This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Mar 12, 2021 (posted viaProZ.com): Recently completed English transcriptions of two audio interviews regarding vaccine attitude questionnaires including COVID-19 in a Francophone African country....more, + 14 other entries »
My translations are given careful attention supported by personal experiences and extensive research.
Account type
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Open to considering volunteer work for registered non-profit organizations
Portfolio
Sample translations submitted: 5
French to English: Excerpt from SOLIDARITÉS INTERNATIONAL2015 Annual Report_Pakistan and Afghanistan General field: Social Sciences Detailed field: International Org/Dev/Coop
Source text - French 42 - 43 – NOS MISSIONS
LES RÉFUGIÉS PAKISTANAIS DE GULAN, UN AN APRÈS…
Depuis le mois de juin 2014, des milliers de réfugiés pakistanais traversent la frontière afghane, tentant de fuir les combats entre l’armée pakistanaise et les Talibans dans la province du Waziristan. Un an après, Philippe Bonnet, chef de mission en Afghanistan, apporte son éclairage sur cette situation.
Ils sont arrivés en Afghanistan à partir de la mi-juin 2014, quelques jours après le déclenchement de l’offensive de l’armée pakistanaise au Nord Waziristân. Fuyant les combats, dix mille familles pakistanaises choisissent de franchir la frontière afghane. Elles commencent donc à s’installer chez des proches ou dans des familles d’accueil. Certains, n’ayant pas cette opportunité, s’installent dans le district de Gurbuz sur un terrain aride et caillouteux mis à leur disposition, une vaste plaine où rien ne pousse, dépourvue d’eau et d’ombre, bordée au sud par des collines, à dix kilomètres de la frontière pakistanaise. Ainsi naquit, spontanément, le camp de réfugiés de Gulan.
" NOUS AVONS ÉTÉ RÉFUGIÉS AU PAKISTAN, LES PAKISTANAIS NOUS ONT AIDÉS, C’EST À NOTRE TOUR, DÉSORMAIS, DE LES AIDER "
Certains arrivent en voiture, d’autres à pied emportant avec eux quelques affaires, leurs biens les plus précieux. Rapidement, des campements de fortune se mettent en place, les familles et les clans se regroupent. C’est la période du Ramadan, il fait chaud en ce mois de juin 2014 et les communautés environnantes accueillent ces réfugiés et les aident volontiers : " Nous avons été réfugiés au Pakistan, les Pakistanais nous ont aidés, c’est à notre tour, désormais, de les aider ". Rapidement, l'assistance s'organise, des articles essentiels sont distribués et et un centre de santé est installé dans une école desservant les villages environnants et situé à la lisière du camp. Quelques latrines sont creusées et des réservoirs d’eau souples installés avec le concours des habitants du camp. Fin septembre 2014, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL prend le relais sur le volet Eau, hygiène et assainissent (EHA). Le camp abrite alors quinze mille personnes qui comptent bien rentrer dans leur foyer au printemps. La guerre, selon eux, ne durera pas plus de 3 mois.
LE RETOUR AU PAKISTAN ? IL SEMBLE AUJOURD’HUI INCERTAIN
Juin 2015, un an après que les premiers réfugiés ont franchi la frontière, la situation et bien différente au camp de Gulan qui compte désormais plus de 65 000 habitants. Un marché, une dizaine d’écoles, un centre de santé et une quarantaine de mosquées se sont développés. Progressivement, les campements de toile sont remplacés par des maisons de briques. Les structures sociales se sont développées et une assemblée des anciens (Shura) permet de résoudre les conflits entre les réfugiés et entre les différentes tribus qui composent la population du camp. Ces anciens sont le relai naturel entre ces communautés et les organisations qui leur viennent en aide. Le retour au Pakistan ? Il semble aujourd’hui incertain.
DES LATRINES FAMILIALES POUR ASSURER L’ACCÈS DES FEMMES À L’ASSAINISSEMENT
Les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ont dû s’adapter à cette augmentation constante de la population du camp. Les infrastructures permettant d’assurer l’accès à l’eau n’ont cessé de s’étoffer. À terme, dix forages permettront de produire plus d’un million de litres d’eau potable quotidiennement, soit quinze litres d’eau par jour et par personne. Des blocs de latrines/douches familiales d’urgence sont progressivement installés dans chaque campement, 5 000 seront nécessaires pour permettre à chaque famille d’y avoir accès. En effet, l’installation de latrines publiques n’aurait pas permis d’assurer l’accès des femmes à ces infrastructures indispensables. La gestion des déchets est également assurée au niveau du camp par SOLIDARITÉS INTERNATIONAL, grâce à des bacs à ordures, répartis dans le camp et vidés quotidiennement.
DISCUTER AVEC LES ANCIENS
Les équipes de SOLIDARITÉS INTERNATIONAL promeuvent également dans le camp les bonnes pratiques d’hygiène notamment dans les écoles et les mosquées. Mais aussi dans les foyers par une équipe de 6 promotrices de l’hygiène puisque seules les femmes sont autorisées à accéder à cette frange de la communauté. Pour accompagner ces sessions, des articles essentiels comme du savon, de la lessive ou des réservoirs d’eau sont distribués. Toutes les activités sont discutées en amont avec l’assemblée des anciens (Shura) afin d’en garantir la faisabilité, l’acceptance et l’appropriation du projet par les populations bénéficiaires. L’avenir ? Les réfugiés eux-mêmes n’entrevoient pas un retour dans un futur proche, ce que dans les faits, semble confirmer la construction, par les réfugiés eux-mêmes, d’abris plus durables. Evidemment, leur sort est lié à l’évolution de la situation militaire et politique au Pakistan, aux relations entre l’Afghanistan et le Pakistan et il serait hasardeux, à ce jour, de faire des prédictions sur un éventuel dénouement de cette crise.
PHILIPPE BONNET
chef de mission en afghanistan
Afghanistan
CONTEXTE
Malgré la formation d’un gouvernement d’union nationale fin 2014, la situation sécuritaire en Afghanistan a continué de se dégrader. Le retrait des troupes étrangères fin 2014 a par ailleurs renforcé les Talibans dans leur volonté de déstabiliser le pays. En raison du conflit, près de 400 000 personnes se sont déplacées à l’intérieur du pays en 2015. 3 545 décès de civils et 7 457 blessés ont été recensés (+4% par rapport à 2014). Dans les zones tribales pakistanaises, les combats ont conduit, depuis juin 2014, plus de 250 000 Pakistanais à fuir vers l’Afghanistan particulier dans les provinces de Khost et de Paktika.
130 000 PERSONNES BÉNÉFICIAIRES
ÉQUIPE
9 internationaux, 197 nationaux
PARTENAIRES
Union Européenne (ECHO, EuropeAid), CHF (OCHA), CIAA, CDC, AFD, Landell Mills (cabinet de conseil britannique financé par la Commission européenne)
BUDGET
3,27 M€
31,3 millions d’habitants
171e sur 188 à l’indice de développement humain (PNUD 2015)
NOTRE ACTION
En 2015, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL est présente dans 3 provinces : Bamyan, Khost et le Wardak. À Khost, nos équipes ont poursuivi le programme d’accès à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement dans le camp de Gulan où l’on dénombrait, fin 2015, pas moins de 70 000 réfugiés pakistanais. Dans la province de Bamyan, dans le district de Yakawlang, elles travaillent à renforcer les moyens de subsistance et la lutte contre l’insécurité alimentaire (programme LRRD -lien entre l’urgence à la réhabilitation et le développement - entré dans sa 3e année). En parallèle, nos équipes ont mené des programmes d’accès à l’eau et de gestion des ressources naturelles. Implantée dans la province du Wardak en septembre, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL y mène des projets de lutte contre l’insécurité alimentaire, d’accès à l’eau, ainsi qu’un programme de réponse d’urgence.
ACTIVITÉS
SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET MOYENS D'EXISTENCE
30 000 PERSONNES
//Distribution de fours solaires
//Distribution de petit bétail
//Formation communautaire pour une meilleure gestion des ressources agricoles
//Création de potagers dans les écoles
//Programmes d’argent contre travail
//Distributions monétaires inconditionnelles
//Séances de sensibilisation à la gestion des ressources naturelles
EAU, HYGIÈNE ET ASSAINISSEMENT
100 000 PERSONNES
//Approvisionnement en eau potable
//Construction de latrines et de douches
//Séances de promotion de l’hygiène
//Distribution de kits hygiène et de moustiquaires
//Réalisation de systèmes d’irrigation
//Formation communautaire pour une meilleure gestion de l’eau
Translation - English 42 – 43 – OUR MISSIONS
PAKISTANI REFUGEES IN GULAN, ONE YEAR LATER . . .
Since June 2014, thousands of Pakistani refugees have crossed the border into Afghanistan, attempting to flee the fighting between the Pakistani Army and the Taliban in Waziristan Province. One year later, Philippe Bonnet, Head of Mission in Afghanistan, describes the situation.
They started arriving in Afghanistan in mid-June 2014, a few days after the Pakistani Army had launched an offensive in North Waziristan. Fleeing the fighting, ten thousand Pakistani families chose to cross the border into Afghanistan. Once here, they began moving in with relatives, friends or host families. Some were not so lucky and settled on a barren and rocky terrain placed at their disposal in the Gurbuz District. This vast plain, ten kilometers from the Pakistani border, was without water and shade, devoid of vegetation and bordered by hills to the south. Here, on this wasteland, the Gulan refugee camp sprang up.
"WE WERE REFUGEES IN PAKISTAN; THE PAKISTANIS HELPED US. IT IS NOW OUR TURN TO HELP THEM.”
Some arrived in vehicles, others on foot carrying a few of their most valuable possessions. Makeshift camps were immediately set up; families and clans came together. Although they were observing Ramadan amid the hot temperatures that June 2014, the neighboring communities still welcomed these refugees and willingly helped them, "We were refugees in Pakistan; the Pakistanis helped us. It is now our turn to help them." Assistance was immediately organized; essential items were distributed and a health center was set up in a school serving neighboring villages located on the border of the camp. Camp residents assisted in digging latrine pits and installing water tanks. In late September 2014, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL took over the Water, Sanitation and Hygiene (WASH) stage. By then, the camp was sheltering fifteen thousand people who were hoping to go back home in the spring. They believed that the war would be over in 3 months.
GOING BACK TO PAKISTAN? TODAY, IT IS DOUBTFUL.
As of June 2015, a year after the first refugees crossed the border, the situation is markedly different in the Gulan Camp which is now sheltering more than 65,000 residents. This campsite has seen the addition of a market, approximately ten schools, a health center, and about forty mosques. Mud-brick houses gradually replace canvas tents. Social structures have been developed and the Shura (Elders Council) paves the way to resolving conflicts between refugees and the different tribes that make up the camp's population. These elders act as the inherent liaison between these communities and organizations that come to the aid of the refugees. Going back to Pakistan? Today, it is doubtful.
FAMILY LATRINES ENSURE WOMEN'S ACCESS TO SANITATION
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL teams have had to adapt to the ever growing population in the camp. Infrastructures ensuring access to water continue to expand. Eventually, ten wells will produce more than one million liters of drinking water daily, providing each refugee with fifteen liters of water per day. Our teams are gradually installing blocks of emergency family latrines/showers in each camp; five thousand will be needed to allow each family access to these facilities, since the provision of public latrines alone would not ensure women access to these essential infrastructures. SOLIDARITÉS INTERNATIONAL ensures waste management at the camp level through its system of camp-wide distribution of garbage bins that are emptied every day.
DISCUSSION WITH THE ELDERS
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL teams also promote good hygiene practice sessions in the camp, particularly in schools and mosques. As far as households are concerned, an all-female team of hygiene promoters are tasked with disseminating information there, since only women are allowed to enter this fringe of the community. During these sessions, essential items like soap, detergent and water tanks are distributed. Beneficiary populations discuss all activities with the elders (Shura Council) ahead of time in order to ensure the project's feasibility, approval, and appropriation by the beneficiary populations. What about the future? The refugees themselves do not expect to go back home in the near future, which is no doubt why they have been eager to get involved in the construction of more sustainable shelters. Their fate depends on developments in the military and political situation in Pakistan, as well as Afghanistan-Pakistan relations; and it would be unwise, at this time, to attempt to predict the outcome of this crisis.
PHILIPPE BONNET
Head of Mission in Afghanistan
Afghanistan
CONTEXT
Despite the formation of a national unity government in late 2014, the security situation in Afghanistan has continued to deteriorate. The withdrawal of foreign troops in late 2014 has also strengthened the Taliban in their determination to destabilize the country. As a result of the conflict, almost 400,000 people are internally displaced in 2015. Records indicate that 3,545 civilians have died and 7,457 have been injured (+4% compared to 2014). Since June 2014, fighting in the Pakistani tribal areas has led more than 250,000 Pakistanis to flee to Afghanistan, particularly to Khost and Paktika Provinces.
BENEFICIARIES 130,000 PEOPLE
TEAM
9 international staff, 197 national staff
PARTNERS
European Union (ECHO, EuropeAid), CHF (OCHA), CIAA, CDC, AFD, Landell Mills (British consultant firm funded by the European Commission)
BUDGET
€3.27 M
Population of 31.3 million
171st out of 188 on the Human Development Index (UNDP 2015)
OUR ACTION
In 2015, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL was operating in three provinces: Bamyan, Khost, and Wardak. In Khost, our teams have continued the water, sanitation and hygiene (WASH) access program in Gulan Camp where there were at least 70,000 Pakistani refugees in late 2015. In Yakawlang District in Bamyan Province, they provide opportunities for refugees to earn a living and combat food insecurity (LRRD program—Linking Relief, Rehabilitation, and Development—now in its third year). Our teams have also been implementing water access and natural resource management programs. In September in Wardak Province, SOLIDARITÉS INTERNATIONAL embarked on various projects to address food insecurity, access to water, as well as an emergency response program.
ACTIVITIES
FOOD SECURITY AND LIVELIHOOD SUPPORT
30,000 PEOPLE
//Distributed solar ovens
//Distributed small livestock
//Trained community in best agricultural resource management practices
//Created school gardens
//Implemented cash-for-work programs
//Made unconditional cash transfers
//Conducted awareness-raising sessions on natural resource management practices
WATER, SANITATION AND HYGIENE
100,000 PEOPLE
//Supplied drinking water
//Constructed latrines and showers
//Conducted hygiene promotion sessions
//Distributed hygiene kits and mosquito nets
//Installed irrigation systems
//Trained community in best water management practices
French to English: Autre subjectivité by Raymond Queneau General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French Autre subjectivité
Il y avait aujourd’hui dans l'autobus à côté de moi, sur la plate-forme, un de ces morveux comme on m'en fait guère, heureusement, sans ça je finirais par en tuer un. Celui-là, un gamin dans les vingt-six, trente ans, m'irritait tout spécialement non pas tant à cause de son grand cou de dindon déplumé que par la nature du ruban de son chapeau, ruban réduit à une sorte de ficelle de teinte aubergine. Ah! le salaud! Ce qu'il me dégoutait! Comme il y avait beaucoup de monde dans notre autobus à cette heure-là, je profitais des bousculades qui ont lieu à la montée ou à la descente pour lui enfoncer mon coude entre les côtelettes. Il finit par s'esbigner lâchement avant que je me décide à lui marcher un peu sur les arpions pour lui faire les pieds. Je lui aurais dit aussi, afin de le vexer, qu'il manquait un bouton à son pardessus trop échancré.
Translation - English Another Subjectivity
Standing next to me today in the aisle on the bus was one of those snotty-nosed weirdos we scarcely see around here - much to my delight; otherwise, I would have ended up killing one of them by now. That man child, somewhere between the ages of 26 and 30 years, particularly infuriated me; not so much because his wrinkled neck looked like a plucked turkey, but because his purple hat band was threadbare. What a stinking bastard! He was so disgusting! Since the bus was crowded at that time, I blended in with the pushing and shoving that took place when riders got on and off the bus in order to jab my elbow into his ribs. The coward eventually escaped from me before I could step on his toes to teach him a lesson. And just to further the harassment, I would have told him that a button was missing from his poorly cut overcoat.
French to English: Violence Training Course_2012 in Manilla, Philippines by Anne Carpentier General field: Social Sciences Detailed field: Psychology
Source text - French La violence sur l’enfant
Suzanne Robert-Ouvray définit la violence faite à l’humain à partir de la notion de besoins :
« Les besoins fondamentaux de l’être humain sont physiologiques: boire, manger, dormir, évacuer l’air, l’urine, les fèces, besoin de stimulations et de calme et ils sont également psychologiques : besoins de tendresse, de sécurité, de reconnaissance, de valorisation, de respect, de communication verbale et non-verbale, de repères, besoin de plaisir, de jeu, de rêves, de rire, de cohérence, d’expression, de réussir, de se réaliser, de créer…
Lorsque ces besoins sont trop massivement ou trop souvent frustrés le sujet vit une violence et entre dans la souffrance.
A chaque fois que j’impose mon besoin à une autre personne sans me soucier de ce que ça lui fait vivre, en la traitant comme si elle n’était qu’un objet à consommer, je suis dans une violence. A chaque fois que je frustre et que je bafoue quelqu’un de ses besoins fondamentaux, je lui fais violence.
« A partir de cette compréhension de la violence, il me semble que les violences symboliques qui n’atteignent pas directement le corps vont frustrer néanmoins tous les besoins de respect et de sécurité de l’être humain et entraîner des angoisses qui changent de forme en fonction du degré d’organisation psycho corporel du sujet. (…)
Lorsque l’enfant grandit, les violences symboliques peuvent changer de formes. Car le plus souvent ce qui n’avait pas été formulé pour donner un sens se transforme en jugements de valeurs, en dévalorisations, en humiliations, en injures.
Il est des familles où on ne touche jamais un enfant, il n’y a pas de coups, mais il n’y a pas de tendresse non plus. Les violences passent par des conditionnements, par des chantages affectifs, par des plaintes, des culpabilisations plus ou moins insidieuses, par des lavages de cerveau, par des interdictions ou des exigences excessives et prématurées. (…)
Les violences symboliques mettent en jeu le langage. Le violent utilise les mots comme des coups, comme des armes, pour humilier, détruire, asservir l’autre. (…)
Les violences symboliques passent par le langage mais aussi par l’absence de langage. Violence du silence : “Je ne te parle plus”, menace courante chez les enfants qui ont appris la douleur du silence prémédité. La rupture de la communication frustre lourdement le besoin fondamental de l’être humain d’être en relation. Réduire l’enfant au silence, c’est le tuer psychologiquement. Tuer sa parole qu’elle soit verbale, émotionnelle, corporelle, c’est nier son existence. Ne rien montrer sur son visage, rester de marbre, ne rien dire, ne pas réagir aux émotions d’autrui. C’est la loi du silence. C’est la souffrance du vide affectif, du manque relationnel, de l’absence d’autrui. Parler à un mur, ne jamais être écouté ou alors être pris dans les mailles de l’autre pervers qui joue de son pouvoir de parole. Couper la parole de l’enfant, parler à sa place, ne jamais tenir parole envers lui, autant de violences symboliques que le petit vit dans son corps comme une bousculade, dans une négation de lui-même, comme une offense à son statut d’humain. C’est l’enfant en entier qui est ébranlé, car tous les niveaux d’organisation de l’humain (tonique, sensoriel, affectif, représentatif, langagier pour ce qui est du psychomoteur) sont alors disloqués. (…) « La non-reconnaissance, la culpabilisation, la dévalorisation, le dénigrement systématique entraînent l’inhibition de la personne. Si les réactions peuvent parfois être violentes dans les heures, jours ou années qui suivent, le sujet reste au fond de lui dans une insécurité émotionnelle permanente, dans un manque de confiance en soi et dans une méfiance parfois emprisonnante vis-à-vis des autres ».
Translation - English Child Abuse
Suzanne Robert-Ouvray's definition of 'violence against humans' is based on needs:
"The fundamental human needs are: 1. Physiological - water, sleep, elimination (of air, urine, and feces), stimulation, and calm. 2. Psychological - affection, safety, recognition, worthiness, respect, verbal and non-verbal communication, benchmarks, pleasure, play, dreams, laughter, consistency, expression, success, accomplishment, and creativity…
When these needs are often too overwhelmingly frustrating, the subject experiences violence and begins to suffer.
Each time I impose my needs on another person without concern for his well-being by treating him like he is a mere object, I am in a violent situation. Each time I impede or scold someone regarding his basic needs, I put him in a violent situation.
"From this understanding of violence, it seems to me that symbolic violence that does not directly strike the body is going to nevertheless impede the person's need for respect and safety and lead to anxiety that changes form according to the degree of the subject's body-mind organization. (…)
When the child grows up, symbolic violence can change forms. Because most often what had not been drawn up to give meaning turns into value judgments, worthlessness, humiliation, and verbal abuse.
There are families who never lay a hand on their children. There is neither physical violence nor affection. Violence involves conditioning, emotional blackmail, accusations, more or less insidious guilt, brainwashing, limitations, or premature and excessive demands. (…)
Symbolic violence involves language. The abusive person uses words like beat or weapons to humiliate, destroy, or enslave another. (…)
Symbolic violence involves language, but also the absence of language. Violence of silence: “I am no longer talking to you,” common threat to children who know the pain of premeditated silence. The break in communication gravely impedes the basic human need in a relationship. Silencing the child is to kill him psychologically. To kill his speech that it is verbal, emotional, and physical, is to deny his existence. The result is a face without expression, cold as a marble statue, mute, indifferent to human emotions. It is the law of silence. It is the suffering from an emotional void, from a lack of relationships, and from the absence of humans. It is talking to a wall, never to be heard or then to be caught up in another pervert who uses his powers of speech. It is cutting off the words of a child, speaking for him, and never having a conversation with him. It is as much symbolic violence as the child experiences in his body like a rush into self-negativity, like the offense for a human statue. It is the whole child that is undermined, because every level of human organization (tonic, sensorial, emotional, representative, language (linguistic) - all derived from psychomotor skills) is then dislocated. (…) "Non-recognition, guilt, worthlessness, and systematic denigration cause the person to become inhibited. If reactions are sometimes violent in the hours, days or years that follow, the result is that the subject will basically remain emotionally insecure, lacking in self-confidence and sometimes imprisoned by mistrust towards others."
French to English: Appendix to French Diplomas and Transcripts Detailed field: Education / Pedagogy
Source text - French La présente annexe descriptive au diplôme (supplément au diplôme suit le modèle élaboré par la Commission européenne, le Conseil de l’Europe et l’UNESCO/CEPES. Elle vise à fournir des données indépendantes et suffisantes pour améliorer la ‘transparence’ internationale et la reconnaissance académique et professionnelle équitable des qualifications (diplômes, acquis universitaires, certificats. etc.). Elle est destinée à décrire la nature, le niveau, le contexte, le contenu et le statut des études accomplies avec succès par la personne désignée par la qualification originale à laquelle ce présent supplément est annexé. Elle doit être dépourvue de tout jugement de valeur, déclaration d’équivalence ou suggestion de reconnaissance. Toutes les informations requises par les huit parties doivent être fournies. Lorsqu’une information fait défaut, une explication doit être donnée.
Translation - English This descriptive appendix to the diploma (diploma supplement) is based on the template developed by the European Commission, the Council of Europe and UNESCO/CEPES. It is designed to provide adequate and independent data to improve international “transparency” and fair professional and academic recognition of qualifications (diplomas, degrees, certificates, and more).It is intended to describe the nature, level, context, content, and status of studies successfully completed by the person designated by the original qualification to which this supplement is appended. It must be free from any value judgement, declaration of equivalence, or suggestion about recognition. All information required by the eight parties must be provided. When information is not provided, an explanation must be given.
French to English: Advanced French Grammar Course - NYU General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - French In December 2019, I completed FINESSING YOUR FRENCH GRAMMAR, a ten-week online course, through NYU. It was an intense grammar course including verb tenses and modalities, translating from French English, and short essays based on topics and grammar. It was very challenging. I have included one of the short essays required:
Écrire un paragraphe de 150 mots avec le maximum de verbes au subjonctif. (Write a 150 +/- word paragraph based on the subjunctive mood.
Translation - English LA PREMIERE FOIS A PARIS
• Marie-Laure est contente que ses parents se rendent à Paris au mois de mai pour célébrer leurs noces d’or.
• On souhaite que ce voyage satisfasse leur désir ardent de visiter Paris.
• C’est la première fois que Georgette et Gaël s’aventurent hors de l’État de la Virginie.
• Ce dont ils n’ont jamais besoin, c’est d’un passeport.
• Il faudra qu’ils soumettent une demande de passeport avant qu’ils n’achètent leurs billets d’avion.
• Cependant, Marie-Laure est étonnée que ces amants inséparables aient rédigé un itinéraire exigeant.
• Qu’ils montent à pied au sommet de la Tour Eiffel, ou qu’ils passent toute une journée au stade Roland-Garros assistant à des matches, cela peut être fatiguant.
• Bien qu’ils aient plus de 80 ans, ils se conduisent comme si flottaient la soixantaine. (Ils ont beau avoir plus de 80 ans)
• Marie-Laure leur dit qu’en arrivant à l’aéroport de Charles de Gaulle qu’ils doivent chercher quelqu’un qui puisse appeler un taxi pour eux.
• Plus tard au restaurant de l’hôtel, ils doivent déguster un des meilleurs vins qu’on n’ait jamais produits de la France.
• Mais avant tout, Marie-Laure veut que ses parents lui envoient des textos avant qu’ils ne s’endorment chaque nuit pendant leur séjour à Paris
TWB nominated me as the featured translator for December 2018. You may visit this link for more information:https://www.translatorswithoutborders.org/blog/from-teacher-to-translator-meet-sybil/
My experiences as an educator, knowledge of the French language, and a three-year stay in Africa have been the foundation for my current work as a freelance translator. Recent assignments have expanded from simply translating from French into English to incorporating transcriptions in French and English, subtitling, and proofreading. Over the past months, Clients and Project Managers of Translators Without Borders have been very pleased with how I applied these skills in completing several tasks involving audio and video interviews on important issues in Francophone Africa. In addition, I have completed tasks for Language Scientific and Language Connect after successfully passing their entrance exams. I am now a member of NLSC. I also proofread for local publications.
Keywords: French, Literary Text, International Development, Poetry
This profile has received 8 visits in the last month, from a total of 8 visitors