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English to French: Liu Hong : The Magpie Bridge (2003) General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English 1: Yu Shui – Rainwater
19 February
Tie Mei
I’m coming, Jiaojiao, your scent alone guides me.
Where am I? An island, green like an enclosed garden. So many lights. I head for dark lanes, familiar, comforting. Why has she chosen this place? Words are written back to front, women wear short skirts that bare their legs in the freezing wind. Foreign devils are everywhere, tall and arrogant. Only a drunkard acknowledges me. He staggers, gesticulating. His friend laughs, unaware of me. I would have taught them a lesson, but I am startled by a cry.
I follow the sound. Under a faintly lit street-lamp, I see a little girl who sits alone sobbing. She leans against a brick wall by an entrance with stairs leading underground. ‘Mummy, Mummy’, she cries, and looks up, but I don’t stay. I had a soft heart once, but now it’s as frozen as the Moon Lady’s. I step over the crying child. Stupid of me, of course, to be fooled so easily: my own little treasure is no longer such a child.
When I first went to live with Jiaojiao, she was not much older than five, crying for the mother who had abandoned her, but only in her dreams, never in front of me. She was tough, then. I wonder how much she resembles her mother now.
Up the hill through the fog, I approach the grand red-brick house, fronted by a lawn, boxed in by hedges. I can smell something, not her scent but something else familiar, something floral. Is there a garden? I find it at the back of the house. Curved twisted lines, branches tangled together like confused thoughts. A wild, free garden like my own. How unexpected.
The scent plays tricks: it comes and goes with the night wind. Then suddenly, I see it, the Mei tree, standing at the edge of the garden by the half-collapsed brick wall.
I go to it slowly, carefully, not knowing what to make of it. A slender trunk, small pink flowers shivering on its bare branches, petals opening like a pretty girl’s mouth. This is the tree I’m named after; it is what I am about. ‘Remember what Mei stands for. Be pure, brave and resilient. You are the blossom that braves the cold.’ My mother’s words come back to me even now.
But what is this tree of my motherland doing here, looking sad and lonely as if it also knows that it doesn’t belong? For a moment, I am taken back to my garden – my one true happiness – which I had deserted. The Mei trees there have all gone wild, and sparrows make their nests in my precious rosebushes. We desert our gardens eventually, abandon them when the garden inside us dies, through heartbreak, through carelessness. The garden inside me died a long while ago.
Dogs in the neighbourhood bark and I am reminded of why I’m here. I head for the house, filled with apprehension by the unexpected discovery of the Mei tree. I touch the door, which opens with a creak, then stand still, overwhelmed by a sense of hostility. As I have expected I do not feel welcome here – but where is she? Which room in this maze-like building does she sleep in? I have only her scent to guide me. Silently I make my way upstairs to a room that feels like hers.
A shapeless person lies fast asleep in bed. This cannot be her. Confused, I edge nearer to see a foreign woman with long hair draped over the sheet; a wireless on the table next to her murmurs words I cannot understand. As I am about to leave, something next to it catches my eyes: something solid, round, is caught in the moonlight and, for a moment, I see my face reflected back.
How can it be? What luck is it to find this heirloom alongside my precious girl? In seeking one, I have discovered the other. So close to my fulfilment, I stand, frozen like a puppet, not knowing what to do next.
Something stirs: a cat emerges from the sleeping woman’s bed, ears flattened, tail erect. Shining in the dark, its green eyes somehow echo the greenness of my treasure on the table.
The woman on the bed does not stir. I spit at the cat and sweep past it, up another flight of stairs to be enveloped by the scent of my dear girl, which has brought me at last to her. Gazing down, I take her sleeping face and whisper, ‘Jiaojiao, wake up.’
Translation - French 1: Yu Shui – Eau de pluie
19 Février
Tie Mei
J’arrive, Jiaojiao, seulement guidée par ton parfum.
Où suis-je ? Sur une île, verte comme un jardin clos. Tant de lumières. Je me dirige vers des allées sombres, familières, réconfortantes. Pourquoi a-t-elle choisi cet endroit ? Les mots sont écrits à l’ envers, les femmes portent des jupes courtes qui exhibent leurs jambes au vent glacé. Les diables étrangers sont partout, grands et hautains. Seul un ivrogne sent ma présence. Il trébuche et gesticule. Son ami rigole, mais ne me voit pas. Je leur aurais bien donné une leçon, mais je suis surpris par des pleurs.
Je suis le bruit. A la faible lumière d’un lampadaire, je vois une petite fille assise, seule et qui pleure. Elle est adossée à un mur de briques proche d’une entrée d’escalier menant sous terre. ‘Maman, Maman’ pleure-t-elle, et lève son regard, mais je ne reste pas. J’avais un cœur tendre autrefois, mais maintenant, il est de glace comme celui de Dame Lune. Je passe au-dessus de la petite fille en pleurs. C’est bête de ma part, bien sûr, de me laisser duper aussi facilement : mon propre trésor, elle, n’est plus une telle enfant.
Quand j’ai commencé à vivre avec Jiaojiao, elle avait tout au plus cinq ans, pleurant pour une mère qui l’avait abandonnée, mais seulement dans ses rêves, jamais devant moi. Elle était coriace, alors. Je me demande à quel point elle ressemble à sa mère maintenant.
Je monte la colline à travers la brume, j’approche une grande maison de briques rouges, devant laquelle se trouve une pelouse entourée de haies. Je parviens à sentir quelque chose, pas son parfum, mais autre chose de familier, une odeur florale. Serait-ce un jardin? Je le découvre en contournant la maison. Des lignes tortueuses, des branches emmêlées telles des pensées confuses. Un jardin sauvage, libre comme le mien. Que c’est inattendu !
L’odeur me joue des tours : elle part et vient au gré du vent nocturne. Soudain, je le vois, l’arbre Mei, debout au bord du jardin près du mur de brique à moitié effondré.
Je m’approche, lentement, prudemment, ne sachant pas quoi en penser. Un tronc svelte, des fleurs menues et roses sur les branches dénudées, les pétales s’ouvrant comme la bouche d’une jolie fille. C’est cet arbre qui m’a donné mon nom ; c’est à lui que je dois d’être telle que je suis. ‘Rappelle-toi ce que représente l’arbre Mei. Sois pure, courageuse et résistante. Tu es la fleur qui défie le froid.’ Les paroles de ma mère me reviennent encore maintenant.
Mais que fait donc ici cet arbre de mon pays natal, à l’air triste et esseulé comme s’il était conscient du fait qu’il n’était pas à sa place ? Pendant un instant, je suis transposée dans mon jardin – mon seul véritable bonheur – que j’ai déserté. Les arbres Mei y sont tous redevenus sauvages, et les moineaux font leur nid dans mes précieux rosiers. A la fin, nous laissons tous nos jardins à leur sort, les abandonnant quand le jardin en nous meurt, suite à un chagrin d’amour ou par négligence. Le jardin en moi est mort depuis bien longtemps.
Des chiens aboient dans le quartier et cela me rappelle le but de ma visite. Je me dirige vers la maison, pleine d’appréhension après la découverte inattendue de l’arbre Mei. Je pousse la porte, qui s’ouvre avec un grincement, puis reste immobile, bouleversée par une sensation d’hostilité. Comme je m’y attendais, je ne suis pas la bienvenue ici – mais où est-elle donc ? Dans quelle chambre de ce bâtiment labyrinthique dort-elle ? J’ai seulement son parfum pour me guider. Silencieuse, je monte à l’étage vers une chambre qui pourrait bien être la sienne.
Une personne amorphe dort profondément dans son lit. Cela ne peut pas être elle. Confuse, je m’approche pour découvrir une femme inconnue aux longs cheveux étalés sur les draps ; sur une table à côté d’elle un poste de radio murmure des paroles que je ne peux comprendre. Alors que je m’apprête à partir, quelque chose à proximité de la radio attire mon regard : quelque chose de solide, de rond dans lequel se reflète la lumière de la lune, et qui, pour un instant me renvoie le reflet de mon visage.
Comment peut-il en être ainsi ? Quelle chance inouïe de retrouver cet objet de famille en même temps que ma précieuse fille ? En cherchant l’une, je trouve l’autre. Si proche du but, je reste debout, immobile comme une poupée, ne sachant que faire.
Quelque chose bouge: un chat émerge du lit de la femme endormie, les oreilles à plat et la queue dressée. Brillant dans la nuit, ses yeux verts se font l’écho du vert de mon trésor sur la table.
La femme sur le lit ne bouge pas. Je crache en direction du chat et l’évite pour monter un étage de plus, enveloppée par le parfum de ma fille chérie qui m’a enfin conduit jusqu’à elle. Je baisse mon regard, je prends son visage endormi entre mes mains et murmure, ‘Jiaojiao, réveille-toi.’
German to French: Finanz 1 2 General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - German Gegen die konjunkturelle Abwärtsbewegung dieses Jahres in ganz Euroland bereits Maßnahmen automatisch wirksam: In allen Mitgliedsländern sorgen die sogenannten automatischen Stabilisatoren dafür, dass die sinkende gesamtwirtschaftliche Nachfrage abgefedert wird. Aber vielen ist das nicht genug. Sie verlangen darüber hinaus weitere Anstrengungen des Staates, für den Wiederaufschwung zu sorgen. Es sollen also per Gesetz zusätzliche Maßnahmen in die Wege geleitet werden. Solche einmaligen Anstrengungen nennt man diskretionäre Konjunkturprogramme. Häufig wird argumentiert, dass sich Konjunkturprogramme über ein höheres Wachstum in der Zukunft selbst finanzierten. Ob sich dieses höhere Wachstum jedoch einstellt, ist nicht automatisch sichergestellt. Die Wirkung eines solchen Programms hängt davon ab, wie das Programm ausgestaltet ist, sowohl von der Finanzierungsseite als auch von der Art der Entlastungsmaßnahmen.
Konjunkturprogramme sind nicht kostenlos zu haben. An die offensichtlichsten Kosten, eine Finanzierung über Steuererhöhungen, wird dabei gar nicht erst gedacht, da diese zusätzlichen Steuern den expansiven Effekten eines Konjunkturprogramms tendenziell entgegenwirken würden. Aber auch eine Kreditfinanzierung ist nicht kostenfrei:
• Staatliche Kredite müssen in der Zukunft – verzinst – wieder zurückgezahlt werden. Die Kosten machen sich dabei also in der Zukunft bemerkbar, indem die künftigen Haushaltsspielräume eingeschränkt werden. Dies kann so weit gehen, dass der Staat wegen hoher Zinszahlungen weitgehend handlungsunfähig wird. Aber es ergeben sich bei der Kreditfinanzierung nicht nur künftige, sondern auch schon heutige Kosten.
• Überschreitet die Kreditfinanzierung nämlich gewisse Größenordnungen, so treten Vertrauensverluste an den Kapitalmärkten auf, die sich in höheren Risikoprämien bei der Kapitalaufnahme oder in einer Abwertungstendenz für die Währung widerspiegeln. Insbesondere mit Blick auf den Euro ist daher bei Gründung der Währungsunion der Stabilitäts- und Wachstumspakt als „Vertrauensverstärker“ eingebaut worden: Durch das glaubwürdige Versprechen, die Defizite unter gewissen Grenzwerten zu halten, haben sich die Staaten einen Vertrauensvorschuss von den Finanzmärkten geben lassen. Dieser Vorschuss könnte wieder zurückzuzahlen sein, wenn die Finanzmärkte merken, dass die Grenzwerte nicht eingehalten werden. Leider ist nicht genau abzuschätzen, ab welchem Schuldenstand die Finanzmärkte eine solche Neubewertung der europäischen Finanzpolitik vornehmen würden. Angesichts der institutionell verankerten und öffentlichkeitswirksamen Versprechen ist jedoch Vorsicht geboten, die Interpretation des Stabilitäts- und Wachstumspakts zu überdehnen oder gar frühere Aussagen zurückzunehmen.
• Im schlimmsten Fall verpuffen auch kreditfinanzierte Ausgabenprogramme fast wirkungslos, wenn nämlich Konsumenten und Investoren angesichts bereits hoher Schuldenstände und Zinszahlungen recht sicher voraussehen können, dass der Staat zur Bewältigung dieser Finanzierungslasten schon bald Steuern und Abgaben erhöhen muss. In diesem Fall schränken Unternehmen und Haushalte schon heute ihre Ausgaben mit Blick auf die künftigen Belastungen ein. In Deutschland lässt sich eine solche Perspektive exemplarisch anhand der Diskussion um die Abgabenquote darstellen: Nachdem die Bundesregierung zu Beginn der Legislaturperiode angekündigt hatte, den Anteil von Steuern und Abgaben am gesamtwirtschaftlichen Einkommen unter 40 % zu senken, liefen alle Anstrengungen bisher ins Leere) (Abgabenquote 2001 voraussichtlich 42,0 %). Im Gegenteil, die aktuellen Planungen sind von Anhebungen der Abgaben im Renten-, Gesundheits- und Steuerbereich gekennzeichnet. Eine solche Dauerdiskussion ist schädlich für Konsumenten- und Investorenvertrauen.
• Solchen Kosten wäre der Nutzen von zusätzlichen Konjunkturmaßnahmen gegenüberzustellen. Als Entlastungen kommen sowohl Steuersenkungen – in Deutschland beispielsweise das Vorziehen der Steuerreformschritte der Jahre 2003 beziehungsweise 2005 – als auch Ausgabenprogramme in Betracht.
• Prinzipiell ist Steuersenkungen der Vorzug zu geben, da Haushalte und Unternehmen diese Mittel effizienter als Politiker oder Bürokraten einsetzen. Die geringere Steuerlast gibt ferner nicht nur im Entlastungsjahr einen konjunkturellen Impuls, sondern fördert auch in den Folgejahren das Wachstum, da Investitionen – auch Direktinvestitionen aus dem Ausland – rentabler werden und sich die Leistungsanreize verbessern. Ob sich der mancherorts erhoffte konjunkturelle Impuls einstellt, ist aber keineswegs sicher, hängt er doch maßgeblich vom Verhalten der Wirtschaftssubjekte ab: Verwenden die Unternehmen die zusätzlichen Mittel um Investitionen durchzuführen oder verschieben sie diese, bis sich die Absatzperspektiven wieder aufhellen. Nutzen die Haushalte die Steuerersparnis um ihre Konsumausgaben zu erhöhen oder legen sie sie in Zeiten steigender Arbeitslosigkeit auf die hohe Kante? In der derzeitigen Schwächephase muss damit gerechnet werden, dass von den Steuerentlastungen keine großen konjunkturellen Impulse ausgehen.
• Dagegen gibt es bei zusätzlichen Ausgaben des Staates keine Sickerverluste, der konjunkturelle Impuls wirkt damit durch. Längerfristige Wachstumseffekte hängen von der Art der Ausgaben ab: Eine Erhöhung der Konsumausgaben des Staates wirkt nur wie ein konjunkturelles Strohfeuer ohne Wachstumseffekte. Von Investitionen in Infrastruktur oder Bildung gehen dagegen auch wachstumsfördernde Wirkungen aus
Damit befindet sich die Wirtschaftspolitik in dem Dilemma, dass von der einen Alternative nur unsichere konjunkturelle Impulse und von der anderen nur unsichere Wachstumseffekte ausgehen. Darüber hinaus tritt die Problematik des richtigen Timings auf. Zusätzliche Ausgaben kämen in Deutschland mittels eines zu verabschiedenden Nachtragshaushalts frühestens im ersten oder zweiten Quartal des kommenden Jahres zum Tragen. Wenn dann – ausgehend von einer weltwirtschaftlichen Erholung – die wirtschaftliche Dynamik in Euroland wieder anzieht, wirkten die Fiskalimpulse zusätzlich, also prozyklisch. Es ist bisher nicht möglich gewesen, solche gesetzlich beschlossenen Programme bei Bedarf flexibel wieder zu stoppen.
Text 2
Kapitalmarktgleichgewicht und Aktienrenditen. Bislang existiert keine allgemein akzeptierte Theorie des Wertes einer Aktie. Eins ist jedoch sicher: Investoren halten nur deswegen Aktien, um hiermit zukünftige Einkommen in Form von Dividendenzahlungen oder Kapitalgewinnen zu verdienen. Die Fähigkeit eines Unternehmens, Dividenden zu zahlen und die Erwartungen der Investoren auf höhere Aktienkurse in der Zukunft hängen von dem Wachstum der zukünftigen Gewinne des Unternehmens ab: Je höher das Gewinnwachstum, desto größer ist das Potenzial Dividenden auszuschütten und um so mehr ist ein Investor gewillt, den Preis für eine Aktie zu zahlen. Die zukünftigen Cash-Flows der Unternehmen müssen mit dem Realzins abdiskontiert werden. Individuen bevorzugen normalerweise Konsum in der Gegenwart gegenüber Konsum in der Zukunft. Um für den Aufschub von Konsum in die ungewisse Zukunft entschädigt werden, muss daher der Realzins in seiner Eigenschaft als intertemporaler Preis größer als Null sein. Je ungeduldiger die Investoren sind (und je höher damit der von den Investoren geforderte Realzins), desto weniger sind sie gewillt für eine Aktie, die ein gegebenes Niveau an zukünftigem Einkommen verspricht, zu zahlen. Hinzu kommt, dass Investoren eine inhärente Abneigung gegen Unsicherheit haben. Anleger werden daher für das Halten eines risikoreicheren Vermögensgutes eine höhere Rendite verlangen als von einem sicheren Vermögensgut. Sie werden also den erwarteten Ertrag aus dem risikoreicheren Vermögensgut stärker abdiskontieren als den erwarteten Ertrag eines relativ sichereren Vermögensgutes.
Die Börsenkapitalisierung sollte damit steigen, wenn der risikofreie Realzins sinkt, die Risikoprämie sinkt, die laufenden Dividendenausschüttungen steigen oder die für die Zukunft erwarteten Kapitalgewinne, die sich aus den erwarteten zukünftigen Dividendenausschüttungen speisen, steigen. So kann der Aktienkurs eines typischen dot.com-Unternehmens durchaus steigen, obwohl der laufende Gewinn und damit die Dividendenzahlungen gleich Null sind, sofern dies durch Kapitalgewinne in der Zukunft, die ja die erwarteten Gewinne und Dividendenausschüttungen verkörpern, kompensiert wird. Für eine Prognose der Entwicklung der Aktienkurse in den nächsten Jahrzehnten ist somit die Entwicklung der Dividendenausschüttungen, der zu erwartenden Kapitalgewinne, der Realzinsen und der Risikoprämie auf Aktien abzuschätzen.
Translation - French Certaines mesures induisent déjà un effet automatique contre le déclin conjoncturel dont l’ensemble de la zone Euro est victime cette année : dans tous les États membres, les fameux stabilisateurs automatiques veillent à atténuer les effets de la baisse de la demande globale. Or, pour de nombreuses personnes concernées, cela ne suffit pas. Elles exigent en outre de nouveaux efforts de l'État pour assurer la reprise économique. Il faudrait donc légiférer pour engager des mesures supplémentaires. Ces efforts exceptionnels sont appelés programmes de relance discrétionnaires. Un argument fréquemment invoqué est que les programmes de soutien à la conjoncture s'autofinancent avec la reprise de la croissance. Cependant, il est loin d'être acquis que la croissance sera bien au rendez-vous. L'efficacité d'un tel programme dépend de la manière dont il est organisé, tant du point de vue de son financement que de celui de la nature des allègements fiscaux.
Pour autant, ces programmes de soutien à la conjoncture ne sont pas gratuits. Les coûts les plus évidents, à savoir le financement par une augmentation des impôts, sont rarement envisagés, étant donné que ces taxes supplémentaires ont tendance à agir dans le sens contraire du programme de relance par définition expansionniste. Un financement par l'emprunt n'est toutefois pas gratuit non plus :
• les emprunts d'État doivent être remboursés avec intérêts par la suite. Les coûts sont alors simplement différés et réduisent la marge de manœuvre des budgets à venir. Cela peut aller tellement loin que l'État devient incapable de faire face à ses obligations tant les remboursements des intérêts de la dette deviennent excessifs. Or, le recours à l'emprunt ne génère pas seulement des frais pour l'avenir, mais aussi pour le présent.
• si en effet, le crédit atteint ou dépasse certains ordres de grandeur, la perte de confiance sur les marchés financiers qui en résulte, entraine des primes de risque plus élevées à l'occasion de la levée de capitaux ou même une dévaluation de la monnaie. C'est notamment dans la perspective de l'Euro que le pacte de stabilité et de croissance a dès lors été mis en place sous forme d'outil de renforcement de la confiance lors de la constitution de l'Union monétaire : en promettant de manière crédible de maintenir les déficits publics en dessous d'un certain seuil, les États membres ont été récompensés par anticipation via un crédit de confiance des marchés financiers. Ce crédit de confiance anticipé est susceptible d'être remboursé si les marchés financiers s'aperçoivent que les seuils d'endettement ne sont pas respectés. Il n'est malheureusement pas aisé de déterminer exactement à partir de quel seuil d'endettement les marchés financiers pourraient procéder à une telle réévaluation de la politique financière européenne. Compte tenu des promesses inscrites sur le plan institutionnel et vis-à-vis de l'opinion publique, il faut toutefois agir avec prudence afin de ne pas déformer le pacte de stabilité et de croissance, ou même revenir sur des engagements antérieurs.
• dans le pire des cas, les programmes de dépenses financés par l'emprunt peuvent également s'avérer pour ainsi dire inopérants, notamment lorsque les consommateurs et les investisseurs, sont en mesure de prévoir avec un degré de certitude élevé, que l'État sera obligé d'augmenter rapidement les impôts et taxes afin de faire face à ces charges financières au vu des niveaux élevés des dettes et des intérêts à rembourser. Dans ce cas, les entreprises et les ménages limitent dès à présent leurs dépenses en vue de futures mises à contribution fiscales. En Allemagne, un tel raisonnement s’illustre typiquement à partir des discussions sur le taux de prélèvements obligatoires : quand bien même le gouvernement fédéral avait annoncé au début de la législature une baisse en dessous de 40 % de la part des impôts et taxes dans le revenu global de l'État, tous les efforts déployés jusqu'à présent ont été vains (le taux d'imposition prévisible pour 2001 devrait être de 42,0 %). Bien au contraire, les projets actuels prévoient des augmentations de contributions en matière de retraite, de santé et de fiscalité. Une telle discussion récurrente est néfaste pour les consommateurs et la confiance des investisseurs.
• c'est à ces coûts qu'il convient de mesurer l'utilité des mesures supplémentaires de soutien à la conjoncture. En guise d'allègements, des baisses d'impôts- en Allemagne par exemple, l'application par anticipation de la réforme fiscale progressive des 2003 ou 2005- sont envisageables au même titre que des programmes de dépenses publiques.
• en principe, les baisses d'impôts sont à privilégier, étant entendu que les ménages et entreprises gèrent ces fonds plus efficacement que les hommes politiques ou les bureaucrates. En outre, une plus faible pression fiscale n'a pas seulement une effet bénéfique immédiat sur la conjoncture, mais elle encourage également dans les années suivantes la croissance, puisque les investissements - y compris les investissements directs de l'étranger- deviennent plus rentables, et que les incitations à la performance s'améliorent. Il n'est cependant nullement sûr que l'impulsion conjoncturelle attendue se concrétise réellement ici ou là, puisqu'elle dépend largement du comportement des agents économiques : les entreprises utilisent-elles les moyens supplémentaires dégagés à des fins d'investissements ou bien reportent-elles ceux-ci jusqu'à ce que les perspectives de vente s'améliorent ? Est-ce que les ménages utilisent cette aubaine fiscale en augmentant leur niveau de consommation ou bien mettent-ils cet argent de côté en ces périodes de chômage croissant ? Dans la phase actuelle de ralentissement économique, nous devons prévoir que les allègements fiscaux ne génèrent pas une grande impulsion conjoncturelle.
• en revanche, des dépenses supplémentaires de l'État n'engendrent pas de déperditions, aussi l'impulsion conjoncturelle est alors bien réelle. Les effets de croissance à plus long terme dépendent de la nature des dépenses : une augmentation des dépenses de consommation de l'État a seulement un effet éphémère sur la conjoncture sans générer de véritable croissance. Les investissements en matière d'infrastructures ou d'éducation, en revanche, ont un effet de croissance.
Ainsi, la politique économique est-elle confrontée au dilemme selon lequel une des alternatives engendre seulement une impulsion conjoncturelle incertaine et l'autre n'a que des effets de croissance incertains. En outre, la problématique du bon timing s'avère cruciale. En Allemagne, des dépenses supplémentaires devant être adoptées en loi de finance rectificative ne porteraient au plus tôt leurs fruits qu'au premier ou deuxième trimestre de l'année suivante. Si la dynamique économique dans la zone Euro devait alors retrouver sa forme suite à une reprise de l'économie mondiale, les impulsions fiscales n'auraient qu'un effet cumulatif, donc procyclique. Jusqu'à présent, il n'a pas été possible, de mettre un terme de manière flexible à ces programmes de relance lorsque cela s’est avéré nécessaire, dès lors qu'ils sont adoptés sous forme de loi.
Équilibre des marchés financiers et rendement des actions. Jusqu'à présent il n'existe pas de théorie universelle sur la valeur d'une action. Toutefois, une chose est sûre : Les investisseurs ne détiennent des actions que parce qu'ils anticipent des revenus futurs sous forme de versements de dividendes ou de plus-value en capital. La capacité d'une entreprise à verser des dividendes et les attentes des investisseurs quant à l'augmentation future des cours de bourse dépendent de la croissance des futurs bénéfices de l'entreprise: Plus le bénéfice croît, plus le potentiel de distribution de dividendes est élevé, et plus l'investisseur est prêt à payer le prix d'une action. Les flux de trésorerie à venir doivent être ajustés en tenant compte des taux d'intérêt réels. Les individus privilégient normalement la consommation immédiate à la consommation future. Pour être indemnisés du report de consommation à plus tard avec toute l'incertitude que cela comporte, il faut que le taux d'intérêt réel, en sa qualité de prix inter-temporel, soit supérieur à zéro. Plus les investisseurs sont impatients (et plus le taux d'intérêt réel réclamé par les investisseurs est élevé), moins ils sont prêts à débourser pour une action qui promet un niveau de revenus donné. En outre, les investisseurs ont une aversion innée contre l'incertitude. Ils exigent donc un rendement plus élevé pour des investissements risqués que pour des placements de bon père de famille. Ils s'attendent donc a déduire une part plus importante des intérêts non courus pour un placement risqué que pour un placement plus sûr.
La capitalisation boursière devrait donc augmenter à mesure que le taux d'intérêts réel du placement sans risque baisse, que la prime de risque diminue, que le versement des dividendes augmente ou que les plus-values anticipées, alimentées par de futurs versements de dividendes, augmentent. Ainsi, le cours boursier d'une start-up typique peut tout-à-fait grimper, alors même que le bénéfice courant et les dividendes qui en résultent sont quasi nuls, à condition que cela soit compensé par des plus-values à venir, qui prennent en compte les profits et versements de dividendes attendus. Pour prévoir l'évolution des cours de bourse d'une action sur les prochaines décennies, il faut estimer l'évolution du versement des dividendes, les plus-values en capital, les taux d'intérêt réels et la prime de risque liée aux actions.
English to French: Commodities General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - English Investors cautious on commodities
Commodity prices dropped in recent weeks, the Dow Jones XXX Composite Index down some 10% from April highs. Soft macroeconomic data triggered global growth concerns. Economic activity in the US signalssharper moderation; strong inflation in China requires more monetary policy tightening. Broad stimulus will eventually fade, so lower growth momentum induced investors to take risks off the table. This situation offers investment opportunities, in our view.
The sharp drop in crude oil prices is unlikely to persist. The supply side isstruggling to compensate losses in Libyan oil production by 1.2 mbpd while crude production in the North Seafails market expectations. European supply will thus remain tight. On the demand side, China's projected electricity shortage should trigger firm crude oil need. We uphold our view that WTI prices will move towards USD 110/bbl in 12 months, with Brent prices to rise above USD 120/bbl.
Silver has seen greater pressure than crude oil, but the metal is not yet a buy. The price runup this year is driven by short-term investors and lacks liquidity. The fabrication balance remains in firm surplus, which should allow prices to realign towards USD 30/oz.
What can investors do? Option volatility in silver, which jumped above 50%, offers the opportunity to sell insurance (put option) for an attractive premium above money market rates. With a gold price above USD 1500/oz, a sharp drop in the silver price below USD 30/oz is not expected. At these levels we expect financial demand to show renewed interest and China's net import of silver to remain elevated. Chinese silver imports have been key in the metal's rise to USD 30/oz in the first place.
Translation - French Les investisseurs prudents sur les matières premières
Les prix des matières premières ont chuté au cours des dernières semaines; l'indice Composite Dow Jones XXX est en baisse de 10% par rapport aux sommets atteints en avril. Le fléchissement des données macroéconomiques a déclenché des inquiétudes au sujet de la croissance mondiale. L'activité économique aux États-Unis émet des signaux de modération plus nets; la forte inflation en Chine exige un resserrement de la politique monétaire. Le vaste plan de relance finira par s'essouffler; ainsi une plus faible dynamique de croissance a conduit les investisseurs à éviter les risques. À notre avis, cette situation offre des opportunités d'investissement.
La forte baisse des prix du pétrole brut ne se maintiendra probablement pas. L'offre a du mal à compenser les pertes de production pétrolière libyenne de 1,2 mbj, tandis que la production de brut dans la mer du Nord ne parvient pas à satisfaire les attentes du marché. L'approvisionnement de l'Europe restera donc serré. Du côté de la demande, la pénurie d'électricité prévue en Chine devrait déclencher un besoin accru en pétrole brut. Nous maintenons notre opinion selon laquelle les prix du WTI évolueront vers USD 110 le baril d'ici 12 mois, et les prix du Brent dépasseront USD 120/bbl.
L'argent a vu une plus grande pression que le pétrole brut, mais le métal n'est pas encore un achat conseillé. La remontée des prix cette année est le fait d'investisseurs à court terme et manque de liquidité. Le solde de production accuse toujours en surplus significatif, ce qui devrait permettre aux prix de s'aligner de nouveau sur le seuil de USD 30/oz.
Que peuvent faire les investisseurs ? la volatilité des options sur l'argent, qui a progressé au-delà de la barre des 50%, offre la possibilité de vendre de l'assurance (option de vente) pour une prime très attractive qui dépasse les taux du marché monétaire. Avec un prix de l'or au-dessus de USD 1 500/oz, une forte de baisse du prix de l'argent en-dessous de USD 30/oz n'est pas envisagée. A ces niveaux, nous prévoyons que la demande financière reprendra et que les importations nettes d'argent de la Chine resteront élevées. Les importations chinoises d'argent ont joué à l'origine un rôle clé dans la hausse du prix du métal à USD 30/oz.
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Established in 2012, Tranzearly Ltd is run by Karl Wilson and handles translations in French, English and German, in any direction. With 23 years experience in the fields of diplomacy, business and finance, he is ideally suited to take on specialised translations and interpreting for corporate clients, academic institutions and government ministries.
Karl is a full member of the New Zealand Society of Translators and Interpreters (NZSTI) and has served as the National President of the society. He is also NAATI certified (National Accreditation Authority for Translators and Interpreters) for interpretation between French and English, and offers telephonic interpretation in French and German for Language Line, assisting administrations across New Zealand.
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