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Italian to French: Extrait de Mémoire de traduction technique italien - français d'un rapport sur les langues régionales en Italie - usage autorisé par l'Ecole Latine de Pomaret General field: Social Sciences Detailed field: Linguistics
Source text - Italian Le lingue degli alunni e gli atteggiamenti degli insegnanti
Conoscere la situazione sociolinguistica dei propri alunni è per gli insegnanti uno
dei presupposti fondamentali per una efficace educazione linguistica. Se un tempo
in Piemonte le lingue parlate in casa oltre all’italiano potevano essere
rappresentate prevalentemente dal dialetto piemontese e dalle lingue delle
minoranze storicamente presenti sul territorio, oggi il panorama sociolinguistico si
allarga a dismisura, coinvolgendo anche le molteplici lingue dell’immigrazione
extraterritoriale.
La ricerca sul campo guidata da Marina Chini e Cecilia Andorno in Lombardia e in
Piemonte (CHINI/ANDORNO 2018) evidenzia quante e quali lingue alloctone
vengano dichiarate dagli informanti piemontesi come facenti parte del proprio
repertorio individuale. Questa indagine, basata su 1.493 questionari somministrati
ad alunni di scuola primaria - quarte e quinte - e di scuola secondaria di primo grado,
testimonia innanzitutto il gran numero e l’estrema varietà delle lingue usate dagli
alunni stranieri nei vari contesti della vita quotidiana.
Questa situazione rappresenta da tempo, per le istituzioni scolastiche, una sfida che
richiede risposte tempestive ed efficaci, con strumenti non sempre adeguati,
prioritariamente sul fronte dell’apprendimento dell’italiano come seconda lingua.
A fronte di tali urgenze didattiche, le lingue di origine degli alunni stranieri rischiano
però di essere considerate semplicemente come fonte di interferenza, da
contrastare, perdendo così delle preziose occasione per sviluppare a pieno le
potenzialità della condizione plurilingue. Prima di chiedersi se la realtà del
plurilinguismo fotografata dall’indagine possa rappresentare per l’apprendimento
scolastico una potenziale risorsa, oltre che un problema, è necessario domandarsi
se effettivamente queste lingue entrino nelle classi oppure se, la mattina entrando
a scuola, questi alunni stranieri siano indotti a lasciar fuori dalla porta questo loro bagaglio linguistico e identitario. Rispetto a questi interrogativi, stimolati
dall’indagine sociolinguistica Chini-Andorno, un ulteriore lavoro di ricerca
focalizzato sugli atteggiamenti degli insegnanti verso il plurilinguismo degli alunni
pone a confronto alcuni dati dell’indagine citata, riguardanti le scuole primarie
piemontesi, con i risultati di un questionario somministrato agli alunni di quegli
stessi insegnanti. La domanda di ricerca che ha stimolato questo lavoro consisteva
principalmente nel cercare di capire se, a una rappresentazione del plurilinguismo
tanto ricca ed articolata da parte dei parlanti, corrispondessero o meno, da parte
degli insegnanti, degli atteggiamenti di valorizzazione di questo patrimonio
linguistico e cognitivo. Ci si chiedeva, inoltre, se queste “lingue di casa” avessero un
loro ruolo nell’educazione linguistica, se cioè, pur non rientrando magari in attività
didattiche formalizzate, contribuissero in qualche modo allo sviluppo delle
competenze metalinguistiche degli alunni.
In questo contributo, verranno in primo luogo presentati, in forma sintetica, alcuni
dati che aiutano a riflettere sugli atteggiamenti suscitati dalla situazione plurilingue. In secondo luogo, per individuare possibili direzioni di marcia per la
valorizzazione del plurilinguismo nell’ambito dell’educazione linguistica, si
illustreranno le linee generali di due progetti di ricerca-azione avviati nella città di
Torino.
Translation - French Les langues des élèves et les comportements des enseignants
Il est fondamental que les enseignants connaissent la situation socio-linguistique
de leurs élèves pour qu’ils puissent leur proposer une éducation linguistique
adaptée. Auparavant, les langues parlées à la maison conjointement à l’italien, dans
le Piémont, se limitaient au dialecte piémontais et aux langues des minorités
présentes historiquement sur le territoire. Aujourd’hui, ce panorama s’élargit
considérablement et il est également primordial de prendre en compte les
multiples langues provenant de l’immigration internationale.
L’enquête de terrain menée par Marina Chini et Cecilia Andorno en Lombardie et
dans le Piémont (CHINI/ANDORNO 2018) met en évidence combien de langues
étrangères font partie de du répertoire individuel des personnes sondées dans la
région de Turin et quelles sont ces langues. Cette enquête qui se fonde sur 1493
questionnaires remplis par des élèves de CM1, CM2 et également par des
collégiens. Leurs réponses indiquent avant tout le grand nombre et la variété de
langues parlées par les élèves étrangers dans les différents contextes de la vie
quotidienne.
Cette situation représente depuis longtemps un défi pour les établissements
scolaires. Un défi qui requiert une réponse rapide et efficace malgré des outils
parfois inadéquats à l’égard de l’enjeu qu’est l’apprentissage de l’italien comme
deuxième langue. Face à des besoins pédagogiques aussi urgents, les langues
d’origine des élèves étrangers risquent ainsi d’être considérées comme des sources
d’interférences qu’il faut combattre, perdant ainsi des occasions précieuses pour
développer le plein potentiel des vécus plurilingues. Avant de se demander si la
réalité du plurilinguisme dont témoigne l’enquête peut se révéler être une
ressource potentielle pour l’apprentissage scolaire, plutôt qu’un problème, il est
nécessaire de se demander si ces langues entrent effectivement dans les classes ou
si, le matin lorsque la sonnerie de l’école retentit les élèves sont incités à laisser leur bagage linguistique et identitaire devant la porte. En réponse à ces questions, suscitées par l'enquête sociolinguistique de Marina Chini et Cecilia Andorno, un
autre travail de recherche axé sur les perspectives des enseignants au sujet du plurilinguisme des élèves, compare certaines données de l'enquête mentionnée,
concernant les écoles primaires piémontaises, avec les résultats d'un questionnaire remplis par les élèves de ces mêmes enseignants. La question à l’origine de ce
travail consistait principalement à essayer de comprendre si, à une représentation
aussi riche et détaillée du plurilinguisme de la part des locuteurs, correspondaient
ou non, de la part des enseignants, des comportements de valorisation de ce patrimoine linguistique et cognitif. Nous nous sommes également demandés si ces
langues « parlées à la maison » avaient un rôle à jouer dans l'enseignement
linguistique. Il s’agissait de déterminer si oui ou non elles ont un impact sur les
compétences métalinguistiques des élèves malgré leur absence dans le programme
scolaire officiel.
Dans cette étude, nous présenterons tout d’abord succinctement quelques
données permettant de réfléchir sur les réactions suscitées par la réalité
plurilingue. Dans un deuxième temps, nous établirons les pistes dont nous
disposons pour donner sa place au plurilinguisme dans l’enseignement linguistique.
Par la suite, nous mettrons en avant les axes principaux déterminés par deux projets
de recherche-action qui ont choisi la ville de Turin comme laboratoire