programmes de l’UE seront, eux aussi, consolidés afin que le futur cadre financier soit en parfaite adéquation avec les besoins à satisfaire en vue de la reprise. Il s’agit notamment de la politique agricole commune et du Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche, afin de renforcer la résilience du secteur agroalimentaire et du secteur de la pêche et de mettre en place le champ d’action nécessaire à la gestion des crises.
Des outils plus souples pour faire face aux urgences
Au-delà des différents programmes, la crise a souligné l’importance pour l’Union de pouvoir réagir avec rapidité et souplesse pour mettre en place une réponse européenne coordonnée. Cela nécessite un budget de l’Union plus souple. La Commission propose par conséquent de conférer davantage de flexibilité au budget de l’UE et de renforcer les outils d’urgence pour la période 2021-2027.
LA RÉSERVE DE SOLIDARITÉ ET D’AIDE D’URGENCE
• Permet des renforcements rapides par des transferts budgétaires aux instruments de l’UE lorsque les besoins se font jour • Montant annuel maximal porté à 3 milliards d’EUR
LE FONDS DE SOLIDARITÉ
• Soutient les États membres dans la réaction immédiate et le rétablissement après des catastrophes naturelles telles que les inondations, incendies de forêt, séismes, tempêtes et sécheresses • Extension de sa portée de manière à englober les crises sanitaires majeures, et montant annuel maximal porté à 1 milliard d’EUR
LE FONDS EUROPÉEN D’AJUSTEMENT À LA MONDIALISATION
• Soutient la réinsertion sur le marché du travail des personnes ayant perdu leur emploi en raison de restructurations imprévues de grande ampleur telles qu’une crise financière ou économique
• Seuil d’activation du Fonds ramené à 250 licenciements et montant annuel maximal porté à 0,386 milliard d’EUR.
Au total, ces instruments représenteraient, pour la période 2021-2027, un maximum de 21 milliards d’EUR de financements d’urgence supplémentaires par rapport aux propositions de la Commission du 2 mai 2018.
3 Financer la réaction des pouvoirs publics
L’essentiel des mesures de relance proposées sera alimenté par un instrument baptisé Next Generation EU doté d’une force de frappe financière de 750 milliards d’EUR. Cet instrument sera exceptionnel et temporaire. Le financement sera rendu possible par la décision relative aux ressources propres, qui permettra à la Commission d’emprunter, à titre exceptionnel, jusqu’à 750 milliards d’EUR au nom de l’Union, grâce à l’émission d’obligations, pour des mesures sur la période 2021 – 2024.
La Commission affectera ensuite ces fonds, dans le cadre de la mise en œuvre des priorités de l’UE, aux besoins de financement nouveaux et spécifiques révélés par la crise, au moyen de subventions et de prêts. L’Union apportera ainsi une aide énergique à ses États membres sans exercer davantage de pression sur les budgets nationaux au moment où ces derniers sont particulièrement grevés.
Afin de faciliter le remboursement des financements levés sur le marché et de contribuer à réduire encore la pression sur les budgets nationaux, la Commission proposera, à un stade ultérieur de l’exercice financier, de nouvelles ressources propres supplémentaires qui viendront s’ajouter à celles proposées en 2018.
Translation - English THE UNION BUDGET, DRIVER OF THE RELAUNCH PLAN FOR EUROPE
#EUbudget #EUSolidarity #StrongerTogether
“The recovery plan turns the huge challenge we face into an opportunity, not only by supporting the recovery, but also by investing in our future: the Green Deal for Europe and digitization will boost jobs and growth , the resilience of our societies and the health of our environment. It’s time for Europe. Our will to act must be up to the challenges we all face. Thanks to Next Generation EU, we are providing an ambitious response ”
Ursula von der Leyen, President of the European Commission.
1 Investing as a way out of the crisis.
Following the considerable progress already made in the European Parliament and the Council, the Commission is now proposing to adopt a strengthened EU budget, to help repair the economic and social damage caused by the coronavirus pandemic, begin the recovery, and prepare for a better future for the next generation.
Support measure in the context of the pandemic crisis (SURE / MES)
EIB Guarantee Fund for workers and companies
EUR 540 billion
Next Generation EU
Temporary reinforcement 750 billion EUR
To mobilize the necessary investments, the Commission is proposing an action in two parts:
• Next Generation EU which will allow for the increase in the Union budget thanks to new funding raised on the financial markets for 2021-2024.
• A budget of the Long-term EU strengthened for 2021-2027.
Next Generation EU, endowed with EUR 750 billion, together with the targeted long-term EU budget reinforcements for the period 2021-2027, will bring the total financial capacity of the EU budget to EUR 1,850 billion. Combined with the three important safety nets for workers, companies and sovereign states, approved by the European Council on 23 April 2020 in the form of a package endowed with 540 billion EUR, these exceptional measures taken at the level of the The Union will represent more than EUR 1,290 billion.
2 A budget for the future of Europe.
EU action to emerge from the coronavirus crisis will extend through to 2027, and will focus on the crucial first years of the recovery. In order to ensure the effectiveness of this action, so that it reaches all citizens in the EU and our partners around the world, the Commission is putting into action various instruments.
Next Generation EU will be deployed in three pillars:
Investing in a green, digital and resilient Europe
Help Member States to recover.
Facilitate the recovery and resilience.
Recovery support and cohesion for the European territories – REACT-EU
Strengthening rural development programs
Strengthening the mechanism for a just transition
As part of the European semester
Support for investments and reforms
Support for a just transition
Giving a boost to the economy and help private investments.
Mechanisms to support solvency
Strategic investment facility
Reinforced Invest EU program
Support to key sectors and technologies
Investment in key value chains
Solvency support for viable businesses
Learning from the crisis
New "Health" program
Reinforced rescEU mechanism
Reinforced programs for research, innovation and external action
Support to key programs in preparation for future crises
Support to global partners
Help Member States to recover from the crisis, to repair the consequences of it and to come out stronger.
Public investment has a vital role to play for a balanced and sustainable recovery. The bulk of Next Generation EU funding (over 80%) will therefore be used to support public investment and key structural reforms in Member States, and will be concentrated where the impact of the crisis is greatest and where the needs in terms of resilience are the most pressing. The process of recovery and resilience, as well as cohesion policy and the mechanism for a fair transition, will be key to achieving these important goals. Their implementation will be integrated into the European Semester. In addition, strengthening the European Agricultural Fund for Rural Development will help rural areas to make the necessary structural changes, in line with the Green Deal for Europe.
Boost the economy and mobilize private investment.
Urgent action is needed to kick-start the economy and create the conditions for a recovery fueled by private investment in key sectors and technologies. These investments are particularly vital for the success of Europe's ecological and digital transitions. The Commission estimates that the investment needs are at least EUR 1.5 trillion in 2020 and 2021. Investments in key sectors and technologies, from 5G and artificial intelligence to clean hydrogen and renewable energies at sea are the key to Europe's future.
The existence of healthy companies is a sine qua non for the success of these investment measures, while thousands of companies are likely to experience serious difficulties between now and the end of the year in terms of financing. The Commission is therefore proposing a new instrument to support solvency, so that equity financing can be provided as a matter of urgency to healthy businesses threatened by the crisis. This instrument will help them overcome difficulties and achieve their ecological and digital transitions. It should become operational again this year.
The Commission is also proposing to strengthen InvestEU, Europe's flagship investment program, in order to roll out investment across the Union, in areas such as sustainable infrastructure and digitization. In this context, the Commission proposes to create a new Strategic Investment Facility, allowing investment in key value chains which are essential for Europe's future resilience and strategic autonomy in the context of ecological and digital transitions.
Taking lessons from the crisis and overcoming the strategic challenges facing Europe.
Not only does the crisis highlight the value of European cooperation, but it also shows in a striking way that the Union must urgently increase its capacity to respond to crises and develop its resilience in the face of future shocks.
The Commission is proposing a new health program, to strengthen health security and prepare for future health crises. rescEU, the Union’s civil protection mechanism, will be extended and strengthened to provide the Union with the means to prepare for and respond to future crises. Horizon Europe will be strengthened to fund essential research activities in the areas of health, resilience and ecological and digital transitions. The EU will help its partners around the world with an additional EUR 16.5 billion for external action, including humanitarian aid. Other EU programs will also be consolidated so that the future financial framework is perfectly adapted to meet the needs of the recovery. These include the common agricultural policy and the European Maritime and Fisheries Fund, in order to strengthen the resilience of the agri-food sector and the fisheries sector and to establish the work programs necessary for crisis management.
More flexible tools to deal with emergencies.
Beyond the various programs, the crisis has underlined the importance for the Union to be able to react quickly and flexibly to put in place a coordinated European response. This requires a more flexible Union budget. The Commission therefore proposes to give more flexibility to the EU budget and to strengthen the emergency tools for the period 2021-2027.
THE SOLIDARITY AND EMERGENCY AID RESERVE
• Allows rapid reinforcements through budgetary transfers to EU instruments when needs arise
• Maximum annual amount increased to EUR 3 billion
THE SOLIDARITY FUND
• Supports Member States in immediate response and recovery from natural disasters such as floods, forest fires, earthquakes, storms and droughts
• Extending its scope to include major health crises, and maximum annual amount raised to EUR 1 billion
THE EUROPEAN GLOBALIZATION ADJUSTMENT FUND
• Supports the reintegration into the labor market of people who have lost their jobs due to large-scale unforeseen restructuring such as a financial or economic crisis
• Fund activation threshold reduced to 250 redundancies and maximum annual amount raised to 0.386 billion of EUR.
In total, these instruments would represent, for the period 2021-2027, a maximum of EUR 21 billion in additional emergency funding compared to the Commission proposals of 2 May 2018.
3 Financing the response of the public authorities.
The bulk of the proposed stimulus measures will be fueled by an instrument dubbed Next Generation EU, with a financial strike force of EUR 750 billion. This instrument will be exceptional and temporary. The financing will be made possible by the decision relating to available resources, which will allow the Commission to borrow, on an exceptional basis, up to EUR 750 billion on behalf of the Union, through the issuance of bonds, for measures over the period 2021 - 2024.
The Commission will then direct these funds, in the framework of the implementation of the EU's priorities, to the new and specific financing needs brought about by the crisis, through grants and loans.
The Union will thus provide vigorous support to its Member States without putting more pressure on national budgets at a time when these are particularly strained.
In order to facilitate the reimbursement of funds raised on the market and to help further reduce the pressure on national budgets, the Commission will propose, at a later stage in the financial year, new additional resources which will be added to those offered in 2018.
4 There is no time to lose.
An agreement on an ambitious articulated stimulus plan
around the EU budget will give the Union the
better chances of success. It is essential
to help Member States and businesses to
address the immediate challenges posed by the
coronavirus, as well as ensuring growth and
longer-term sustainable convergence.
The European Commission invites the Council
European Union and the co-legislators to consider
these proposals quickly, with a view to come to a
political agreement at European Council level
by July.
Then the Commission will work closely
with the European Parliament and the Council to
finalize an agreement on the future financial framework
and on the sector programs that are
associated with it. The completion of this work early
fall will mean that the new budget to
long term could be operational, and promote
recovery in Europe, January 1, 2021.
May 2020
Proposition of the Commission for the revision of the financial framework multi annual for the periods 2014-2020 and 2021-2027, and the decision concerning available resources and sector legislation.
By July 2020
European council, political agreement on the finance framework for the years 2014-2020 and 2021-2027 and the decision concerning available resources.
By summer 2020
Parliament consultation concerning available resources.
Beginning of autumn 2020
Adoption of the revised financial framework for the period 2014-2020 and of the corresponding sector legislation.
October 2020
European council.
December 2020
Adoption of the revised financial framework for the period 2021-2027 ( European parliament approval)
Adoption of the decision concerning resources (ratification by all the member states in accord with their constitutional regulations).
January 2021
Putting into action of the financial framework for the years 2021-2027.
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Experience
Years of experience: 14. Registered at ProZ.com: Jan 2020.